La gauche ne devrait jamais la ramener avec le pétainisme

Publié par le 17 Juin, 2024 dans Blog | 2 commentaires

La gauche ne devrait jamais la ramener avec le pétainisme

Durant la campagne présidentielle de 2022, la gauche et ses médias ont violemment attaqué Éric Zemmour en fustigeant injustement son pétainisme supposé.

Aujourd’hui, c’est le Rassemblement national qui fait l’objet des mêmes soupçons et des mêmes ignobles attaques !

Il faut que la gauche n’ait pas d’autres arguments pour ressortir ces vieilles ficelles élimées et les références incessantes à la troisième guerre mondiale.

Mais la réalité, c’est qu’à une époque, tout le monde a été pétainiste !

Et la gauche n’a pas été la dernière à se ranger derrière le maréchal !

C’est le Front populaire qui a voté les pleins pouvoir au maréchal Pétain et François Mitterrand reçut même de ses mains la plus haute distinction vichyste de la Francisque.

Quant aux communistes qui clament aujourd’hui n’avoir pas adoubé Pétain, ils oublient de dire qu’ils avaient été écartés parce qu’ils avaient déjà trahi la France pour se ranger derrière Staline qui allait signé le pacte germano-soviétique avec Hitler !

Voici un article de Boulevard Voltaire qui rappelle quelques vérités historiques factuelles que la gauche ferait bien de se remémorer :

Le Front populaire, ou la gauche qui contribua à faire Pétain

En avril 1938, malgré la rupture du Front populaire, les forces qui le composent – à savoir principalement le Parti radical (PR) et la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), ancêtre direct du Parti socialiste actuel – restent encore à la tête de l’État et rassemblent la majorité des députés de la Chambre. En effet, même s’il y a rupture des alliances politiques sur lesquelles on a fait campagne pour les dernières législatives, pourquoi renoncer à son confortable siège dans l’Hémicycle ?

Ainsi, c’est cette même majorité de gauche garante du destin de la France jusqu’en 1940 qui entraîna, en vérité, notre nation dans le régime de Vichy en octroyant les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain.

Pétain, le légaliste

Quoi qu’on dise, quoi qu’on pense de l’homme qui a serré la main d’Hitler, nul ne peut dire que Pétain fut un putschiste tandis qu’il accédait de façon légale à la tête de l’État, notamment à l’aide de la gauche. En effet, c’est le successeur de Léon Blum et président du Conseil de 1938 à 1940, Édouard Daladier, qui appelle en premier le héros de Verdun à la rescousse et à rejoindre son gouvernement, alors en pleine tourmente. Pétain refuse une première fois mais ne peut résister au second appel qui lui est fait, le 17 mai 1940, par Paul Reynaud, nouveau chef du gouvernement d’Albert Lebrun et qui déclare, selon Henri Amouroux :

Qu’il prendra les fonctions qu’il voudra, […] sa présence immédiate est indispensable, […] on a besoin de lui.

C’est ainsi que le maréchal finit par répondre favorablement, le 16 mai 1940, à ce nouvel appel après avoir entendu les supplications d’un ancien chef du Front populaire et d’un autre politicien appartenant, lui, à la mouvance centriste. Philippe Pétain devient ainsi vice-président du Conseil avant qu’« à l’appel du président de la République [Albert Lebrun] », le 17 juin 1940, et face à la défaite, il ne prenne « la direction du Gouvernement de la France ».

Les pleins pouvoirs … avec l’appui de nombreux parlementaires de gauche

Après la signature de l’accablant armistice à Compiègne, le 22 juin, le nouveau gouvernement s’installe à Vichy, où sont réunis les députés et les sénateurs. Ces derniers sont rassemblés dans le casino de la ville thermale, improvisé comme un nouvel Hémicycle, afin de débattre, de choisir et de voter si, oui ou non, le maréchal Pétain doit avoir les pleins pouvoirs, notamment constitutionnels.

Au terme du scrutin, le résultat est clair : sur 846 inscrits, 669 se sont exprimés, 569 en faveur de Pétain et 80 contre (dont une majorité de gauche parmi lesquels Léon Blum ou encore Vincent Auriol, futur président de la IVeRépublique). Parmi les partisans du nouveau chef de l’État français, il se trouve 339 élus de gauche, c’est-à-dire plus de la moitié des votes, dont au moins 174 ont fait partie de groupes politiques ayant composé le Front populaire. Le reste du scrutin est composé de 182 députés de droite et du centre. Parmi les parlementaires ayant participé à ce vote, nous trouvons de grands noms de la gauche comme Joseph Caillaux, figure du Cartel des gauches et ancien président du PR, Camille Chautemps, ancien ministre du Front populaire ou encore Pierre Laval, futur grand collabo devant l’Éternel et membre de la SFIO jusqu’en 1922.

Les communistes aux ordres de Moscou

Mais où sont les communistes, dans tout cela ? Ces derniers, qui avaient fait partie de la coalition électorale du Front populaire mais n’avaient pas participé au gouvernement en 1936, peuvent bien rétorquer, aujourd’hui, qu’ils n’ont pas voté en 1940 les pleins pouvoirs à Pétain. Et pour cause ! La raison était qu’ils avaient trahi la France avant que l’on ne condamne à mort la IIIe République.

En effet, le PCF, alors servile créature politique aux ordres de Staline, et malgré son hostilité contre les idéologies fascistes, s’était plié aux directives de Moscou ainsi qu’au pacte de non-agression germano-soviétique contracté le 23 août 1939.

Dès lors, les communistes français avaient tout fait pour que la France ne rentre pas en conflit avec l’Allemagne nazie et s’étaient opposés « à la guerre impérialiste » qui s’imposait le 1er septembre 1939. Il avaient ensuite refusé d’aider :

Une Pologne fasciste qui a rejeté l’aide de l’Union soviétique et opprimé d’autres nationalités !

Face à cette situation et aux risques de trahison du PCF contre les intérêts de la France, Daladier décida d’abord de dissoudre par décret, le 26 septembre 1939, le PCF dont le propre chef, Maurice Thorez, avait déserté l’armée française pour mieux fuir en URSS, puis de déchoir de leur mandat, en janvier 1940, les soixante parlementaires communistes.

Il est bon de rappeler aujourd’hui que nombreux furent les parlementaires issus du Front populaire à voter les pleins pouvoirs à Pétain en 1940.

Un Front populaire dont la nouvelle NUPES se veut l’héritière en se baptisant Nouveau Front populaire.

Eric de Mascureau, licence d’histoire-patrimoine, pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “La gauche ne devrait jamais la ramener avec le pétainisme”

  1. Les communnistes :

    Dès lors, les communistes français avaient tout fait pour que la France ne rentre pas en conflit avec l’Allemagne nazie et s’étaient opposés « à la guerre impérialiste » qui s’imposait le 1er septembre 1939.

    Il avaient ensuite refusé d’aider :

    Une Pologne fasciste qui a rejeté l’aide de l’Union soviétique et opprimé d’autres nationalités !

    Voila pourquoi l’histoire est a peine etudée dans l’educatio nationale, afin de proteger la goche, et sa perversité sans limite.

  2. Voila la gauche de ces années là :

    https://www.youtube.com/watch?v=KEzOOn9ygb4

    Quand la gauche collaborait 1939 – 1945 (Seconde Guerre mondiale)

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