La dictature de la minorité … transgenre

Publié par le 17 Sep, 2023 dans Blog | 2 commentaires

La dictature de la minorité … transgenre

« Faites leur avaler le mot, ils avaleront la chose »

Ce conseil du révolutionnaire communiste Lénine est appliqué à la lettre et même au delà par les progressistes.

La théorie du genre en est un exemple parfait !

Prenons par exemple le mot « femme » !

Depuis des millions d’années, et jusqu’à il y a seulement quelques années, tout le monde, sur tous les continents, voyait, on ne peut plus clairement, à quoi correspondait le mot« femme ».

De tout temps, il y eut toujours quelques garçons qui aimaient s’habiller en fille et quelques filles « garçons manqués », mais il ne serait venu à l’idée de personne de modifier la définition de l’homme ou de la femme pour traiter ces quelques cas particuliers !

Mais depuis quelques années, une extrême minorité de personnes exigent qu’une femme ne soit plus – en gros – un être humain doté de l’appareil reproductif défini comme féminin mais n’importe qui, homme ou femme, qui s’identifie comme une femme !

Et il se trouve une élite progressiste pour trouver cela génial et pour promouvoir cette théorie du genre et même légiférer pour l’imposer au reste de la population !

Mais de quel droit, une minorité – fut-elle soutenue par une élite corrompue et en perte de valeurs – nous imposerait le changement de la définition de la femme admise depuis des lustres ?

S’il est normal de tout faire pour que les personnes qui ont des troubles sur leur identité sexuelle soient acceptées dans la société, il n’y a ni homophobie, ni transphobie à refuser :

  • qu’elles nous imposent leur vocabulaire et des changements dans nos modes de vie,
  • qu’elles remettent en cause nos définitions intemporelles conformes à la biologie,
  • et encore moins qu’elles nous imposent leur modèle.

Et c’est un hétéro qui refuse de s’appeler « cisgenre » qui vous le dit !

Deux exemples frappants de l’aberration de la théorie du genre ont défrayé la chronique :

  • Un gynécologue est stigmatisé pour s’être déclaré incompétent pour examiner un homme transgenre encore disposant de ses attributs masculins !
  • Une femme réfléchit à porter plainte contre un vétérinaire qui refuse d’examiner son fils qui s’identifie … comme un chat !

Je ne résiste pas à l’envie de rappeler à nouveau ce sketch de Fabrice Eboué :

Fabrice Eboué imagine qu’une homme « enceint » lui demande de lui laisser sa place dans le métro. Il refuse et se fait traiter de transphobe par l’homme « enceint ». Il lui répond alors : « Je ne vous laisse pas ma place parce que je m’identifie comme une vieille dame !  »

Plus sérieusement, voici un excellent article paru dans la Sélection du Jour qui nous en dit plus sur le mouvement transgenre :

Voyage au bout de l’empire transgenre

Le mouvement transgenre a envahi les États-Unis…

À la pointe de l’idéologie postmoderniste « woke », la fluidité du genre est affirmée comme un dogme au sein d’écoles publiques par des enseignants devenus activistes. Un petit nombre d’influenceurs « transgenres » inondent les réseaux sociaux. Et les cliniques spécialisées dans la « transition de genre » ont poussé comme des champignons au grand bénéfice des multinationales de « Big Pharma » qui observent avec gourmandise l’ouverture d’un nouveau marché. Ce phénomène dépasse les États-Unis et il convient d’en comprendre les racines. Il ne se limite pas à un excès du libéralisme ni à une mode promue par quelques illuminés. Le journaliste Christopher Rufo a plongé dans les soubassements de l’idéologie transgenre pour le Manhattan Institute (voir la vidéo en lien). Une poignée d’intellectuels marxistes ont rêvé de dépasser l’effondrement du bloc communiste en bouleversant les fondements des sociétés libérales ; un milliardaire transsexuel a utilisé sa fortune pour obtenir des soutiens politiques et permettre la construction des premières cliniques… Des expérimentations médicales et chirurgicales sur des enfants et des adolescents sont aujourd’hui pratiquées. Et ceci avec la bénédiction de nombreuses autorités locales sous le patronage de Washington…

