« Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs,
l’égalité des droits,
c’est pour toutes et tous ! »
C’est une devise que l’on lit sur le site web de la Ligue des Droits de l’Homme, évidemment rédigée dans cette langue horrible et illégale qu’est la langue inclusive.
Dans l’ADN de gauche, on trouve cette tendance inexorable à énoncer de belles idées, pleine de générosité et d’humanité, pour en faire, après qu’elle les ait appliquées, de vraies calamités !
Le meilleur exemple est le communisme – qui pourrait être contre l’égalité ? – qui s’est, au final, soldé par des centaines de millions de morts, en Russie, en Chine et au Cambodge.
Autre exemple : la défense des droits de l’Homme !
Quel plus beau projet que de défendre les droits de l’Homme ?
Malheureusement, quand on voit les dérives gauchisantes que certains organismes ont fait de cette belle idée, on doit se montrer prudent.
C’est le cas aussi bien pour la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) gangrénée par un wokisme clairement affiché, que pour la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), organisme dévoyé et sous emprise d’un gauchisme borné.
La LDH vient de faire parler d’elle en s’en prenant à la dernière mouture du dictionnaire publiée par l’Académie française, dans un article intitulé :
Dictionnaire de l’Académie française : une neuvième édition à rectifier d’urgence
Vous pouvez prendre connaissance, sur leur site web, de la teneur de leur attaque, ou bien lire cet article publié par Boulevard Voltaire :
Académie française :
la LDH en embuscade pour censurer les mots
Le dictionnaire de l’Académie française a été solennellement remis à Emmanuel Macron le 14 novembre dernier. La dernière édition datait de 1935 – autant dire que les sages du quai Conti ne sont pas soumis à un impératif de rentabilité et ont (c’est heureux) le temps de faire les choses correctement. Leur dictionnaire n’est pas soumis à la même temporalité que le Robert ou le Larousse, qui intègrent chaque année de nouveaux mots dictés par l’air du temps. C’est une sorte de survivance du primat de la qualité sur la quantité – cette quantité dont René Guénon, parmi d’autres, avait bien décrit le règne déprimant.
Défenseurs de la fraternité universelle
Il y a toutefois un petit problème – un gros problème, même : celui de l’acceptabilité des mots. La Ligue des droits de l’homme a jeté un coup d’œil sur le dictionnaire de l’Académie pour vérifier que tout était conforme à sa façon d’envisager le monde, puisque la vision du monde est liée à la façon de l’exprimer. Et là, scandale ! La définition, donnée par le vénérable dictionnaire, de certains mots comme « race », « femme », « Jaune » ou « négrillon » semble plutôt problématique (comme on dit de nos jours) aux défenseurs de la fraternité universelle.
Regardons ensemble ces définitions si préoccupantes. Race :
chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l’espèce humaine d’après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées.
Y a-t-il quelque chose de répréhensible, sent-on une hiérarchie entre ces races ? Non. Mais c’est vrai qu’il n’y a pas de races humaines. Merci à la LDH de nous rappeler de tels axiomes marmoréens. Femme :
être humain défini par ses caractères sexuels qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants.
La Ligue du bien s’étrangle :
Faut-il en conclure qu’une femme stérile ou ménopausée n’en est pas une ?
Bien sûr que non : c’est simplement cette capacité à porter et mettre au monde des enfants qui la sépare d’un homme … Il faut être patient, avec ces gens-là. Il serait intéressant, comme le fit l’excellent Matt Walsh aux États-Unis (voir son documentaire What is a woman?), de demander à la LDH ce qu’est une femme.
Dérangés par la survivance de certains mots
On passe sur :
négrillon : petit enfant noir, Jaune : une personne ou une population caractérisée notamment par la pigmentation jaune ou cuivrée de la peau, par opposition à Blanc et à Noir ou hétérosexualité : relation naturelle entre les sexes.
Ce n’est pas la peine d’épiloguer sur les ratiocinations* de la Ligue des droits de l’homme, on a bien compris. Ce qui les dérange, c’est précisément la survivance de certains mots et, au-delà, de certains concepts. Ce qui les ennuie, c’est que le dictionnaire de l’Académie française ne soit pas au goût du jour de 2024, qu’il ne soit pas inclusif, c’est-à-dire fasciste. On est en plein Orwell : la diversité, c’est le nivellement ; l’inclusion, c’est la censure.
Emmanuel Macron, protecteur de la vénérable compagnie, ordonnera-t-il aux académiciens de se plier aux oukazes de la LDH, mandatée par personne et ne représentant rien qu’elle-même (et l’idée qu’elle se fait des droits de l’gomme) ? On peut malheureusement le redouter. La lâcheté politique face aux « assoces » est sans limite. Mais au fait, le plus simple, pour que le monde soit plus juste et plus généreux, ne serait-ce pas tout simplement de brûler les livres ? Et surtout les dictionnaires ? Ainsi, chacun choisirait la définition qui lui plaît…
Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.
* Pour la définition de ce mot, nous renvoyons nos lecteurs au dictionnaire de l’Académie française …
Note du blogueur : la ratiocination est une argumentation exagérément subtile.
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Une réponse à “La Ligue des Droits de l’Homme s’en prend aux Immortels”
La ligue des droit de l’homme est un organisme noyauté par la goche,
donc a part le discours officiel qui survole les generalitées,
le fond est le meme, le wokisme, le pseudo progressisme qui s’acharne a detruire nos valeurs et la civilisation.