La gauche médiatique en pleine crise de paranoïa

Publié par le 3 Jan, 2024 dans Blog | 2 commentaires

La gauche médiatique en pleine crise de paranoïa

Ça commence à paniquer « grave » dans les médias !

Le péril brun est à nos portes :

Marine Le Pen pourrait gagner en 2027 !

Même à l’international les milieux wokistes s’inquiètent !

Le Washington Post vient d’accuser le Rassemblement national d’être le relais de Vladimir Poutine !

Evidemment la Macronie a rebondi sur la Fake News en publiant un clip vidéo réalisé via l’Intelligence artificielle dans lequel Marine Le Pen adresse ses voeux 2024 … en langue russe (voir ici) !

Revenons en France, où le vaisseau amiral de la presse radiophonique bien-pensante, France Inter, est en train de s’armer pour la bataille contre la bête immonde de l’ultra droite !

Dans un deux poids deux mesures inégalé, la radio d’extrême gauche ne voit dans les drames qui, ces derniers mois, ont frappé la France et ses jeunes comme Lola ou Thomas, qu’un seul danger : celui de l’ultradroite !

Ultradroite, nouveau concept supposé terroriser encore plus que l’extrême droite …

C’est l’objet de l’article de Jean Kast paru sur Boulevard Voltaire :

Quand France Inter agite l’épouvantail de « l’ultra-droite »

Que retiendra-t-on de l’année 2023 ? La crise des migrants à Lampedusa, symbole d’une Europe envahie ? L’attaque du bal de Crépol et le racisme anti-Blanc révélé par le meurtre de Thomas ? L’explosion de l’antisémitisme islamique, suite au pogrom commis par le Hamas en Israël ?

Non. Pour France Inter, le phénomène de l’année, c’est la menace de « l’ultra-droite ».

Dans un de ses éditoriaux, Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter, tire la sonnette d’alarme. La menace plane sur la République et un événement le démontre : l’agression du maire de Péage-en-Roussillon André Mondange. C’est « le symbole d’une année 2023 horribilis ! », tonne le journaliste. Un coup de poing donné à un élu communiste, dans un bar, par deux jeunes gens éméchés, voilà donc l’affaire de l’année.

« En deux ans, le nombre de plaintes pour violences sur élus a explosé […]. Ce sont des actes qui se répètent mais qui ne doivent jamais être banalisés, explique doctement M. Goosz. Du déjà-vu qui ne doit jamais finir à la rubrique faits divers ». Certes, mais dans ce cas, pourquoi France Inter s’entête-t-elle à ranger dans cette rubrique d’autres violences qui se répètent, comme les agressions quotidiennes d’autochtones européens par des jeunes issus de la diversité ? L’analyse politique d’exactions n’est-elle permise que lorsque ces dernières sont commises par l’ultra-méga-giga-droite ?

« L’ultra-droite » a bon dos

Mais de quelles exactions est-il vraiment question, ici ? Pour illustrer l’hyper violence nationaliste qui s’abattrait sur nos élus, l’éditorialiste de la maison ronde cite comme exemples l’incendie criminel qui a endommagé le domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins en mars 2023 et le récent passage à tabac d’Oriane Filhol, adjointe au maire de Saint-Denis. Dans la première affaire, deux hommes considérés comme « proches de l’ultra-droite » ont été interpellés et rapidement remis en liberté. L’enquête est en cours. Quant à la seconde agression, si l’on en croit la victime, elle a été commise en plein 9-3, par des jeunes à capuche. Autant dire que les militants d’extrême droite ne figurent pas, pour l’instant, en tête de liste des suspects.

L’année 2023 a en effet été marquée par un nombre record de violences commises contre les élus. On pense notamment à la spectaculaire attaque à la voiture-bélier du domicile de Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), durant les émeutes de juillet. Mais le profil des malfaiteurs ne doit pas convenir : cette tentative de meurtre n’entre pas dans les cases idéologiques de France Inter.

La gauche médiatique en pleine crise de paranoïa

Yaël Goosz voit des militants de « l’ultra-droite » partout. Selon lui, la normalisation de Marine Le Pen aurait permis à d’inquiétants groupuscules d’occuper « le créneau extrémiste ». Ce serait notamment le cas sur les chaînes info, où les plateaux pencheraient dangereusement à l’extrême droite. « BFM n’a plus de scrupule : sur ses plateaux, on croise désormais Thaïs d’Escufon, ex-porte-parole de Génération identitaire, organisation pourtant dissoute ! Ou Juliette Briens, très connue des auditeurs de Radio Courtoisie. »

Thaïs d’Escufon et Juliette Briens

Diantre ! Thaïs d’Escufon et Juliette Briens ? « L’horreur, quasiment le nazisme », selon la célèbre expression d’Éric Zemmour alors journaliste. BFM reçoit également sur ses plateaux des personnalités de l’autre bord, comme la militante décoloniale Rokhaya Diallo ou le très woke Pablo Pillaud-Vivien, mais ces invités-là ne choquent pas Yaël Goosz.

Il faut dire que l’ultra-gauche règne tellement en maîtresse à France Inter que l’éditorialiste maison a fini par s’y habituer. À force de recevoir sur son antenne des Caroline De Haas, des Françoise Vergès et autres Geoffroy de Lagasnerie, Yaël Goosz a pris cette petite frange radicalisée pour la nouvelle norme intellectuelle. Tout ce qui n’est pas d’extrême gauche lui semble scandaleux et tout ce qui est à droite lui parait « ultra » dangereux. La célèbre objectivité du service public, financée par tous les Français.

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “La gauche médiatique en pleine crise de paranoïa”

  1. Pour cacher la vérité, ils créent un faux problème, donc, pas question de régler les problemes en France. Ils iront jusqu’au bout pour démolir le pays.
    Du moins, cela montre cette intention.
    A ce niveau-là, les politiciens gauchistes avec leurs serviteurs deviennent réellement dangereux pour le pays.

  2. L’ultra droite, quelques centaines,
    l’ultra goche quelques dizaines de milliers…

    Les emeutiers plusieurs centaines de milliers…

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