Les origines du mouvement : dès la fin des années 80, alors que l’URSS s’effondrait, un groupe d’intellectuels d’extrême-gauche (Judith Butler par exemple) ont posé les bases doctrinales de l’idéologie. Le sexe ne serait qu’une construction sociale dont le but est de garantir la domination des Blancs hétérosexuels sur le monde. Il faut abattre ce système pour reconstruire une société enfin libre. La méthode la plus radicale pour permettre la naissance d’un « homme nouveau » : lui permettre de changer de sexe. Selon l’une des théoriciennes, Susan Stryker, un être transgenre est une construction technologique, l’arme ultime, contre la société occidentale. Au-delà de la lutte contre la famille traditionnelle, Stryker parle ouvertement de vaincre la Nature elle-même. Les « transgenres » doivent constituer l’avant-garde du prolétariat pour la victoire finale du marxisme – en dépassant le simple combat politique pour les classes ouvrières ou les mouvements de migration.

 « L’argent est le nerf de la guerre » : des millions de dollars ont été investis pour que l’idéologie transgenre s’installe dans les écoles – devenant des réservoirs de petits patients pour les nouvelles cliniques. Un nom à retenir parmi ces généreux donateurs : Jennifer Pritzker ou James Pritzker selon son acte de naissance en 1950. Héritier d’une part significative de la multinationale hôtelière Hyatt, Pritzker a annoncé sa transition de genre en 2013. Dès lors, ses dons ont afflué vers les universités et les écoles, des cliniques et des associations d’activistes. Concomitamment, son cousin J.B. Pritzker, gouverneur de l’État de l’Illinois a signé des lois en faveur de la propagande transgenre dans les écoles et pour autoriser la couverture par le MedicAid (sécurité sociale américaine) des opérations de « transitions de genre ».

La synthèse de toutes les oppressions : l’être nouveau doit naître à Highland Park. Ce quartier de Detroit, Michigan, est un ghetto misérable parmi les plus pauvres du pays. Un bâtiment rutilant s’y élève pourtant : le Ruth Ellis Center. C’est le laboratoire le plus avancé dans les expériences de transitions de genre sur des patients issus de la minorité noire, pour la plupart vivant dans des centres d’accueil. L’enquête de Rufo démontre que les cobayes du Ruth Ellis Center sont principalement des jeunes en grande détresse, sans famille et avec un lourd passé d’addictions… On leur promet que la « transition de genre » les sortira de l’enfer qu’ils ont vécu. Une femme, noire, transgenre : voilà la nouvelle héroïne de la gauche américaine.

Dans « Frankenstein ou le Prométhée moderne », Mary Shelley (1818) a montré les conséquences monstrueuses d’une science libérée de toute contrainte éthique. Les docteurs du Ruth Ellis Center promettent le salut à des personnes fragiles (en « réconciliant leur enveloppe charnelle avec leur réalité intérieure ») qu’ils condamnent en fait. La pire monstruosité réside dans la boucherie chirurgicale proposée pour « changer de genre » définitivement. Or, les procédures ne se limitent plus à prélever des tissus pour fabriquer un pénis par exemple. L’étape ultime s’appelle la « nullification » (« nullum » = rien en latin) : on castre et on fait disparaitre toute trace de sexe sur l’individu. C’est le rêve nihiliste du « transgenrisme » : ni homme ni femme, l’être nouveau enfin débarrassé des attributs de la Nature.

Et au bout de ce rêve cauchemardesque, les victimes se retrouvent défigurées, handicapées, à la marge de la société, à l’image du personnage de Mary Shelley… Les apprentis sorciers se défendent : c’est la société rétrograde qui exclut leurs jeunes patients…

Ludovic Lavaucelle pour La Sélection du Jour.

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2 Réponses à “La dictature de la minorité … transgenre”

  1. Les fous veulent imposer leurs fantasme, caprice d’enfant, ou leur folie,
    cela, apres le pouvoir du fric, reclame un detour a la case asile psychiatrique.

    Plus ils deviennent dingue, plus ca fera l’affaire du fric…
    Plus ils deviennent dingue, plus ils perdront d’autre reperes,
    certains se prennent pour des chats,
    a quand se prendre pour staline… cet animal politique.

  2. C’est une mode, qui passera, comme toutes les modes. L’outrance atteint vite ses limites.

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