Le dernier tango à Sciences Po Paris

Publié par le 13 Déc, 2022 dans Blog | 1 commentaire

Le dernier tango à Sciences Po Paris

Quittons la basse politique que nous sert Macron à coup de 49-3 et de réforme des retraites repoussée après la trêve des confiseurs pour un moment de détente …

Oublions un moment la guerre en Ukraine, l’électricité rare et chère et la peur de la neuvième vague de covid que tente de nous transmettre le gouvernement et les
« covidistes enfermistes » …

Avec l’humour de Gaspard Proust :

Il existait autrefois une émission qui passait sur MTV et qui s’appelait Jackass. Le principe en était simple : des jeunes crétins téméraires se filmaient en train de faire des trucs complètement débiles. Par bonheur, la jeunesse étant un mouvement perpétuel jamais à court d’idées, ce qu’on a perdu avec Jackass, on l’a retrouvé avec Sciences-Po Paris. Il paraît que la jeunesse a besoin de rêver et que plus une idée est stupide, plus elle est susceptible de combler ce rêve.

A une époque, les jeunes rêvaient d’être trotskistes. On pensait avoir atteint là le plafond de verre séparant l’élan imbécile provisoire du déficit cognitif incurable. On se trompait. Le wokisme ferait passer le trotskisme pour un bayrouisme sous Prozac.

Ainsi, à Sciences-Po Paris, la prof de tango a été mise au ban parce qu’au lieu d’utiliser les termes « leader » et « follower », elle a préféré les mots « homme » et « femme» On passera sur la préférence pour l’anglicisme plutôt que pour le français, il y a plus grave.

 

Cette prof a eu le culot d’émettre l’audacieuse hypothèse qu’un porté était plus gracieux lorsque c’est l’homme qui soulevait la femme que l’inverse. Il ne manquait plus qu’elle fasse l’aveu que, dans le tango, c’est principalement l’homme qui mène la danse et on aurait flirté avec l’apologie de crimes contre l’humanité. Il n’en fallait évidemment pas plus pour que plusieurs petits chatons ébouriffés par ce fascisme de la dandine de hanches sous bandonéon aillent se plaindre auprès de la direction et que celle-ci ne réagisse fissa en écartant la prof à coups de communiqués pondus dans cette lumineuse tourista verbale qu’on appelle l’écriture inclusive. Qui n’a jamais vécu un « mégenrage » peut-il vraiment prétendre avoir souffert un jour ?

À cette heure, nos pensées vont bien sûr aux victimes de cet Amin Dada de la lambada pour dépressifs sur parquets cirés. Ont-elles été mises à l’abri ? Une cellule d’aide psychologique a-t-elle été mise en place ? La « future élite républicaine osera-t-elle un jour regarder Dirty Dancing ou Grease sans se rouler en boule ? Après l’homme aux os de verre, on vient de découvrir la maladie du jeune adulte au cerveau en sucre. Un Téléthon pour ces gens est à mettre en place d’urgence. On ne peut rester les bras croisés face à ces enfants bulles dotés d’un système immunitaire si démuni face à la bêtise. Vite, trois sous dans une cagnotte qui permettrait à la recherche de trouver moyen de transplanter quelques points de QI dans ces esprits à la dérive ! On cherche des parrains et des sponsors ! Si tu es fabricant de guimauve ou de serpillières, on t’attend avec impatience !

Prenons un peu de recul. Il y a trois ans de cela, lorsqu’on m’a demandé de réécrire le texte du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, juste avant que l’orchestre n’attaque le morceau Pianistes, je disais ceci au public: « Douloureux métier que celui de pianiste … De gros défis l’attendent. Pour ne froisser personne, devra-t-il à terme taper sur autant de touches noires que de touches blanches ou au contraire, pour expier un passé sinistre, ne taper que sur des touches blanches ? Et je ne parle même pas du rythme :

si une blanche vaut deux noires mais une ronde vaut deux blanches, est-ce à dire qu’une personne en surpoids vaut plus que quatre noires ? 

En général, les gens riaient de bon cœur à ces saillies. Ils avaient peut-être tort. On se consolera avec cette lueur d’espoir : le ministre de l’Éducation a prévenu que les élèves n’auraient pas cours en cas de coupure de courant.

On prie pour que cela touche en priorité Sciences-Po Paris.

Qui eut cru qu’au XXIe siècle on retrouverait un peu de lumière en l’éteignant aux bons endroits ?

Respectueusement.

Gaspard Proust.

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Une réponse à “Le dernier tango à Sciences Po Paris”

  1. science po, le commencement de l’asile psychiatrique grace a une debilitée toujours presente depuis les pseudo bien pensance..

    C’est par les jeunes idiots que les sociétés sont detruites.

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