« Les musulmans modérés quittent Trappes … »

Publié par le 9 Fév, 2021 dans Blog | 3 commentaires

« Les musulmans modérés quittent Trappes …  »

Le titre de cet article reprend une des plus fortes déclarations qu’ait faites Didier Lemaire, ce professeur de philosophie qui exerce à Trappes.

On connait très bien le processus qui fait que, dans une ville ou un quartier, lorsqu’une certaine proportion de la population est musulmane, la bascule se produit et les non-musulmans se sentent oppressés voire menacés et finissent par quitter l’endroit en masse.

Les bons gauchistes trépignent pourtant sur place en réclamant de la « mixité sociale » ! Ils confondent la cause et la conséquence ! La ghettoïsation se produit parce que le vivre ensemble devient impossible pour les non-musulmans. Et on ne trouvera personne pour revenir volontairement vivre dans ces quartiers. Exceptés des migrants musulmans …

Voici un article du Point qui relate le témoignage de Didier Lemaire qui ne souffre aucune contestation. En effet, le look de ce professeur ne nous pousse pas à le ranger d’emblée parmi les électeurs du Rassemblement national mais plutôt parmi ceux de Benoit Hamon qui connait très bien Trappes.

Trappes : un professeur, cible de menaces, placé sous protection

Depuis novembre, Didier Lemaire, prof de philo, se rend à son travail sous escorte policière. Comme Samuel Paty, il a défendu les principes républicains.

Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis près de 20 ans. Deux décennies durant lesquelles il a enseigné avec passion malgré la difficulté de ce terrain classé zone prioritaire. Deux décennies durant lesquelles il a vu cette ville de la banlieue parisienne s’enfermer un peu plus dans le communautarisme religieux. Il a témoigné dans les médias de la progression de ce phénomène d’emprise islamiste sur le quotidien des habitants et en particulier de ses élèves.

En 2018, il a écrit une lettre avec Jean-Pierre Obin   (auteur de l’ouvrage Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école) au président de la République pour exhorter le gouvernement à agir pour protéger la jeunesse de l’influence des intégristes, et il a publié en novembre 2020 une lettre ouverte après la décapitation de Samuel Patty pour dénoncer le manque de stratégie de l’État face à l’islam politique.

Aujourd’hui, après vingt années d’un engagement sans faille, Didier Lemaire jette l’éponge. Contraint de se rendre à son travail sous escorte policière armée, l’enseignant n’attend rien d’autre que son exfiltration de cet établissement et de cette ville où il n’est plus en sécurité.

 Chaque fois que je monte en voiture, je vérifie que mes portières sont bien fermées, que je ne suis pas suivi. Je ne veux pas vivre dans la peur.

La menace est bien réelle. Elle plane sur lui depuis la diffusion d’un documentaire réalisé par la télévision néerlandaise sur l’emprise islamiste à Trappes. Il y témoigne de la situation, défend, en des termes pesés et mesurés, la liberté d’expression, et dénonce la pression sociale et religieuse sur ses élèves. Surtout, il raconte la réalité du danger de la présence islamiste sur cette ville qui a fourni à Daech le plus gros contingent de djihadistes d’Europe. Depuis, la journaliste a reçu de nombreux messages haineux et inquiétants faisant référence à l’intervention du professeur dans ce film, et la direction de la chaîne a décidé de ne plus diffuser le film. Le professeur coupable d’être républicain est, quant à lui, sous protection policière.

« Je suis sous escorte depuis le mois de novembre, confie Didier Lemaire. Chaque fois que je monte en voiture, je vérifie que mes portières sont bien fermées, que je ne suis pas suivi. Je ne veux pas vivre dans la peur. Je n’attends plus qu’une chose : mon exfiltration. » Plus que par le sentiment de peur, Didier Lemaire est submergé par la colère. Il refuse de se taire et dénonce les tentatives d’intimidation de certains habitants de la ville, mais aussi l’intervention du maire lui-même, Ali Rabeh, dont l’élection vient d’être annulée par la justice et qui a été condamné à un an d’inéligibilité.

« Les atteintes à la laïcité sont collectives et très bien organisées »

« Le maire colporte dans la ville des accusations mensongères et haineuses qui me désignent en tant que cible potentielle, s’insurge le professeur. Il m’a traité d’islamophobe et de raciste. Il a le droit de le penser. Mais cette pensée est une arme de guerre idéologique et c’est de la calomnie. C’est surtout un procédé dégueulasse, après ce qui est arrivé à Samuel Paty. Il me jette en pâture et me met en danger. C’est absolument irresponsable de la part d’un élu de la République. Je demande aux partis, communiste, Génération.s, La République en marche et Europe Écologie-Les Verts, de désavouer ses propos. » Contacté, le maire n’a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.

