Le complotisme à toutes les sauces !

Publié par le 30 Nov, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le complotisme à toutes les sauces !

La liberté d’expression est en danger !

A votre avis, quelle est la peine qui pourrait être requise par le ministère public contre l’auteur du tweet suivant :

« Une boîte de préservatifs offerte en Afrique,
c’est trois noyés en moins en Méditerranée,
cent mille euros d’économie pour la Caf,
deux cellules de prison libérées
et trois centimètres de banquise préservés.
»

 On n’en croit pas ses yeux quand on apprend que pas moins de 4 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amendes ont été demandés contre Renaud Camus !

L’auteur ne fait-il pas que soulever l’énorme problème écologique que constitue la démographie non maitrisée dans certains pays d’Afrique ?

Un thème honteusement tabou chez nos gauchistes écolos !

Par ailleurs, le déferlement de haine médiatique contre le documentaire Hold-Up, accusé de complotisme, a montré que les médias avaient perdu tout sens de la déontologie de leur métier. Au lieu d’argumenter contre le contenu du documentaire, Ils se contentent de le disqualifier en le traitant de complotiste, alors qu’il exprime aussi de nombreuses vérités.

Dans Le Figaro Magazine, Eric Zemmour dénonce l’utilisation le plus souvent fallacieuse du qualificatif de complotiste par les élites :

Le complotisme, ce mot des élites pour disqualifier toute critique

Il y a une vérité, elle est officielle, et il est interdit de la contester.

Complotisme. C’est le mot qui fâche, qui délégitime, qui tue.

Enfin, qui veut tuer. Qui doit tuer. Complotisme est le mot des élites, le mot des bienpensants, l’arme suprême du politiquement correct lorsqu’il est attaqué, contesté, déconstruit. Le mot qui interdit toute analyse iconoclaste, qui regarde ce qu’il y a derrière le rideau du discours dominant. La frénésie autour du documentaire Hold-Up en est la dernière preuve. Ce documentaire, pourtant, ne mérite ni cet excès d’honneur ni cet excès d’indignité. Trop long, interminable même, il mêle des analyses fouillées, des informations inédites, des témoignages percutants, pour l’englober dans une théorie finaliste: le virus de la Covid-19, fabriqué dans les laboratoires de l’institut Pasteur, avant d’être livré aux Chinois, serait utilisé par les partisans affichés d’un gouvernement mondial (Bill Gates, Jacques Attali, etc.) pour imposer à des populations apeurées la cryptomonnaie, arme suprême du Big Brother de demain.

La thèse ne convainc guère, mais permet à tous les défenseurs de l’ordre sanitaire, à tous les ennemis du docteur Raoult, à tous les thuriféraires du confinement d’occulter les critiques acerbes et fondées de la réaction du gouvernement français à cette épidémie. Le passé du réalisateur – journaliste passionné par la Vierge, mystique lui-même – permet de clouer son cercueil sans rémission: mystique, donc, fou, donc complotiste. Circulez, il n’y a rien à voir.

On connaît la rengaine: le sage montre la lune, l’idiot voit le doigt. Mais l’idiot n’est pas idiot. L’idiot est notre maître et ne veut surtout pas qu’on regarde la lune. L’idiot s’est auto-intronisé il y a longtemps « cercle de la raison » et n’entend pas abdiquer son pouvoir ni sa légitimité.

Il y a une vérité, elle est officielle, et il est interdit de la contester.

Tissu d’erreurs

Pourtant, ce sont ces mêmes élites qui nous ont appris, depuis les campus américains des années 1960, que la vérité était toute subjective, qu’on disait ce qu’on était, et qu’on était d’où on venait, classes sociales naguère et désormais race ou genre. Que la langue ne pouvait être crédible car elle était elle-même un enjeu de combat, que les mots étaient biaisés, qu’ils étaient le produit de la domination de la bourgeoisie, de l’homme blanc, de l’hétérosexuel. Qu’il fallait les retourner, les effacer, les remplacer. Que l’histoire qu’on nous avait apprise était un tissu d’erreurs à ridiculiser ou à délégitimer. Qu’il n’y avait pas de nation, de peuple, de famille, rien que des individus, nomades hors-sol avec des vérités changeantes et subjectives, liquides et floues, comme leur identité et même leur « genre » sexuel.

Nos élites peuvent être contentes d’elles. Elles nous ont bien éduquées. Nous savons déconstruire leur discours. Parfois, on leur prête même des intentions machiavéliennes alors qu’elles ne sont que stupides et dépassées. On les surestime. C’est notre dernière révérence, trace ultime de notre respect disparu.

Eric Zemmour pour Le Figaro Magazine.

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