Les Républicains à terre. Non, ne baissons pas les bras !

Publié par le 9 Nov, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Les Républicains à terre. Non, ne baissons pas les bras !

10 et 17 décembre : élections à
la présidence des Républicains.

L’année 2017 fut terrible pour les militants et les sympathisants des Républicains. D’abord, l’élimination de Nicolas Sarkozy au premier tour des primaires, puis la terrible affaire Fillon qui vit ce dernier sorti dès le premier tour de la présidentielle. Ne nous laissant plus le choix qu’entre la peste et le choléra …

Puis vint la trahison des Constructifs ! Et le triste spectacle de la division de la droite !

Je sais que la tentation est grande, pour beaucoup d’adhérents des Républicains, de baisser les bras et de ne pas participer à l’élection du président des Républicains.

Mais attention ! Dans l’élection qui se profile, les médias, qui ne cessent de critiquer le favori, Laurent Wauquiez, ne relèveront qu’une seule chose : le chiffre de la participation à cette élection ! S’il est bas, la presse se déchainera contre Laurent Wauquiez en contestant sa légitimité.

Il faut donc se mobiliser même si le coeur n’y est pas !

C’est dans ce but que je vais publier plusieurs articles sur cette élection. Le présent article en introduction à l’élection puis successivement les professions de foi des trois candidats en lice :

A mon sens, sur le plan politique, cette élection arrive quelques mois trop tôt. Beaucoup d’électeurs de droite reconnaissent qu’Emmanuel Macron conduit une politique économique plus libérale que celle qu’aurait proposée la droite.

Dans quelques mois, le président « ni de droite, ni de gauche » sera contraint à un grand coup de barre à gauche pour rééquilibrer sa position. Et ce sera, sur les sujets de société (PMA, GPA, Fin de vie, etc …) qu’il essaiera de reconquérir l’électorat de gauche qu’il a en grande partie perdu.

L’occasion pour les Républicains de reprendre l’offensive contre Macron !

Voici l’édito de Bernard Accoyer, Secrétaire général des Républicains à l’occasion du lancement de l’élection qui s’adressait aux adhérents du mouvement :

Une campagne d’idées et de projets

L’élection à la présidence des Républicains se tiendra les 10 et 17 décembre prochains. Grâce à votre mobilisation, grâce à vos parrainages, il y aura trois candidats à cette élection, porteurs chacun d’une vision et d’un projet pour l’avenir de notre mouvement. C’est la preuve de la vitalité de notre famille politique.

Je souhaite que cette campagne soit avant tout une campagne d’idées et de projets. Je sais que telles sont bien l’intention et la volonté des trois candidats.

Dans ce débat, ils pourront s’appuyer sur le rapport des Ateliers de la refondation et je vous remercie d’y avoir contribué si nombreux, en répondant au questionnaire de la refondation comme l’ont fait plus de 40 000 d’entre vous, en nous envoyant une contribution individuelle ou en participant à l’une des réunions organisées au centre national, en région ou dans nos fédérations départementales.

Dans la recomposition politique en cours, Les Républicains demeurent la seule force d’alternance crédible dans notre pays, une force ancrée dans les territoires comme vient de le montrer notre belle victoire aux élections sénatoriales et la brillante réélection de Gérard Larcher à la présidence de la Haute Assemblée, une force qui sait faire entendre à travers la voix de ses députés à l’Assemblée nationale un discours et des propositions d’avenir pour la France.

Vouloir amalgamer la droite et la gauche au sein d’un même parti, d’une même majorité de gouvernement, comme l’a théorisé Emmanuel Macron, serait irréaliste et dangereux.

Irréaliste parce que le clivage droite-gauche demeure un des éléments fondateurs de toutes les démocraties du monde, et en particulier de la vie politique française depuis deux siècles.

Dangereux pour la démocratie, car le schéma imaginé par le chef de l’État ferait apparaître durablement les partis extrémistes comme la seule force d’alternance et risquerait de les conduire au pouvoir. Le résultat des récentes élections générales en Allemagne et en Autriche, marquées par une forte progression des formations extrémistes ou populistes, démontrent clairement les limites des grandes coalitions gouvernementales réunissant la droite et la gauche.

Notre pays a besoin d’une force d’opposition et d’alternance ouverte et solide dans ses convictions pour que vive le débat démocratique.

Bernard Accoyer.

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