Le contrôle au faciès est-il justifié par les statistiques ?

Publié par le 11 Déc, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Le contrôle au faciès est-il justifié par les statistiques ?

Parmi les attaques lancées contre les policiers par le président de la République figuraient l’utilisation du vocable violences policières et le contrôle prétendument au faciès.

Concernant le contrôle au faciès, Eric Zemmour a été condamné pour avoir défendu l’idée que puisque les dealers appartenaient en majorité aux ethnies d’Afrique du Nord, il était normal qu’ils soient plus souvent contrôlés que les Blancs dans les quartiers où sévit le trafic de drogues.

Curieusement, les juges n’avaient pas contesté la réalité affirmée par Zemmour mais l’avaient condamné car le dire constituait un appel à la haine raciale !!!

L’interdiction, en France, des statistiques ethniques qui n’empêche pas Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions de déclarer qu’il y a trop de blancs à la télévision, rend très difficile de démontrer une relation entre immigration et délinquance.

Cependant, le site de réinformation Je Réinforme a regroupé dix preuves, selon lui, de la corrélation entre délinquance et immigration.

Voici une synthèse de ces dix preuves :

Preuve 1 : la surreprésentation de la criminalité étrangère selon le Ministère de l’Intérieur

En janvier 2019, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a publié sa 3e édition du bilan statistique « Insécurité et délinquance » pour l’année 2018. C’est une analyse des faits de délinquance enregistrés par la police et la gendarmerie en 2018.

Alors que les étrangers ne représentent que 6 % de la population française, on peut conclure de ces chiffres que les étrangers sont en moyenne :

  • 3 fois plus souvent mis en cause pour homicides que les Français,
  • et 8 fois plus souvent mis en cause pour vols violents sans armes.

Preuve 2 : le pourcentage d’étrangers parmi les mis en causes selon l’ONDRP

Chaque année, l’ONDRP (Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales) publie un rapport annuel. De 2009 à 2013, on trouvait dans ce rapport le pourcentage d’étrangers parmi les mis en cause pour crimes et délits non routiers (hors infractions à la législation pour les étrangers), par la police. Entre 2009 et 2013 la proportion d’étrangers dans les crimes et délits passait de 15,7 % à 20,2 %.

Preuve 3 : l’étude de Hugues Lagrange sur la criminalité par origine ethnique

En 2010, le sociologue Hugues Lagrange publie “Le déni des cultures”, un ouvrage qui jette un pavé dans la mare puisqu’il ose pour une fois étudier le facteur culturel (et non le facteur social inconditionnellement invoqué par la gauche) pour expliquer les problèmes posés par l’immigration et son intégration, notamment la délinquance.

Lagrange a effectué une enquête auprès de plus de 4500 adolescents habitant dans les quartiers sensibles d’Ile-de-France, dans le XVIIIe arrondissement et dans la périphérie de Nantes. Sa conclusion est très claire :

« A statut social égal, les adolescents éduqués dans des familles (originaires de pays) du Sahel sont trois à quatre fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus ».

Preuve 4 : l’étude de Sebastian Roché sur le lien entre immigration et délinquance

L’enquête de délinquance autorapportée conduite en 2000 par M. Sebastian Roché et publiée dans La Revue Internationale de Criminologie apporte également des chiffres sur le sujet de la délinquance des jeunes d’origines étrangère en France :

  • Les jeunes d’origine maghrébine sont presque deux fois plus nombreux que les Français autochtones à commettre plus de dix actes peu graves.
  • Les jeunes d’origine maghrébine sont presque trois fois plus nombreux que les Français autochtones à commettre plus de trois actes graves.
  • 68% des délits peu graves sont commis par des adolescents dont un parent ou les deux sont nés en France.
  • 32% des actes peu graves sont commis par des personnes dont les deux parents sont nés hors de France.
  • 54% des actes graves sont commis par des adolescents dont un ou deux parents sont nés en France.
  • 46% des actes graves sont commis par des jeunes dont les deux parents sont nés hors de France
  • Les jeunes d’origine étrangère ne sont pas l’objet d’un contrôle policier plus fort dès lors qu’on contrôle le nombre de délits commis.

Preuve 5 : l’étude de Roché et Dagnaud sur les dossiers judiciaires dans l’Isère

Selon l’étude menée entre 1985 et 2000 sur les dossiers du tribunal de Grenoble par des chercheurs du CNRS :

  • les Français autochtones sont 2 fois plus victimes de faits graves qu’ils n’en sont les auteurs.
  • Les Africains d’origine (Afrique du Nord et subsaharienne) sont auteurs de faits graves trois fois plus qu’ils n’en sont victimes.

