La seule gestion de l’énergie justifierait une destitution

Publié par le 22 Août, 2023 dans Blog | 2 commentaires

La seule gestion de l’énergie justifierait une destitution

Où sont passés les De gaulle, les Pompidou, les Chalandon, les Fontanet et même les Giscard d’Estaing ?

En ce temps-là , on ne gouvernait pas la tête dans les sondages, ni sous la coupe du cabinet McKinsey !

Dans les années 60, jamais on n’aurait sacrifié l’avenir de la France à un misérable accord avec des écolos minables.

A l’époque, les politiques avaient une vision !

A l’époque, on réfléchissait à la souveraineté énergétique de la France pour cinquante ans, pour cent ans ! Le parc nucléaire, composé de 58 centrales, toujours opérationnelles 60 ans après leur construction, est un véritable patrimoine industriel français, et est la preuve de la pertinence et de la puissance de cette vision.

Mieux encore, nos anciens dirigeants se projetaient bien au-delà du siècle en préparant l’énergie du futur avec la centrale prototype Superphénix, sabordée, depuis, par Lionel Jospin !

A ces géants ont succédé des nains !

Je ne reviens pas sur l’acharnement de la gauche, poussée par les écolos, à détruire ce patrimoine précieux que j’avais déjà décrit dans un article précédent :

EDF carbonisée par les pouvoirs de gauche

Rappelons juste que si Lionel Jospin avait commencé à obérer l’avenir du nucléaire en fermant Superphénix, c’est Emmanuel Macron qui l’a achevé en arrêtant le projet Astrid.

Cette technologie, dite à neutrons rapides, permettaient de « brûler » les déchets des centrales nucléaires conventionnelles et nous assurait ainsi une autonomie de plus de …

… mille ans !

Cette technologie est développée en ce moment-même par les Américains, les Russes et les Chinois ! Il était criminel de fermer ces réacteurs expérimentaux !

Non, mon titre n’est pas exagéré !

Emmanuel Macron mériterait la destitution pour ses décisions calamiteuses dans le domaine du nucléaire :

  • D’une part pour la fermeture de Fessenheim (et la promesse de fermer 24 autres centrales) et l’arrêt du projet Astrid,
  • D’autre part, pour ce scandaleux accord ARENH qui pousse à la faillite de nombreuses PME et empêche EDF d’investir pour l’avenir.

Dans la même charrette, prévoir au moins six places pour les responsables de cette catastrophe industrielle :

Pour enfoncer le même clou, voici la vidéo de l’intervention du sénateur communiste Fabien Gay qui dénonce le scandale de l’accord ARENH avec des chiffres hallucinants suivie d’un article de fond paru dans La Sélection du Jour.

Bravo au sénateur Fabien Gay qui n’a de cesse de se battre pour un prix réaliste et logique du prix du Kwh :

@frequencefiable #story #gouvernement #electricity #video ♬ son original – La communauté 🔎💡

Voici l’article de La Sélection du Jour :

La longue « divagation politique » qui a plombé notre souveraineté énergétique

Le rapport de la Commission d’enquête parlementaire visant à établir les raisons de la perte d’indépendance et de souveraineté énergétique de la France a été publié le 6 avril dernier (en lien ci-dessous). Au terme de six mois de travaux dont 150 heures d’auditions à l’Assemblée nationale, les enquêteurs ne cachent pas leur effarement : « Le récit qui s’est reconstitué devant nous, c’est bien le récit d’une lente dérive, d’une divagation politique, souvent inconsciente et inconséquente, qui nous a éloignés et de la transition écologique et de notre souveraineté énergétique » écrit en préambule le rapporteur Antoine Armand, député Renaissance. Ces « décisions prises à l’envers, sans méthode, sans prospective, aux conséquences lourdes (…) ne semblaient trouver leur source que dans des maux profonds : l’inconscience et l’électoralisme », ajoute-t-il. Voilà ce qui a sapé le précieux atout qu’avait la France avec ses centrales nucléaires pour produire de l’électricité bon marché et décarbonée.

