L’extrémisme n’est condamnable qu’à droite !

Publié par le 12 Mai, 2019 dans Blog | 0 commentaire

L’extrémisme n’est condamnable qu’à droite !

Le deux poids, deux mesures qui sévit en France, notamment dans les médias, est l’obsession de ce blog.

Une obsession justifiée quand on essaye d’imaginer :

– Une France dans laquelle les médias seraient neutres.
– Une France dans laquelle les médias ne « feraient » plus l’élection présidentielle.
– Une France dans laquelle les extrémismes de droite et de gauche seraient traités de façon strictement symétrique.
– Une France dans laquelle la Justice serait du côté des victimes et ferait appliquer la loi sans l’interpréter au profit des délinquants.
– Une France dans laquelle les entreprises ne seraient pas classées systématiquement du côté du diable et les travailleurs du côté des anges.
– Une France dans laquelle l’intérêt général primerait et où ne sévirait pas la dictature des minorités.

Une France qui serait sûrement plus apaisée, plus créative et plus performante …

Sur un mode plus détendu, je vous propose un article de Boulevard Voltaire qui illustre bien, et avec humour, les traitements opposés des extrêmes en France :

Elle couche avec un mec d’extrême droite et le vit mal …

Cas de conscience cornélien à la rubrique consacrée aux relations amoureuses du site Slate.fr. La situation épineuse dans laquelle se trouve la lectrice est ainsi résumée : Je couche avec un mec d’extrême droite, je le vis mal. Peut-on imaginer pire drame ?

Dans un témoignage audio, la jeune fille de 31 ans, prénommée Anne-Sophie, confie son désarroi, raconte toute l’histoire. Un beau jour, ou peut-être une nuit, elle rencontre un garçon qui lui plaît immédiatement. Quelques ébats plus tard, elle découvre l’inimaginable. Sous l’allure blanche colombe du séducteur se cache un aigle noir d’extrême droite. Antiféministe et nationaliste… Sans doute raciste, et pire encore. Stupeur et tremblement ! Que faire ? Dans un premier temps, confier sa détresse à la Bisounours Compagnie : « Je me demande si je peux m’autoriser cette histoire légère avec ce garçon qui me botte quand même pas mal. » Est-ce que ça peut marcher ? Répondez-moi vite, docteur, je suis enfermée dans la salle de bains et il frappe sur la porte avec une hache.

Devant l’urgence de la situation, l’animatrice de la rubrique, Lucille Bellan, précise d’abord sa position personnelle. « Je suis prête à accepter de m’enrichir de beaucoup de différences mais […] je ne suis pas prête pour une telle divergence. C’est ma limite. »

Bien que la conseillère adore la différence à condition qu’elle ne soit pas trop différente, la réflexion apportée à la jeune fille est plutôt modérée. Ça peut marcher, « si de chaque côté il y a du respect pour les positions de l’autre ». Question cruciale. Les positions du kamasutra de la propagande gauchiste vont-elles venir gâcher l’entente sentimentale et réduire à néant l’attirance spontanée ? Réponse à géométrie variable selon les personnalités de chacun. Dans le cas présent, l’expérience pourrait permettre à Anne-Sophie de découvrir que sa terreur est le résultat d’un bourrage de crâne intensif. La personnalité « normale » de son compagnon va-t-elle lui faire comprendre qu’elle est essentiellement victime de caricatures très éloignées de la réalité ? Aucune série de France 3 intitulée « Plus réelle la vie » ne viendra l’aider dans sa quête. La vie amoureuse se retrouve ainsi livrée aux épouvantails agités par l’idéologie ambiante.

Mes recherches du témoignage « Je couche avec une gauchiste féministe, je le vis mal » sont restées infructueuses. Le compagnon de la lectrice de Slate.fr n’aura trouvé aucun média à qui confier son malaise personnel. Roulé en boule sur la descente de lit de la chambre, il attend le verdict de la conseillère. Sa partenaire va-t-elle l’échanger avec un migrant ? Un barbu radicalisé ? Un vegan emmerdant en accord avec les sacro-saintes valeurs ? Le choix est vaste. Les possibilités de mettre en accord ses convictions avec le profil de son partenaire sont multiples.

L’aigle noir, dans un bruissement d’aile/Prit son vol pour regagner le ciel… Lassé par la culpabilité de sa partenaire, l’oiseau pourrait s’envoler et laisser la belle à son intellectualisme torturé… « Allo, Slate.fr ? Il est parti ! Je voudrais lancer un avis de recherche. Alors il est grand, beau, sympa, drôle …

Enfin, bref, un mec d’extrême droite, quoi … »

Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.

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