La Justice : pilier fissuré et branlant de la République.

Publié par le 4 Juin, 2025 dans Blog | 1 commentaire

La Justice : pilier fissuré et branlant de la République.

Le 1 er mai dernier, un boulanger prenait le risque d’ouvrir sa boutique malgré l’interdiction qui lui en a est faite.

Il écope de 7500 euros d’amende !

Samedi soir, un manifestant est arrêté alors qu’il tire au mortier en visant directement les policiers.

Il prend 500 euros d’amende et quelques mois de prison avec sursis.

Pour que la justice soit comprise et donc respectée, il est impératif que les peines soient proportionnelles au délit constaté. Comment accepter que la simple infraction d’un boulanger soit sanctionnée 15 fois plus sévèrement qu’un tireur de mortier qui met  en danger la vie de policiers

Mais il y a bien pire !

Hier, nous apprenions que Florian, le policier qui a tué le jeune Nahel après plusieurs refus d’obtempérer, allait être trainé devant les assises au chef d’homicide volontaire.

Certes, il y a mort d’homme et la justice doit passer !

Mais nous avons tous vu ce policier à demi couché sur le capot de la voiture, en équilibre instable. La voiture a redémarré au risque d’écraser le policier contre le mur très proche.

Et la justice prétend qu’il n’y a pas de légitime défense et que le meurtre était volontaire donc que le policier a eu l’intention de tuer ce jeune ! Qui peut comprendre et accepter cela ?

Oui la République est malade de sa justice !

Voici un article de Boulevard Voltaire dans lequel Jean Messiha s’exprime sur le malaise que la Justice inspire :

Affaire Nahel : Jean Messiha dénonce auprès de BV « un collaborationnisme avec la racaille »

Le policier Florian M. est mis en examen pour « homicide volontaire » ! Un représentant des policiers « choqué et inquiet ».

Le système gouverne mal, plonge la France dans une insécurité qui explose à chaque occasion de « fêtes », réagit trop tard, insuffisamment, provoque la stupéfaction dans le monde entier mais … ne cède rien.

Au lendemain de nouvelles émeutes mortelles et destructrices, on apprend que le policier Florian M., qui avait tiré sur le jeune Nahel en juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le cadre de son service, sera jugé pour … meurtre ! De quoi relativiser les promesses de châtiment du Président contre les émeutiers, pour ceux qui y ont cru … Les deux magistrats instructeurs du tribunal de Nanterre ont ordonné « le renvoi du fonctionnaire de police mis en examen devant la cour d’assises du chef d’homicide volontaire », ont indiqué, ce 3 juin, le tribunal de Nanterre et son procureur. Ils suivent les réquisitions du parquet de Nanterre publiées en mars dernier. Le procès se tiendra au deuxième ou au troisième trimestre 2026.

« Un système qui collabore avec la non-France »

Auprès de Boulevard Voltaire, Jean Messiha, qui avait organisé la fameuse cagnotte au bénéfice de la famille du policier, n’est qu’à demi surpris :

Le citoyen normal dirait « je suis surpris », mais l’homme expérimenté qui voit les outrances du système en place contre tout ce qui représente la France n’est pas surpris.

L’affaire, ultra-sensible depuis l’origine, prend donc une nouvelle tournure. Elle incarne à elle seule le risque de confrontation entre deux mondes, celui de banlieues devenues incontrôlables face aux forces de l’ordre. En 2023, dans le sillage de l’affaire Nahel, les émeutes avaient fait un milliard d’euros de dégâts de toutes sortes.

Quand ils ont annoncé que Florian M. serait poursuivi pour meurtre, certains ont pensé qu’ils n’oseraient pas, qu’il n’y avait pas d’éléments intentionnels dans le dossier. Eh bien, si, ils vont jusque là.

Pour Jean Messiha :

cette décision est un crime contre la France, ses institutions et l’ordre public .

Dans quel pays un policier arrêtant un délinquant de ce type serait traité de la sorte ?

Certainement pas dans les pays du Maghreb et les pays africains !

répond Messiha qui dénonce encore :

Le système a décidé de faire de ce flic un martyr de la France remplaciste et islamiste. Je dénonce enfin une forme de collaborationnisme avec la racaille et la haine de la France et tout un système qui collabore avec la non-France.

Du côté des policiers, on suit évidemment cette affaire emblématique avec attention : « Nous sommes choqués et inquiets », nous confie Benjamin Camboulives, le porte-parole du syndicat Alternative Police, qui rappelle l’entrelacs d’injonctions et de lois contradictoires dans lequel évolue une profession qui fait face, presque seule, à l’ensauvagement généralisé du territoire, de plus en plus manifeste et dangereux. Et à la terrible mauvaise foi du pouvoir. Explications.

Un véhicule dangereux qui autorisait le tir

Avant l’attentat de Nice (attentat au camion bélier qui fit 86 morts et 458 blessés, le 14 juillet 2016, le terroriste fut abattu par la police), les policiers étaient autorisés à se servir de leur arme seulement en cas de légitime défense. Depuis, une loi leur permet de tirer sur un véhicule dangereux pour le stopper. Dans le cas de Nahel, le policier n’était pas en état de légitime défense, mais le véhicule était clairement dangereux. La loi mise en place pour Nice devait donc s’appliquer et autoriser le tir, explique Benjamin Camboulives. Les magistrats en on jugé autrement : selon l’AFP :

alors que le véhicule de Nahel était bloqué dans le flot de la circulation, et même s’il tentait de redémarrer, il n’apparaît pas qu’il ait représenté un danger immédiat.

Benjamin Camboulives poursuit :

Combien de policiers ont-ils déduit de cette affaire que l’État ne les défendrait pas ? Le plus choquant, c’est la qualification d’homicide volontaire. Florian M. peut avoir fait une erreur, mais il ne s’est pas levé le matin en se disant : je vais tuer quelqu’un. La détention provisoire, alors qu’il n’y avait aucun risque de fuite, n’était pas légitime.

L’affaire, emblématique, oppose ainsi la famille d’un jeune au parcours chargé qui conduisait sans permis, à 17 ans, une voiture et refusa d’obtempérer, et un policier modèle jusqu’ici qui, en l’occurrence, exerçait son métier. Pour Benjamin Camboulives, cette affaire comporte un risque : celui que les policiers « détournent le regard » des situations tendues ou dangereuses et laissent faire certains profils, quitte à susciter des réflexes d’autodéfense. La prochaine étape ?

Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “La Justice : pilier fissuré et branlant de la République.”

  1. Des juges -victimes de préjugés et de leur aveuglement- ont décidé que ce policier s’était levé ce matin là avec l’intention de tuer quelqu’un.

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