Oui, Catherine Nay a raison, l’emprise du lobby LGBT dans la société, que ce soit au niveau national ou à celui de l’Europe devient lourd, très lourd !
Les démocrates que nous sommes – même les hétéros ! – refusent toute discrimination politique, religieuse, raciale ou fonction des orientations sexuelles.
Nous sommes prêts a faire tous les efforts de « tolérance » nécessaires mais nous refusons qu’une orientation sexuelle marginale (statistiquement) nous soit imposée comme modèle. Pire, nous défendons le modèle « hétéro » attaqué de toute part et qualifié en permanence de patriarcat oppressant pour les femmes.
Jusqu’à preuve du contraire, l’hétérosexualité est ce que la nature a trouvé de mieux pour pérenniser la race humaine. Alors qu’on nous permette de défendre son modèle !
Je relaye aujourd’hui cet édito de Catherine Nay publié dans Valeurs actuelles. Je le trouve pertinent et équilibré :
Viktor Orbán est accusé de ne pas respecter les “valeurs” européennes. Cette crise révèle surtout la scission de l’Union entre les pays libéraux et les autres.
Le refus de l’UEFA d’illuminer le stade de Munich aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT lors du match Allemagne-Hongrie a déclenché une sacrée polémique. L’UEFA, qui se prétend apolitique, semblait donner raison au président hongrois, lequel, mi-juin, a fait voter une loi interdisant la promotion de la représentation de l’homosexualité, du changement de sexe, de l’identité de genre aux moins de 18 ans. Cinq mille personnes avaient défilé dans les rues de Budapest. Les joueurs ont mal réagi. Devant l’ampleur des critiques, Charles Michel, président du Conseil européen, a mis la question à l’ordre du jour. Avant la réunion à Bruxelles, 17 pays cosignaient un texte pour s’inquiéter : la loi hongroise contrevient aux valeurs du traité européen. Lors du dîner, pendant plus de deux heures, Viktor Orbán s’est trouvé en position d’accusé. L’échange portait sur le fond. On était aussi dans l’émotionnel. Le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, homosexuel, marié, a raconté les souffrances de sa jeunesse : le rejet de sa mère parce qu’il était homosexuel. « Tu n’étais pas comme ça, Viktor, il y a six ans. Tu m’avais très bien accueilli chez toi avec mon mari. » Le Néerlandais Mark Rutte, un célibataire, a même demandé à Orbán de quitter l’Union. Il a été le seul. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a qualifié cette loi de “honteuse”. La Commission a été chargée de vérifier si celle-ci est conforme au traité et aux règles du marché intérieur.
Emmanuel Macron a pris de la hauteur en expliquant que cette loi n’était pas la faute d’Orbán, mais, selon lui, de la dérive “illibérale” (un mot qu’il adore et qui veut dire “antidémocratique”) des populations des pays postcommunistes. Ce serait donc aux Européens d’amener ces pays à évoluer. « Si on exclut tout de suite, dès qu’on a un problème, on diffracte » (traduction, on casse l’Europe). Il refuse aussi les sanctions financières. Face à ses juges, Orbán ne s’est pas démonté. Il a expliqué que c’était une loi qui permettait aux parents de faire l’éducation de leurs enfants comme ils l’entendent ; en avançant que les homosexuels étaient très mal traités du temps des communistes. En réalité, l’homosexualité a été légalisée en Hongrie en 1961 et l’union civile des homosexuels adoptée en 1996. Avec l’arrivée d’Orbán, une nouvelle Constitution a été votée. Elle stipule que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme. En 2020, on a interdit l’adoption pour les couples homosexuels. Le plus “comique” est que l’un des rédacteurs du texte, le député européen hongrois József Szájer, a dû démissionner en décembre pour avoir participé à Bruxelles, en plein Covid, à une orgie gay avec 25 hommes, parmi lesquels beaucoup de diplomates. On a trouvé de l’ecstasy dans son sac. Il est marié à la présidente de la Cour constitutionnelle hongroise… Viktor Orbán prépare déjà les élections de 2022. Il est menacé par un parti très extrême, très anti-LGBT. Cette crise démontre surtout que l’Europe est scindée en deux : 17 pays libéraux et les autres. En Pologne, l’homophobie est l’axe central des campagnes politiques. Une centaine de lieux s’affichent “LGBT-free zone” . L’Europe l’a condamnée. En paroles !
Yannick Jadot, député vert européen, a réclamé chez Bourdin des sanctions contre la Hongrie. Pour avoir dit qu’il n’était pas d’accord avec Alice Coffin, élue parisienne verte, auteur du livre le Génie lesbien, qui refuse de lire des livres écrits par des hommes, ou d’écouter de la musique faite par eux, il s’était pris une volée de bois vert par Julien Bayou et l’Association des journalistes LGBTI. Prudence, donc, s’il veut être investi à la présidentielle. Longtemps, on a ignoré les souffrances des homosexuels. Ce silence était oppressant. Heureusement, les choses ont changé. En parler, c’est aller sur le chemin du respect de l’autre et surtout du bien-vivre ensemble. Aujourd’hui, on est passé du secret regrettable à une exhibition qui devient gênante. Celles et ceux qui prônent leurs différences au nom de l’humanisme et du droit des minorités exercent sur les autres des pressions envahissantes, culpabilisantes, qui risquent d’engendrer des rejets très forts. Tendez l’oreille, on perçoit déjà un très net ras-le-bol.
Catherine Nay pour Valeurs actuelles.
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4 Réponses à “L’emprise LGBT, par Catherine Nay”
Même chose pour les indigénistes et autres idéologies gauchiardes c’est contreproductif. Ces outrances finissent par rendre les gens racistes et homophobes tant la pression culpabilisante est insupportable. Bon nombre d’homosexuels ne se reconnaissent pas du tout dans le mouvement LGBT et veulent vivre tranquillement sans ces revendications contre nature car même avec PMA voire GPA il faut bien des ovocytes féminins et du sperme masculin les lesbiennes ou les gays ne pourraient procréer sans cela. Même chose pour l’immigration ce sont les revendications islamistes du port du voile du burkini, du halal, et l’envahissement de l’espace public qui rendent les gens islamophobes
Le bien-vivre ensemble mis a toute les sauces… Encore du bla bla pour ne pas dire qu’il y a un totalitarisme des ultra minorité ….
De plus ces minorité impose par un chantage, aux niveau finance, un taux d’interets beaucoup plus faible pour la dette, pour pousser les nations a leurs ideologies, sinon le taux d’interet de remboursement de la dette se releve.
Au temps de Normal 1 er, le taux d’interets etait plus elevé, en sigant la « regle d’or » celui ci est tombé a presque rien, mais en contrepartie,
une propagande envahissante sous toutes les formes pour les homos est apparu dans les ecrans, c’est la contre partie de l’abaissement du taux d’interet de remboursement de la dette.
De meme,
les etats africains se plaignent aussi de ce chantage, leuirs dettes sont annulées mais en contrepartie, ils doivent ceder sur les valeurs pour que les homos soient mises en valeurs comme partout dans le monde…
Ils semble bien qu’une emprise « homos » de niveau mondial jouent a demolir les valeurs des nations pour imposer a l’aide d’effacement de la dette, ou d’affaiblissement du taux de remboursement des interets de la dette, une ideologie fustigeant la normalité !
Oui bah si Orban n’est pas homophobe, je suis le pape.
Donc pour vous, quand on refuse la propagande LGBT dans les écoles, on est homophobe !