Le ZAN, le cheval de Troie de la décroissance !

Publié par le 14 Oct, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Le ZAN, le cheval de Troie de la décroissance !

Les écolos avancent masqués !

Ils savent, pour la plupart, que la transition écologique ou énergétique est une vue de l’esprit qui ne peut pas se réaliser pratiquement, sauf …

… Sauf à appliquer le principe de base
qu’ils vous cachent : la décroissance !

Ils sont persuadés que seule la décroissance peut sauver la planète. Car c’est la planète qui les préoccupe pas les êtres humains qui la peuplent !

On comprend le fait qu’il cache leur projet qui entrainerait une baisse drastique de notre niveau de vie, une explosion du chômage car on produit moins quand on consomme moins !

Le lobby écolo est très puissant. Il parvient à ses fins en faisant pression sur les gouvernements et les parlements, aussi bien en France qu’en Europe. Beaucoup de lois, de règlements, de normes émanent de leur lobby.

Parmi ces lois votées, souvent en catimini, et surtout sans étude d’impact sur l’économie, il en est une qui prouve que la décroissance est au coeur de leur idéologie.

Il s’agit du ZAN : pour Zéro Artificialisation Nette !

En gros, il s’agit d’arrêter l’artificialisation des sols, c’est à dire de stopper la construction de nouvelles habitations, de nouveaux immeubles, de magasins, d’usines, etc …

La Sélection du Jour a choisi de traiter ce sujet à partir du combat que mène Laurent Wauquiez dans sa région :

Quand Wauquiez le lion s’attaque au Zan

Nous sommes tous des enfants du béton – qui rêvons de verdure et d’espace.

Ce sentiment est si fort que le rat des villes fait peu de cas de ce que vit et veut le rat des champs. De là-haut, à Paris, le premier impose sa loi au second. Via le Parlement et la norme écologique, ce sera l’authenticité ou rien. N’oublions pas qu’un député ne représente pas sa circonscription mais la nation tout entière à lui tout seul.

Le centralisme jacobin – et son opposé la société subsidiaire – seront-ils au cœur de la présidentielle de 2027 ?

Une révolte girondine gronderait-elle à droite ? Le 3 octobre à Paris, David Lisnard, pétulant maire de Cannes, avouait qu’il  « adore la compétition ». Le président LR de l’influente Association des maires de France (AMF) inaugurait le siège national de son mouvement Nouvelle Energie, rue des Entrepreneurs, forcément.

Le même jour à Valence, son rival putatif Laurent Wauquiez promettait  « un grand succès collectif »  en 2027.

Ses partisans lui reprochaient une excessive discrétion médiatique. Taxé de  « petit bras »  par Nicolas Sarkozy, le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes avait besoin d’un bras de fer pour lancer sa campagne, et non d’une inauguration de permanence électorale. Cette piste médiatique, il l’emprunta dès le 30 septembre à l’Alpe d’Huez (Isère), sous les vivats de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) réunis en congrès. Histoire de tracer Lisnard sur son fief.

Wauquiez y annonça la sortie de sa région du dispositif « zéro artificialisation nette »  (ZAN) des sols prévu par la Loi Climat et Résilience.

Ce texte de 2021 confie aux régions la tâche de réduire la bétonisation des terres de moitié en dix ans, jusqu’à atteindre le « zéro artificialisation nette » à l’horizon 2050. L’Auvergnat le dit sans façon : il s’agit d’une loi  « ruralicide ».  « Mettre sous cloche les décisions des permis de construire (…), cela signifie qu’on s’interdit toute forme d’avenir », plaida-t-il. La bête politique n’est pas dénuée d’arrière-pensée : elle drague les villages de sa région qui, comme le fromage de la truffade, firent couler la vague RN dans la poêle des urnes, aux dépens de la droite « classique ».

S’attaquer au ZAN, c’est aussi s’attaquer aux ânes.

Aux âneries bureaucratiques. Ou plutôt aux vaches, les belles Salers du Cézallier ou du Cantal. Car  « les vaches sacrées font les meilleurs hamburgers », disait le journaliste Mark Twain. Or Wauquiez, à l’Alpe-d’Huez, se tailla deux steaks dans le bovin de la pensée dominante : le premier, c’est la  « technocratie administrative consistant à appliquer une même règle de façon très uniforme sur l’ensemble du territoire ». Pour être franc, Wauquiez avait accepté de collaborer au SRADETT, le doux « Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires », Kriegsspiel de la guerre au béton. Mais l’élu avait estimé que la nouvelle loi adoptée en juillet était  « venue modifier les règles du jeu », notamment sur certains quotas de zones constructibles restant à préciser. Son brusque retrait vise donc à renvoyer l’exécutif à sa copie, ce que d’ailleurs le Conseil d’Etat vient de faire en censurant une partie d’un des décrets d’application qui, là aussi, manquait de précision.

Inutile de dire que le geste de Wauquiez ressemble à une gifle.

Ses propos lui valurent d’être qualifié de  « profondément populiste »  par la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, Sarah El Hairy (MoDem), le porte-parole du gouvernement Olivier Véran allant jusqu’à désirer des  « sanctions »  contre le baron récalcitrant.

L’autre vache sacrée que l’Auvergnat s’offre sur un plateau médiatique, c’est l’extrémisme vert.

Tout ce qui vient de la ville est permis au nom de l’écologie. Le nordiste Xavier Bertrand en fait aussi les frais dans sa jacquerie anti-éolienne, le tribunal administratif de Lille ayant jugé insuffisant son programme de production d’énergie verte. L’affaire est en appel. Il n’est pas concevable, cependant, que Bertrand ou Wauquiez contournent la loi.

Après, le ZAN est-il  « ruralicide »  ?

Pour les experts, la loi ne fait pas assez la différence entre des métropoles qui ont beaucoup construit et des communes qui ne vont plus pouvoir se développer. C’est un peu comme les pays du Nord interdisant aux pays du Sud d’accéder au même mode de consommation. Les disparités sont fortes : 65 % des espaces naturels consommés sont destinés à l’habitation, principalement en bordure des métropoles et sur le littoral. 5 % des communes sont responsables de 38 % de la consommation d’espace.

Mais aussi 61 % des surfaces consommées se situent dans des zones sans tension immobilière.

La ruralité est donc l’espace plus affecté par la bétonisation. Wauquiez ne peut pas faire comme si des lotissements ne défiguraient pas les campagnes. On gagnerait à réconcilier écologie, patrimoine et esthétisme. Les pierres plutôt que le béton. C’est moins le permis de construire qui est en cause que celui de bien construire.

Louis Daufresne pour La Sélection du Jour.

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Une réponse à “Le ZAN, le cheval de Troie de la décroissance !”

  1. On le voit aussi par les restrictions des services publics,
    les greves qui reduisent le niveau de vie des gens,
    les apnnes de courant frequant…

    Tout ceci pour habituer les gens a s’appauvrir sous toutes les formes de l’existence.

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