L’étude montre également que 66,5% des mineurs jugés ont un père né à l’étranger (pour 49,8% dans un pays du Maghreb), et 60% ont une mère née à l’étranger.

Notons aussi que selon les études de Roché, l’origine sociale n’explique pas tout. « Certes, 80% des jeunes délinquants d’origine maghrébine ont des parents ouvriers ou employés, souligne-t-il. Mais, à niveau socio-économique équivalent, les enfants d’immigrés sont plus délinquants que les autres. L’échec scolaire et un rapport difficile à l’autorité représentent des facteurs déterminants.»

Preuve 6 : le fichier Canonge sur les statistiques ethniques de la criminalité en France

Le Système de traitement des infractions constatées (STIC) est un fichier de police informatisé français du ministère de l’Intérieur regroupant les informations concernant les auteurs d’infractions interpellés par les services de la police nationale.

On sait qu’en 2006 à Paris, le fichier Canonge comprenait environ 103 000 hommes, dont 29 % de Nord-Africains et 19 % de Noirs, mais seulement 37 % de Blancs. Le lien entre immigration et délinquance est ici très clair.

Preuve 7 : l’origine ethnique des détenus selon l’INSEE 

Une étude publiée par l’INSEE en 2000 pointe notamment du doigt la criminalité maghrébine en France, où près de 40% des détenus avaient un père né à l’étranger ou dans les anciennes colonies, et un quart dans un pays du Maghreb.

Les hommes nés à l’étranger sont également deux fois plus nombreux en prison que dans l’ensemble de la population : 24 % contre 13 %. C’est particulièrement le cas des hommes nés au Maghreb, qui représentent 11,6 % de la population carcérale mais seulement 5,4 % de la population.

Preuve 8 : le pourcentage de détenus musulmans

L’un des chiffres qui fait souvent débat, et qui est lié à la question de le délinquance provenant de l’immigration, est le pourcentage de musulmans parmi les détenus dans les prisons françaises. Un article publié dans le Washington Post en 2008 estimait que “60% à 70%” des détenus étaient musulmans en France. Ce chiffre était repris la même année par Le Monde dans un article.

Le sociologue Farhad Khosrokhavar avançait des chiffres du même ordre de grandeur dans son ouvrage “L’islam dans les prisons” paru en 2004. On pouvait y lire que dans les prisons françaises, le taux de prisonniers musulmans dépassait souvent les 50 %, avoisinant parfois les 70 %, voire les 80 % dans les prisons proches des banlieues”.

Preuve 9 : le pourcentage de détenus étrangers

Une autre preuve du lien entre immigration et délinquance est le nombre de détenus de nationalité étrangère en France. Les données du ministère de la Justice révèlent que 22 % des détenus sont étrangers. 

Parmi eux, quatre pays d’origine rassemblent 42 % de l’ensemble des ressortissants étrangers. Il s’agit de l’Algérie (1954 détenus), du Maroc (1895), de la Roumanie (1496) et de la Tunisie (1102).

Preuve 10 : les viols à Paris selon l’ONDRP

L’étude intitulée “Les viols commis à Paris en 2013 et 2014 et enregistrés par les services de police”, effectuée par l’ONDRP, porte sur sur un échantillon de 688 viols commis dans la capitale et qui ont fait l’objet d’une plainte. Parmi les mis en cause dans les affaires de viols sur majeurs dont la nationalité est connue, 52 % sont de nationalité étrangère.

Concernant les viols sur mineurs, la part d’étrangers est de 22 %. Ces pourcentages considérables sont à comparer avec la part de la population de nationalité étrangère en France, qui est de 6 % !

Pour finir, notons que selon l’étude du psychiatre Patrice Huerre publiée au début des années 2000, 72 % des « tournantes » en France sont commis par des violeurs d’origine maghrébine ou subsaharienne. Pour la question de l’appartenance ethnique des familles, 52 % sont originaires des pays du Maghreb, 20 % d’Afrique Noire, le restant des sujets étant issu de familles d’origine française.

Conclusion

Qu’il s’agisse des étrangers, des immigrés ou des fils d’immigrés, qu’il s’agisse des crimes, des viols, des actes peu graves ou des vols, le lien entre délinquance et immigration est mis en lumière par de multiples preuves. 

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