Le scandale des statistiques ethniques interdites

Publié par le 18 Mar, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Le scandale des statistiques ethniques interdites

Haro sur la théorie du Grand Remplacement !

A gauche et dans les médias, on affirme que le Grand remplacement, théorisé par Camus Renaud, n’est qu’un fantasme !

Les personnalités  qui osent en parler, comme Eric Zemmour, sont disqualifiées et stigmatisées !

Mais sur quelles statistiques s’appuient les détracteurs de cette théorie pour afficher une telle assurance ?

Sur aucune puisqu’en France, les statistiques ethniques sont interdites !

Mais ces mêmes détracteurs se permettent, à l’occasion, de trouver qu’il y a « trop de blancs de plus de 50 ans à la télévision » (dixit Delphine Ernotte) et de demander qu’on mette en place des quotas pour favoriser les minorités visibles dans les médias.

Quand l’ouvrage de Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’IFOP, note que la proportion de prénoms arabo-musulmans, tels que Mohamed ou Fatima, en France est passée de 2 % à … 18 % en seulement 10 ans, cette gauche qui a bloqué tout débat sur l’immigration depuis des décennies, et ces médias bien-pensants, n’en tirent aucune conclusion !

J’ai même entendu un intervenant noter que le prénom Kevin avait été également largement choisi à cause des séries télévisées américaines et en conclure que le choix du prénom Mohamed tenait plus d’une mode que d’un aspect religieux !!!

C’est donc, dans un parti pris évident, que la gauche s’oppose à tout recensement de l’origine des personnes vivant en France. Oui c’est bien une politique de l’autruche qui est pratiquée en France et c’est une honte de noter qu’aucun gouvernement de droite n’a eu le courage de mettre en place des statistiques ethniques telles qu’elles existent dans de nombreux pays démocratiques.

La Lettre patriote publie cette semaine un texte de la journaliste d’Europe 1 Géraldine Woessner, spécialisée dans la vérification des faits, texte dans lequel elle milite pour l’autorisation des statistiques ethniques :

Le « remplacement » de populations n’a rien de fantasmatique

C’est insupportable. Si les mots on un sens, celui de « théorie » du grand remplacement est particulièrement mal choisi. Petit thread à l’attention des apprentis-combattants de la droite-extrême et des populismes.

La « théorie du Grand Remplacement » n’est PAS une « théorie » : c’est une PEUR, qui s’appuie sur des éléments concrets, que nous fournissent les pays qui, contrairement à la France, tiennent des statistiques ethniques….

Le « remplacement » de populations n’a rien de fantasmatique : il est advenu dans maintes villes des USA ou du Canada, où les Latinos sont maintenant majoritaires, et nos grands médias s’en sont fait l’écho, ici, ou ici.

Ce n’est pas un mal : c’est un FAIT. Dicté par la science démographique, avec lequel il faut composer. Il explique en partie l’élection de Donald Trump. Parfois, on sait l’affronter avec sang-froid et pragmatisme. On en débat ouvertement. On discute des politiques à conduire…

Le fait que des extrêmes aient repris ce concept n’y change rien: JE ne crois PAS qu’un pouvoir «remplaciste» œuvre pour m’imposer un ordre «mondialiste». Je ne crois PAS à la supériorité d’une race sur une autre. Mais si la pression démographique m’inquiète… #CestGraveDocteur ?

En France, on ne débat PAS. RIEN. On préfère NIER les taux de natalité plus élevés de populations allogènes, au motif que la République, très forte, serait capable d’intégrer chacun dans son grand creuset laïc et républicain…

Tant pis si ça ne marche pas. On fera semblant que si.

Et ceux qui ont “peur”, parce qu’ils voient les populations changer autour d’eux, qu’ils doutent de la volonté de l’ État d’imposer ses standards, seront vilipendés.

Votre peur ? « Un fantasme. Une théorie ».

Cet argumentaire, en plus d’être absurde, est d’une violence inouïe. UN sentiment, par définition, ne peut être une « théorie. » Si autant de gens, en France, en GB, en Allemagne, en Hongrie … sentent leur « identité culturelle » menacée et le disent, QUI sommes-nous pour décréter que leur ressenti ne vaut rien? Ne devrions-nous pas, plutôt, entendre leurs craintes et tâcher d’y répondre?

Si nous sommes sûrs que ce risque de « grand Remplacement » est un fantasme, ne devons-nous pas apaiser aves des études basées sur des données fiables ?

Nous sommes tellement habitués à contempler l’UE marcher sur la tête et s’autodétruire, que nous ne songeons même plus à exiger d’elle qu’elle se dote des instruments de sa survie. Des outils, une recherche, une prospective intelligentes. Des instruments statistiques signifiants.

A défaut, et vu le niveau du débat, marqué de haines, de rancunes, d’amalgames, je redoute que tout cela finisse dans un bain de sang … Je pèse mes mots.

Il n’est jamais trop tard pour s’ausculter, pour faire Nation. Je veux savoir QUI sont mes frères, ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient, ce qu’ils espèrent.

Des statistiques ethniques me donneraient l’occasion de partager leurs vues. De comprendre. De connaître.

Leur absence est un voile, une insulte à l’avenir, terreau de l’outrance.
Un blanc-seing pour tous les extrêmes.

Géraldine Woessner pour la Lettre patriote.

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