L’enseignant est amer. Son constat pessimiste n’est, pourtant, pas celui d’un homme qui a renoncé facilement. Bien au contraire. En première ligne du combat républicain, l’enseignant se raconte comme un homme attaché à transmettre à ses élèves le sens de la critique, du libre arbitre, de la réflexion. Autant d’armes à fourbir et d’outils nécessaires pour leur permettre de devenir des citoyens à part entière, capables de s’affranchir des diktats de l’obscurantisme islamiste sectaire.

Pour Didier Lemaire, ce combat de longue haleine s’arrête à Trappes, en 2021, après des années d’une lutte amorcée dès les premiers jours de sa nomination à ce poste. « Il y a 20 ans, tout a commencé pour moi avec l’incendie de la synagogue en octobre 2000. Après ça, il n’y a plus eu de juifs à Trappes. Et finalement, plus d’inscriptions antisémites sur les murs de la ville.

Maintenant, ce sont les athées et les musulmans modérés qui partent.

Les intégristes sont en train de réussir leur processus de purification. C’est effrayant ! Tout s’accélère, en deux ans, j’ai vu plus de transformation chez les jeunes et dans l’espace public que ces dix-huit dernières années. Aujourd’hui, les atteintes à la laïcité sont collectives et très bien organisées. »

« Trappes est une ville définitivement perdue »

Didier Lemaire ne veut pas quitter sa salle de classe de Trappes sans tirer encore une fois la sonnette d’alarme. S’il dit la ville tombée aux mains des islamistes et reconnaît la défaite de son combat républicain, il refuse pour autant de baisser les armes. « Je reste un prof de philo, assène-t-il. Je ne pourrai jamais me taire. Je vais toujours l’ouvrir. Mais je considère que Trappes est une ville définitivement perdue. » Infatigable défenseur de la laïcité et de la liberté confronté à l’âpre réalité des territoires de la République que l’on dit perdus. Didier Lemaire défend l’idée d’une réponse politique forte mais surtout urgente.

« On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère, s’alarme-t-il. Nombre de ces enfants sont élevés dans la haine de la France. Nous ne sommes pas loin d’un scénario à l’algérienne et nous ne sommes plus dans un état de paix. Il nous faut des lois d’exception qui visent l’ennemi et ne s’appliquent qu’à l’ennemi. »

Nadjet Cherigui pour Le Point.

Je rends hommage à cet homme courageux. Pour un professeur de philosophie , il doit être encore plus insupportable qu’à d’autres, de voir l’obscurantisme s’implanter et la liberté de croyance foulée aux pieds.

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3 Réponses à “« Les musulmans modérés quittent Trappes … »”

  1. Le califat n’est plus à Raqqah, il est à Trappes. La guerre civile se rapproche. J’espère que les Allemands continueront à nous fournir les armes et les munitions, puisque nous ne fabriquons plus ce genre d’article, sinon il va falloir ressortir les Lebel de la naphtaline.

  2. « Trappes est une ville définitivement perdue »

    Non : Nous avons des chars d’assaut que nous utilisons dans les pays d’où viennent les « migrants » dont certains arrivent à Trappes, d’ailleurs.

    Donc :
    On utilise ces chars d’assaut, on utilise nos fusils d’assaut et c’est simple.
    On tire sur tout se qui ressemble de près ou de loin à un sac-poubelle-noir ou grège-avec-barbe….

    Ensuite ceux qui demandent la paix avec une bannière blanche sont priés de se déshabiller et de mettre les loques que les militaires leur jetteront.

    Seuls ceux qui le feront seront épargnés.

    Ils devront alors venir en rang dans un hôpital militaire où les mâles seront castrés selon la méthode utilisée autrefois dans leur pays d’origine envers leurs esclaves blancs.

    Ensuite, tous vaccinés avec Pfizer ou AstraZenica -pas mieux les uns que les autres, ces vaccins, l’un à ARN, l’autre à ADN!-.

    A la sortie de cet hôpital, on leur mettre un boulet à chaque pied (hommes et femmes)

    Les femmes seront obligatoirement habillées en mini jupes

    Et ils devront tous, hommes et femmes, nettoyer les chemins, les routes, les voies ferrées défendus par des militaires tenant des porcs apprivoisés en laisse, ceci en chantant des cantiques.

    Ils seront ensuite obligés de manger du petit salé aux lentilles après avoir récité le benedicite, à genoux et avoir fait le signe de croix….

    Je crois qu’on aura ainsi vite fait de remettre Trappes et ses métastases dans le droit chemin.

    Si tentative de révolte : bombes de désencerclement, jets d’eau (et de purin), et bombes lacrymo comme pour les Gilets jaunes.

    Cela coûtera poins cher que tous les AME, CMU, RSA ou autres….

    • vous avez tout à fait raison si l’on continue ainsi la FRANCE sera devenue un pays où la charia sera devenue normal est ce que l’on va se réveiller, j’ai eu du personnel magrébin des amis d’origine arabe mais c’était l’époque où les femmes se battaient pour ne pas porter le voile et être indépendante de leur père, leur mari, mais c’était une autre époque

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