Les journalistes n’ont décidément aucune décence !

Publié par le 13 Juil, 2023 dans Blog | 5 commentaires

Les journalistes n’ont décidément aucune décence  !

Vous regardez CNews ? Vous êtes un facho !

Vous écoutez Europe 1 ? Vous êtes d’extrême droite !

Vous lisez Valeurs actuelles ? Vous êtes limite néo-nazi !

Moi qui regarde, écoute ou lit les trois médias, et qui tient un blog qui se dit fier d’être de droite, qui suis-je ?

Quand on note que deux ministres de Macron, Pap Ndiaye et Rima Abdul-Malak, qui représentent l’Education et la culture, se permettent de stigmatiser et de menacer ces médias, on peut s’inquiéter du niveau de la démocratie macronienne !

Les journalistes aussi se montrent toujours plus agressifs avec les politiques du Rassemblement national ou de Reconquête! qu’avec ceux de la France Insoumise ! Léa Salamé et Apolline de Malherbe en sont les exemples les plus frappants !

Mais très récemment, des journalistes sont descendus encore plus bas dans l’indignité. C’est ce que nous rapporte Gabrielle Cluzel dans cet article de Boulevard Voltaire :

Que la famille d’Émile soit de droite ou de gauche, quelle différence ?

Depuis samedi, date à laquelle le petit garçon de deux ans et demi a échappé à la surveillance de ses grands-parents, la France tremble pour Émile, en même temps qu’elle pleure et espère envers et contre tout avec sa famille. La presse suit donc avec beaucoup d’attention les points de situation du procureur et du préfet. Le climat y est lourd, la parole, grave, les questions des journalistes sont pesées. Pourtant de la forêt de micros tendus devant le procureur ce mardi 11 juillet,  fuse une voix féminine, avec cette question surréaliste :

Le passé militant d’extrême-droite des parents, est-ce qu’il est étudié ?

Que sous-entend cette interrogation ? Quel est le rapport ? En quoi cela change-t-il la donne  ?

Il est une catégorie de population, celle qui est étiquetée « d’extrême-droite », avec laquelle tout est permis. L’indécence, l’inhumanité, le cynisme, la provocation … Les pauvres parents essuient déjà sur les réseaux sociaux mille reproches ridicules : faut-il ne jamais eu avoir d’enfants pour ignorer que l’âge de ce bébé – entre le début où il commence à marcher et l’entrée à l’école – est celui de tous les dangers : grisés par leur autonomie mais inconscients des dangers, ces tout petits font souvent des frayeurs à ceux qui les gardent. En plus de ces donneurs de leçons, il y a les détectives du dimanche : ils savent qui est le coupable, le maire, le voisin tel membre de la famille vu à la télé, et péremptoirement jugé « pas net », comme si jeter ainsi l’opprobre n’avait pas plus d’importance que miser sur le Colonel Moutarde dans une partie de Cluedo.

Il ne s’agit habituellement que d’anonymes. On trouve quand même dans le lot… Ségolène Royal. Celle-ci, dans un tweet supprimé depuis, s’agace, telle Marguerite Duras dans l’affaire Grégory, que « la mère » ait été « auditionnée » si tard, pointe du doigt  « le père au profil très inquiétant » évoque une « vengeance familiale ». Comment une mère de famille nombreuse, ancienne ministre et candidate à la présidence de République, peut-elle porter un jugement téméraire avec une telle légèreté quand les « vrais » enquêteurs au plus près du terrain, eux, n’écartent bien sûr aucune hypothèse – car tout est possible – mais s’astreignent à un devoir de réserve ?

Mais les journalistes professionnels valent-ils mieux ?

Déjà, comme le relevait dans ces colonnes Sabine de Villeroché, le journal L’Indépendant n’a pu résister à la tentation d’un titre racoleur, bricolé à partir d’une citation tronquée, glanée de façon hasardeuse, faisant passer Marie S., la mère du petit garçon disparu, pour une illuminée. Il est vrai qu’être catholique et appeler à prier dans l’adversité, faire en sus partie d’une fratrie de dix enfants qui, l’été, organise des concerts dans son église, intrigue voire dérange. Quant à cette journaliste, dont le média n’a pas été identifié, elle n’a pas hésité à se faire l’écho d’obscurs militants d’ultra-gauche écumeurs de réseaux sociaux : Colomban S., le père d’Émile, se serait présenté pour Reconquête!, aurait fait partie du groupe Bastion social dissout il y a quelques années. Et alors ? S’il avait été élu UDI, militant EELV ou même antifa, quelle différence ? Ce n’est pas de politique dont il s’agit mais de la disparition d’un bébé.« Le pedigree raciste et intégriste de la famille est évidemment une piste d’enquête », justifie un certain Anthony, comédien et metteur en scène, sur Twitter. C’est ce que l’on appelle sans doute le Camp du Bien.  « Vous n’aurez pas ma haine », c’est bon pour les terroristes.

Pour les parents d’Émile, ce sera « Vous n’aurez pas ma pitié ». Coupables. Forcément coupables.

Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.

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5 Réponses à “Les journalistes n’ont décidément aucune décence !”

  1. lorsque ma fille de 3 ans est partie sur le chemin pour
    aller chercher sa maman (j’étais partie faire mes courses on habitait à 9 kms de la petite ville il fallait alors prendre sa voiture) elle était gardée par mes parents qui avait leur petit studio accolé à notre maison
    ils s’aperçurent vite de son absence et c’est notre voisin fermier qui la trouva sur la route et la ramena
    alors l’angoisse pour les parents de ce petit et la bêtise que l’on peut lire cela me met hors de moi

  2. Le bébé était de la graine de facho, donc pas une grande perte, contrairement à Nahel.

    • et en plus il est blond!
      Une pensée pour lui et sa famille, on garde toujours l’espoir, une personne en mal d’enfant qui ne lui fera aucun mal.

  3. Ce genre de question de la journaliste denuée totalement de sentiment pour parler ainsi, est de la nature du pervers narcissique dont vous pouvez savoir dans des videos ce que c’est que ce genre de personne.

    Et ils sont nombreux…
    ce qui explique le niveau de bassesse actuel des medias, entre autre…et…de la politique.

  4. Le niveau du canniveau, de l’egout est une norme habituelle chez les journaleux, sauf certains…

    Plus c’est a goche, plus le niveau de l’egout s’approche ou est largement depassé.

    Ces journaleux frôlent une sorte de folie, d’hysterie debilo gocho.

    En france la maladie de debile mental devient une norme chez les gochistes.

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