Créée en octobre 2022 et présidée par le député LR Raphaël Schellenberge, la Commission d’enquête a auditionné sous serment 88 personnalités – experts, scientifiques, dirigeants du secteur énergétique et des organismes de régulation, hauts fonctionnaires, anciens ministres et deux anciens présidents de la République – ayant une responsabilité comme acteurs du secteur de l’énergie au cours des trente dernières années. Il ressort clairement de leurs témoignages que notre souveraineté énergétique a été sacrifiée sur l’autel d’accords électoraux opportunistes. Droite et gauche y ont leur part mais cette dernière détient la palme du bradage à tout va. Sous la cohabitation avec Jacques Chirac, le Premier ministre socialiste Lionel Jospin a sacrifié aux Verts le réacteur d’avant-garde français Superphénix (arrêté en 1997) pour s’assurer leur appui. « La filière nucléaire française a perdu là une partie de son avance dans la recherche de pointe qui faisait sa réputation mondiale, et laissé la place à ses concurrents », écrit Antoine Armand. Cet accord électoral entre la gauche et les écologistes connaîtra de nombreuses répliques jusqu’à l’arrêt de Fessenheim par Emmanuel Macron en 2019. Pour autant, les énergies renouvelables n’ont pas été développées suffisamment pour rendre crédible l’objectif qu’elles prennent une part majoritaire dans le « mix électrique » à l’horizon 2050 (actuellement, malgré la fermeture de Fessenheim et l’arrêt de réacteurs pour travaux, 63% de l’électricité générée sur le territoire national proviennent du parc nucléaire d’après les statistiques officielles compilées par Selectra).

La stigmatisation de l’énergie atomique aggravée par la « guérilla fratricide » entre l’électricien EDF, exploitant du parc nucléaire français, et le groupe nucléaire Areva, fabricant de centrales, a dissuadé les dirigeants d’investir dans l’énergie nucléaire et fait fuir de jeunes ingénieurs et techniciens. Nous en subissons les conséquences alors que nos centrales nucléaires auraient dû nous donner un avantage compétitif exceptionnel dans la crise énergétique à laquelle l’Europe est confrontée depuis 2021. Les dirigeants politiques successifs ont agi avec une désinvolture mise cruellement en lumière par la Commission. On avait beau s’attendre à des conclusions sévères, celles-ci sont accablantes. Elles relèvent même, selon Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et auteur de deux ouvrages consacrés au nucléaire (Nucléaire : les vérités cachées, 2021, Éditions du Rocher) et aux énergies renouvelables (Éoliennes : la face noire de la transition écologique, 2019, Éditions du Rocher), « d’une forme de trahison » (cf. son interview par The Epoch Times, 12/04/2023).

Aujourd’hui, le changement de cap paraît net, voire brutal (cf. LSDJ n°1848). Le projet de loi d’accélération du nucléaire adopté par l’Assemblée nationale en première lecture le mois dernier acte notamment le renoncement à l’objectif de réduire à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité (loi de 2015) ainsi que l’allègement des procédures et des délais pour construire au moins 6 nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR 2. Pourtant, il faudrait aller encore plus loin, estime Fabien Bouglé, et programmer la construction de 50 nouveaux réacteurs nucléaires pour retrouver l’élan du plan nucléaire lancé en 1974 après le choc pétrolier. Cet expert préconise aussi de cesser d’aligner le prix de l’électricité sur celui du gaz, et de supprimer l’Accès régulé au nucléaire historique (Arenh) qui oblige EDF à brader son électricité nucléaire à des concurrents. Il invite enfin à s’interroger sur la pertinence de nos investissements dans les énergies intermittentes, éoliennes et panneaux solaires dont l’impact écologique et environnemental n’a rien d’anodin, et qui favorisent les Chinois et leurs partenaires allemands, adversaires constants du nucléaire français.

Philippe Oswald pour La Sélection du Jour.
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2 Réponses à “La seule gestion de l’énergie justifierait une destitution”

  1. Ces « nains » a courte visions s’explique par le fait de la destruction volontaire de la france, donc, aucune politique a long terme.
    Pourquoi avoir bradé asltom et Essilor aux americains, Lafarge aux italiens, qu’un simple veto du gouvernement aurait empecher la vente a bas prix de 300 enteprises strategiques?…
    Pourquoi s’veugler devant le grand remplacement que macron a reconnu indirectement et clairement melenchon ?…et ses effets non reconnu, deculturer l’ecole, l’abettir, ne rien faire pour proteger la france de la violence quel que soit les gouvernements, et maintenant le wokisme et ideologies mortiferes avec pourrisement moral et inversion des valeurs.

    Ils ne sont là que pour detruire la france, d’ou les lacheté permanentes, le manque d’autorité tres selectif et la lacheté, selon que c’est la racaille ou le peuple, parce que c’est VOULU.
    Et il y a trop d’exemples qui le prouve.

  2. Pour une fois ce communiste a raison, ( sincere ou pas ? )

    l’Etat, c’est a dire le gouvernement de macron et macron lui meme ont une volonté de faire disparaitre le nucleaire et la plupart de nos insdustries qui marchent encore.

    Ces pseudo elites sont des fossoyeurs de nos industries et de notre avenir.

    Il n’a pas d’autres lecture a faire de ces deconstructeurs de la france, ce sont des criiminels.

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