La haine du riche !

Publié par le 8 Oct, 2017 dans Blog | 0 commentaire

La haine du riche !

Quelles sont les motivations qui portent les Français à voter à gauche ?

Elles sont diverses et on peut citer en vrac :

– Le rejet du capitalisme,
– Le refus des inégalités trop marquées,
– Le multiculturalisme,
– Le refus de toute « identité française »,
– la laïcité anti-chrétienne,
– Le constat d’une droite qui trahit ses valeurs.

Mais j’ai pu observer, parmi mes connaissances que l’un des moteurs essentiels du vote à gauche, c’est l’envie, la jalousie. Le fait de trouver insupportable que son voisin ait plus de moyens que soi … En résumé la haine du « riche ».

« je n’aime pas les riches » disait François Hollande …

… tout en signant la note d’honoraire de son coiffeur à hauteur de 10 000 € par mois !

Voici l’édito de Guillaume Roquette paru cette semaine dans le Figaro Magazine qui illustre ce qui précède à propos du déchainement de passion qu’a déclenché le récent débat dur l’ISF :

Signes extérieurs de bêtise

Guillaume Roquette

La chasse aux riches est repartie ! Il a suffi qu’un peloton de députés – assistés du revanchard François Bayrou – s’offusquent de voir quelques bateaux de luxe échapper au nouvel ISF pour que tous les guerriers de l’égalitarisme repartent au combat. A les entendre, Emmanuel Macron ne serait rien d’autre que le président des nantis et les Français ne sauraient tarder à le faire reculer.

Il est vrai que la jalousie et l’envie sont depuis belle lurette des traits de caractère dominants de nos concitoyens. D’ailleurs, depuis trente ans, ni la gauche ni la droite n’ont osé supprimer l’impôt sur la fortune. Et pourtant, Emmanuel Macron aurait bien tort de faire machine arrière. C’est en connaissance de cause que les Français l’ont élu président de la République. Qu’il ait été dans une vie antérieure banquier chez Rothschild, où il toucha des émoluments exorbitants aux yeux du plus grand nombre ne l’a pas disqualifié. Pas plus que sa proximité avec les créateurs de start-up, son souhait de voir le plus possible de jeunes aspirer à devenir millionnaires, ou l’annonce explicite dans son programme du démantèlement de l’ISF. Sans doute nos contemporains ont-ils fini par comprendre que seuls les patrons, a priori plus fortunés qu’eux, étaient susceptibles de créer les emplois qui nous font tant défaut. Et qu’il était donc déraisonnable de mettre la tête de tous les riches au bout d’une pique, fût – elle fiscale. La même prise de conscience s’est d’ailleurs opérée à l’occasion de la réforme du code du travail : tout le monde ou presque a compris qu’elle était inéluctable, ce qui explique le peu de succès des casserolades de M. Mélenchon.

La vraie injustice, aujourd’hui, c’est le chômage.

Sans doute les députés vont-ils finalement faire rentrer les fameux 79 yachts (les seuls qui ne sont pas immatriculés sous des pavillons de complaisance) dans l’assiette du nouvel impôt, mais ce sera à la fois idiot et injustifié. Pourquoi en effet taxer un bateau plus qu’un tableau (les oeuvres d’art sont exonérées d’ISF depuis toujours) ?

L’impôt sur le patrimoine est une aberration, qu’il frappe les hors-bord, les chevaux de course, les voitures de sport, les villas à Arcachon ou les appartements parisiens : l’argent économisé pour les acheter a déjà été bien assez taxé comme cela.

On nous dit qu’il faudrait fiscaliser, pour l’exemple, les signes ostentatoires de richesse, au nom de la solidarité. Mais la France est déjà championne toutes catégories en la matière !

Un argent souvent pris dans les mêmes poches. Pour rendre plus juste notre fiscalité, on ferait mieux d’arrêter de décourager les contribuables qui ne sont pas assez fortunés pour échapper au nouvel ISF (parce que l’essentiel de leur patrimoine est constitué d’immobilier) mais se retrouvent trop riches pour profiter des baisses d’impôts promises par Emmanuel Macron.

Il est temps d’en finir avec la fiscalité punitive.

Guillaume Roquette pour le Figaro Magazine

Comment la gauche ose-t-elle dénoncer chaque jour les « inégalités insupportables » qui caractériseraient notre pays quand on constate qu’on a des dépenses sociales en proportion 15 fois plus lourdes que celles du reste du monde ?

Excès de dépenses publiques que l’on paye par un chômage de masse permanent de plus de 5 millions de personnes !

Pure démagogie et totale irresponsabilité !

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