Laure Adler, figure de proue du wokisme à la française

Publié par le 12 Nov, 2021 dans Blog | 6 commentaires

Laure Adler, figure de proue du wokisme à la française

On ne peut trouver plus représentative de
« l’élite » gauchiste française que Laure Adler.

Elle coche toutes les cases du gauchisme germanopratin !

A l’âge de 18 ans, en mai 68, elle est déléguée pur l’Union nationale des comités d’action lycéens et à 20 ans, elle intègre France Culture qu’elle ne quittera pas durant … 40 ans !

De 1999 à 2005, elle présidera ce temple de la culture bien-pensante dans lequel elle remanie en profondeur l’image et la programmation de la chaîne, choix contestés par des associations d’auditeurs, certains des journalistes et producteurs de la chaîne.

Elle coche aussi la case Michel Polac en participant assidûment à son émission phare Droit de réponse et celle de François Mitterrand qui en fit sa conseillère à la culture.

Elle sévira aussi, cela va de soi, sur France Inter, ce qui finit de flécher un parcours sans faute de bonne militante socialiste.

A ce titre, biberonnée pendant pendant un demi-siècle à la bien-pensance et au politiquement correct, elle ne pouvait qu’être séduite par les thèses du wokisme et de la cancel culture.

C’est ce que nous raconte Marc Baudrier dans cet article de Boulevard Voltaire :

Franz-Olivier Giesbert rattrapé par la patrouille du politiquement correct

Oh, le traître ! Oh, l’incroyable provocateur !

Ancien directeur de la rédaction de L’Obs et du Figaro, ancien patron et toujours éditorialiste du Point, Franz-Olivier Giesbert (FOG) a cruellement « dérapé », c’est le mot consacré. Ce 9 novembre, dans « C ce soir », sur France 5, Giesbert est invité à parler de son dernier livre Histoire intime de la V ème République.

Il y écrit : « Souvent, quand je me rends à pied à la gare Saint-Charles en passant par la Canebière, j’ai le cœur serré parce que, pendant le trajet, je n’ai entendu personne ou presque parler le français. Qu’est-il arrivé à notre langue ? »

Horreur et tremblements !

« Mais c’est bizarre de dire ça, Franz, intervient Laure Adler. Pourquoi vous écrivez ça ? »
« J’aimerais qu’ils parlent un peu plus français, c’est pas plus grave que ça », se défend Giesbert, piqué au vif.
« Si, si, si », insiste Laure Adler.
« Enfin, je suis heureux à Marseille, j’ai le droit d’écrire, j’ai le droit de poser des questions ! »

D’ailleurs, Zemmour, lorsqu’il voit FOG à la télé, lui dit qu’il est cosmopolite !

« Vous êtes blanc, quoi », poursuit de sa voix grave et traînante le procureur du politiquement correct Laure Adler.
« Bah oui, et alors… », répond FOG, dos au mur.
« Et fier de l’être ! », poursuit Laure Adler. « Il n’y a pas assez de Blancs autour de vous … »

L’obsession raciale d’une certaine gauche culturelle se referme sur FOG.

« J’aime la langue française, j’aime la francophonie, je crois que vous aussi, je ne dis pas qu’il n’y a pas assez de Blancs. »
« Candidatez (sic) à l’Académie française, vous n’entendrez que du français », conseille Laure Adler, avec l’immense mépris pour l’Institut qui caractérise l’élite autoproclamée.
« Je ne suis pas candidat », répond FOG. « J’aime entendre le son de la langue française, c’est normal ! »
« Eh bien, non, ce n’est pas normal », tranche Laure Adler.

Débat surréaliste.

Au fond, autant le dire crûment : l’amour de la langue française participe d’une forme d’amour de la France et cet amour ne passe toujours pas chez Laure Adler, elle aussi écrivain et ancienne patronne de … France Culture ! Avec des défenseurs de cet acabit, notre culture n’a plus besoin d’ennemis. La stupéfaction de FOG en dit long sur le fossé qui sépare une bonne partie des Français de cette avant-garde d’avant qui communie dans un bel élan, derrière les micros des médias publics, dans la détestation de la France, de sa langue et, disons-le, de son peuple.

Ces charmants démolisseurs germanopratins, qui se connaissent tous et ne voient aucune limite à l’expression de leurs lubies, considèrent comme suspect l’amour de la langue française et toute manifestation de cet attachement. Il faut donc aller au bout de ce credo nihiliste, établir la liste des grands auteurs de notre langue qui ont eu le toupet de lui témoigner leur attachement. Nous en oublierons des centaines.

Il nous faut donc évacuer à jamais des programmes et oublier définitivement les livres de Charles d’Orléans, Villon, Christine de Pizan, Rabelais, Du Bellay, Ronsard, Montaigne, La Fontaine, Boileau et son Art poétique, Molière bien sûr, Corneille, La Rochefoucauld et ses Maximes, Madame de La Fayette, Montesquieu, Hugo, Musset, Lamartine, Péguy, Mauriac, Brassens et bien d’autres.

