Les juives violées n’intéressent pas les néoféministes !

Publié par le 11 Déc, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Les juives violées n’intéressent pas les néoféministes !

Il est curieux de constater que beaucoup d’organisations se réclamant de la gauche ont oublié d’où elles viennent et quelles étaient leurs vocations et leurs objectifs initiaux :

Les socialistes, eux-mêmes, ont abandonné la classe ouvrière qu’ils étaient censés défendre et, par pur électoralisme, ne soutiennent que les minorités ethniques et sexuelles ! Ont-ils oublié Jean Jaurès et Jules Ferry ?

Les écologistes, aujourd’hui, parlent de tout  … sauf d’écologie ! Défenseurs acharnés du wokisme, ils s’occupent plus du transgenrisme et de la défense des migrants que de l’avenir de la planète.

Mais on atteint le pire, sans conteste, avec les néoféministes qui ne s’intéressent aux violences faites aux femmes que si l’agresseur est blanc et la victime racisée !

A la règle :

Le racisme anti-blanc n’existe pas !

Il faudra désormais ajouter :

Le viol d’une blanche par un racisé n’existe pas !

On l’avait vu, en 2015, avec les multiples viols qu’avaient fait subir les migrants aux habitantes de Cologne qui avaient laissé de marbre les néoféministes françaises !

Les agresseurs n’avaient pas la bonne couleur !

Aujourd’hui, c’est bien plus grave avec les viols et les tortures abominables infligées à de jeunes femmes juives par les terroristes du Hamas !

Stéphane Buffetaut s’en émeut dans cet article de Boulevard Voltaire :

Femmes violées par le Hamas : un assourdissant silence !

Les femmes israéliennes victimes du Hamas ont subi les pires atrocités, viols, mutilations, assassinats. Et les associations féministes, ordinairement si promptes à réagir, sont généralement restées muettes. Même mutisme de l’ONU, de ses agences, du « monde intellectuel », des sportifs vedettes ou des gens de spectacle !

Comme s’il y avait de bonnes et de mauvaises victimes et de bons et de mauvais bourreaux.

Seuls les journalistes et les chroniqueurs qui refusent l’asservissement idéologique ont souligné cet état de fait et condamné le « deux poids, deux mesures ». C’est bien mais c’est insuffisant, car ce que l’on nomme le « deux poids, deux mesures » n’est pas qu’un aveuglement idéologique.

C’est le résultat d’un choix révolutionnaire parfaitement conscient.

Pour les marxistes-léninistes et leurs émules, il est légitime de tuer « l’ennemi de classe », de l’humilier, d’en dégrader l’humanité. Lénine était d’une clarté absolue sur le sujet, lui qui réclamait « une impitoyable terreur de masse » et qui voulait « nettoyer la terre russe de tous les insectes nuisibles », « ces insectes qui se défendent en répandant un fluide nauséabond ». Dans une lettre au commissaire du peuple à la justice Koursky, il expose :

La justice ne doit pas supprimer la terreur mais la fonder et la légitimer en principe, clairement, sans faux-fuyants ni ornements.

En  1922, lors de la terrible famine qui fit six millions de morts, alors que le clergé orthodoxe tentait de secourir le peuple il écrit, dans une directive au politburo :

Plus le nombre de représentants du clergé réactionnaire et de la bourgeoisie réactionnaire passés par les armes sera important, et mieux ce sera pour nous.

L’élimination de « l’ennemi de classe » est donc légitime, salutaire. Il s’inspire au demeurant de la terreur jacobine comme l’exprime un article de la Pravda (n°75) du 7 juin 1917 : «

L’exemple des Jacobins est riche d’enseignements. Il n’a pas vieilli mais il faut l’appliquer à la classe révolutionnaire du XX ème siècle, aux ouvriers et aux semi prolétaires.

Ce rappel éclaire le mutisme de bien des ONG, de l’ONU et de ses agences sur les violences abjectes faites aux femmes israéliennes.

Ces organismes sont imbibés de wokisme qui est devenu leur grille de lecture du monde.

Or, au fond, qu’est-ce que le wokisme ?  

Le recyclage de la vieille dialectique marxiste léniniste de l’exploitant et de l’exploité, du dominant et du dominé augmentée de la haine de soi développée par certains idéologues occidentaux. Sur le plan interne ceux-ci ont trouvé dans les minorités un substitut à un prolétariat dont la force révolutionnaire était émoussée et sur le plan international les peuples du sud, notamment musulmans, qui seraient opprimés de façon systémique par l’occident.

Dès lors le conflit entre Israël et le Hamas n’est pas vu comme la lutte d’un État pour sa survie contre un mouvement terroriste qui veut sa destruction, mais de la lutte d’un peuple opprimé du sud contre son oppresseur occidental. Il s’agit donc d’une forme de guerre révolutionnaire et les Israéliens sont des « ennemis de classe », des « ennemis du peuple » palestinien.

Au mieux les victimes du 7 octobre ne sont que la triste conséquence de la révolte légitime d’un peuple opprimé de façon « systémique », au pire ils ont mérité leur sort.

La critique du « deux poids, deux mesures » est vaine si l’on ne comprend pas qu’elle s’inscrit dans une logique idéologique et révolutionnaire dans laquelle il y a des victimes qui ne comptent pour rien, qu’il faut oublier car elles doivent disparaître dans les poubelles de l’Histoire : les « réactionnaires » et autres « oppresseurs systémiques ». Et les bonnes victimes qu’il faut magnifier : les martyrs de la révolution et de l’oppression. Ainsi les héros qui résistent aux tentatives révolutionnaires et totalitaires doivent-ils être discrédités ou tomber dans l’oubli mémoriel. Les Vendéens sont un bon exemple de cette volonté mémoricide et chacun aura noté que les 100 millions de victimes du marxisme-léninisme ne troublent guère le sommeil de la gauche intellectuelle et médiatique, qui fut souvent complice en esprit et parfois en action comme Georges Boudarel.

Le silence qui entoure le sort des femmes israéliennes et des otages est scandaleux mais s’inscrit dans la logique woke.

Ne nous y trompons pas, la guerre qui se déroule actuellement au Moyen-Orient est plus qu’une guerre contre Israël. Rechercher une solution à deux États est louable mais ce n’est plus là l’enjeu d’un conflit qui est une guerre révolutionnaire de la barbarie contre la civilisation occidentale.

Stéphane Buffetaut pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “Les juives violées n’intéressent pas les néoféministes !”

  1. A la règle promut par la politique et certains partis :

    Le racisme anti-blanc n’existe pas !

    Il faudra désormais ajouter :

    Le viol d’une blanche par un racisé n’existe pas !

    Combien d’ordures qui font semblant d’etre humaines… alors qu’elles ne sont que pseudo progressistes.

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