Les Soulèvements de la Terre
réhabilités par Patrick Cohen !

A propos des éco-terroristes des Soulèvements de la Terre, Patrick Cohen, payé par l’argent des contribuables, a déclaré sur France 5 :

« Si on invite poliment les Soulèvements de la Terre à lâcher le cocktail Molotov pour parler, on peut quand même s’asseoir et discuter avec eux ! »

Je me demande si l’on ne pourrait pas décliner ce propos provocant dans d’autres situations :

« Si on avait invité poliment les frères Kouachi à lâcher leurs Kalachnikov pour parler, on aurait pu discuter avec eux et épargner l’équipe de Charlie Hebdo ! »

On aurait dû essayer avec Poutine :

« Si on avait invité poliment Vladimir Poutine à stopper ses milices Wagner pour parler, on aurait pu quand même s’asseoir et discuter avec lui ! »

Mais, il y a des contre-exemples …

« Si on avait invité poliment Adolf Hitler à calmer ses SS pour parler, on aurait pu quand même s’asseoir et discuter avec lui ! »

Damned ! Mais c’est ce qu’on a fait à Munich en 1938 ! Et en 1939, Hitler envahissait la Pologne !

On excusera mes transpositions quelque peu douteuses mais à la hauteur des provocations du sieur Cohen !

En bon gauchiste, Patrick Cohen pratique une morale à géométrie variable !

Un grand moment d’ouverture et de tolérance dans cet échange avec Frédéric Taddei :

Jean Kast, dans cet article de Boulevard Voltaire, nous dit ce qu’il en pense :

Extraits :

Quand Patrick Cohen défend Les Soulèvements de la Terre

Pour les agriculteurs, c’était la provocation de trop. L’invitation du collectif Les Soulèvements de la Terre, fermement démentie par Emmanuel Macron) à leur grand rendez-vous annuel de la porte de Versailles, a suscité une levée de boucliers. Comment pouvait-il en être autrement ? Se retrouver face à des écolos radicaux sur un ring de boxe, avec Emmanuel Macron au milieu en arbitre des élégances, ça ne leur disait pas trop. On peut les comprendre. À l’heure où les paysans sont étranglés par des normes environnementales délirantes, mis sous pression par des créanciers sans pitié et se suicidant parfois, leur priorité n’est pas de prendre part à une grand-messe médiatique dont le seul but est de mettre le Président en avant. Très peu pour eux.

Pourtant, il s’en trouve pour regretter cette attitude. Le 23 février, L’émission C à vous est ainsi revenue sur ce « grand débat » qui n’a pas eu lieu. L’inénarrable Patrick Cohen aurait bien voulu, lui, entendre les revendications des écolos extrémistes. « Les Soulèvements de la Terre, c’est un collectif qui a sûrement beaucoup de défauts, qui est évidemment critiquable […], mais si on les invite poliment à lâcher le cocktail Molotov pour parler, on peut quand même s’asseoir et discuter avec eux ! »

Ben voyons ! Ce sont sans doute des gens délicieux, une fois qu’ils ont lâché leurs engins explosifs. Sur X, l’ex-porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police (SIPN), Matthieu Valet, a vivement réagi à cette proposition de l’éditorialiste de France 5. « Ça ne gêne personne, la complaisance de M. Cohen avec l’ultra-gauche violente sur une chaîne du service public payée avec nos impôts ? Parler avec des éco-terroristes qui ont blessé 46 gendarmes à coups de cocktails Molotov, bombes artisanales, objets contondants ne semble pas lui poser de problèmes. […] De toute façon, forces de l’ordre ou agriculteurs ne représentent rien pour certains de la haute qui nous voient comme des gueux insignifiants. »

Le policier a raison de rappeler que Les Soulèvements de la Terre ne sont pas des enfants de chœur. Ce mouvement a été créé en janvier 2021, lors d’une assemblée tenue sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, où des groupes séditieux tentaient d’empêcher la construction d’un aéroport demandé par la population locale. Après avoir attaqué, en décembre 2022, une usine Lafarge – des dégradations estimées à un coût de 4 millions d’euros -, le collectif s’est rendu célèbre lors de la fameuse manifestation contre la méga-bassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le 25 mars dernier. Les gendarmes avaient alors fait face à des milliers de militants armés et ultra-violents qui n’avaient pas hésité à blesser, parfois très sérieusement, plusieurs dizaines d’entre eux. Trois jours plus tard, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait condamné « l’extrême violence de groupuscules fichés par les services de renseignement » et annoncé leur dissolution. « Violences répétées, attaques contre les forces de l’ordre, appels à l’insurrection… Les Soulèvements de la Terre ont encore montré à Sainte-Soline la menace qu’ils représentent. En responsabilité, je lance la procédure de dissolution de ce groupement de fait. »

La violence acceptable

Voilà donc les « éco-terroristes » que certains voudraient voir invités à la table des débats. À son corps défendant, Patrick Cohen incarne à merveille cet espace médiatique qui peine à condamner la violence lorsqu’elle vient par la gauche. Les mêmes qui demandent la dissolution des militants pacifiques de Génération identitaire ou l’incarcération de jeunes Français dont le seul crime est d’avoir déroulé une banderole anti-immigration exigent la réhabilitation d’écologistes radicalisés qui saccagent et tabassent tout ce qui leur déplait. Ces derniers se révéleront sans aucun doute de parfaits démocrates « si on les invite poliment à lâcher le cocktail Molotov », comme suggéré par le chroniqueur télé. Dans le même genre, les Black Blocs poseront sûrement leurs barres de fer et feront ami-ami avec les policiers si on leur parle gentiment. Qui sait ? Et les djihadistes déposeront aussi leurs kalachnikov et se mettront à chanter la Marseillaise si on les invite à prendre le thé. C’est une piste à envisager.