Tous ont peu ou prou chanté l’amour de la France, la douceur et la précision de ses mots. Il convient de réserver un enfer tout spécial aux écrivains d’origine étrangère ou étrangers qui ont eu le toupet d’aimer, eux aussi, notre langue : Senghor, Cioran, Makine aujourd’hui. Autant de traîtres dont il convient d’expurger nos bibliothèques. Et nos livres de classe. C’est déjà fait ou en cours, direz-vous. Pas faux.

À Boulevard Voltaire, nous aimons entendre parler français, nous aimons parler français, nous aimons ceux qui défendent notre langue assaillie. N’en déplaise à Laure Adler et à la télévision publique, jamais en retard d’un coup porté à la France …

Aux frais du contribuable français.

Marc Baudrier pour Boulevard Voltaire.

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6 Réponses à “Laure Adler, figure de proue du wokisme à la française”

  1. France, mère des arts, des armes et des lois,
    Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
    Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
    Je remplis de ton nom les antres et les bois.

    Si tu m’as pour enfant avoué quelquefois,
    Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
    France, France, réponds à ma triste querelle.
    Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.

    Entre les loups cruels j’erre parmi la plaine,
    Je sens venir l’hiver, de qui la froide haleine
    D’une tremblante horreur fait hérisser ma peau.

    Las, tes autres agneaux n’ont faute de pâture,
    Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
    Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.

    Joachim du Bellay

    Il fut un temps où les potaches apprenaient ce poème par coeur. Est ce qu’on enseigne encore la poésie de nos jours ?

    Des arts, des armes et des lois.

    L’art existe t-il encore en France ? J’ai quelques doutes. Nos armes sont forgées en Allemagnes et nos lois sont rédigées dans un sabir informe.

    RIP ( non pas rest in peace, mais requiescat in pace)

    • Oh, je pense que nombre de ses/ces poèmes doivent maintenant être interdits!

      « Vénus »
      […]
      Pris de ma douce ennemie
      Quelques arrhes du plaisir,
      Que sa rigueur me dénie,
      Je t’offre ces beaux oeillets,
      Vénus, je t’offre ces roses,
      Dont les boutons vermeillets
      Imitent les lèvres closes
      Que j’ai baisé par trois fois,
      […]

      ou encore
      « Baiser »
      […]
      Puis, quand s’approche de la tienne
      Ma lèvre, et que si près je suis
      Que la fleur recueillir je puis
      De ton haleine ambroisienne,

      Quand le soupir de ces odeurs
      Où nos deux langues qui se jouent
      Moitement folâtrent et nouent,
      Eventent mes douces ardeurs,

      Il me semble être assis à table
      Avec les dieux, tant je suis heureux,
      Et boire à longs traits savoureux
      Leur doux breuvage délectable.

      […]

      Pire…
      Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil
      Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil
      Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
      Sinon en leur marcher les princes contrefaire,
      Et se vêtir, comme eux, d’un pompeux appareil.

      Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
      S’il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,
      Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
      La lune en plein midi, à minuit le soleil.

      Si quelqu’un devant eux reçoit un bon visage,
      Es le vont caresser, bien qu’ils crèvent de rage
      S’il le reçoit mauvais, ils le montrent au doigt.

      Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
      C’est quand devant le roi, d’un visage hypocrite,
      Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi

      Mais voilà!
      Sonnet 68 :
      « Mais je hais par sur tout un savoir pédantesque. »
      J’imagine Mme Adler hurler de haine contre J du Bellay.!

      • Et que dire de Louise Labé, la belle cordière (1524-1566). Celui-là, on ne l’apprenait pas à l’école !

        Baise m’encor, rebaise-moi et baise ;
        Donne m’en un de tes plus savoureux,
        Donne m’en un de tes plus amoureux :
        Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.

        Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j’apaise,
        En t’en donnant dix autres doucereux.
        Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,
        Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.

        Lors double vie à chacun en suivra.
        Chacun en soi et son ami vivra.
        Permets m’Amour penser quelque folie :

        Toujours suis mal, vivant discrètement,
        Et ne me puis donner contentement
        Si hors de moi ne fais quelque saillie.

  2. pardon, mais vous avez tous tort, la poésie c’est Booba, Black M, enfin le rap quoi … c’est désespérant !

  3. La goche a beaucoup de mal avec notre langue riche en nuance, subtilitées, finesses, elles a toujours preferé les personnes plus simples, et depuis des decennies des prolos qui demolissent notre langue, notre culture que la goche execre.

    Toutes les methodes sont bonnes pour ostraciser notre culture, ils culpabilisent, racisent, mais ne repondent jamais aux arguments qui peuvent leur etre opposés,
    si reponses trop difficiles a trouver, elle y verra du racisme pour eviter toutes reponses mettant en causes leur methodes degueulasses.

    • J’aimais beaucoup le langage imagé des prolos, moi qui ai fréquenté les Halles pendant 25 ans et qui ai habité le faubourg Saint Antoine avant que les bobos le colonise. Je le comprends et le parle.

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