L’indignation à « géomépris » invariable des médias

Publié par le 13 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

L’indignation à « géomépris » invariable des médias

Dénoncer le deux poids, deux mesures !

C’est une des raisons d’être de ce blog.

 Et la matière, dans ce domaine, ne manque pas dans l’actualité quotidienne ! Prenez par exemple le prénom Théo … Comparez le traitement médiatique qui avait été fait lors d’une  bavure policière dont avait été soi-disant victime un jeune noir nommé Théo (un viol finalement non commis!) avec celui qui a suivi le meurtre de Théo, 19 ans, tué par balles à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen. Une bavure policière contre un noir ou un immigré passionne les médias alors qu’un meurtre d’un jeune Français blanc assassiné par des voyous en fuite en Algérie les laisse peu intéressés.

Vous comprenez : il ne faudrait pas faire le jeu de l’extrême droite !

Je laisse la parole à Gilles-William Goldnadel qui donne, dans une chronique parue dans Valeurs actuelles, de nouveaux exemples de ce strabisme qui caractérise les médias.

La manière dont la gauche choisit les victimes qui méritent d’être défendues et celles dont on peut se désintéresser explique probablement son déclin continu.

Parmi les explications du déclin continu de la gauche, celle de l’exaspération qu’elle suscite n’est pas la moins convaincante. Et l’une des sources les plus intarissables de cette exaspération niche au creux de son indignation sélective lorsque la marque du mépris est posée sur le front d’une victime. Les exemples qui vont suivre ont effectivement de quoi exaspérer.

Gilles-William Goldnadel

C’est ainsi que la journaliste Charlotte d’Ornellas aura fait les frais du dénigrement méprisant d’animateurs de la radio de service public Mouv’ censée très théoriquement à la fois séduire et édifier la jeunesse de France. C’est sans doute dans ce cadre pédagogique qu’une sorte de rappeur aura traité la chroniqueuse de « salope, grosse pétasse ».

Ni la direction de Radio France ni aucune féministe façon Caroline de Haas n’ont estimé devoir morigéner les grossiers. Par comparaison, je rappellerais que le CSA avait gourmandé d’office des « grandes gueules » de RMC pour avoir moqué en des termes autrement plus choisis Mme Nafissatou Diallo, femme de chambre à New York, dont pourtant il n’est pas certain qu’elle écoute les Grandes Gueules tous les matins.

Mais il est vrai qu’il ne s’agissait pas d’une radio de l’église cathodique ni d’une journaliste de droite et catholique.

C’est ainsi encore que la suppléante du député insoumis Éric Coquerel, Manon Monmirel, pour tenter de calmer son dépit du dimanche soir électoral, a cru bon de tweeter:

« Que la France et tous les Français aillent niquer leurs mères [sic]. Pays de fascistes. »

Silence dans le choeur de l’église médiatique.

On comparera avec les débordements lorsqu’il arrive qu’un assistant parlementaire droitier dérape. L’évènement le plus récent, médiatisé à l’extrême, concernant la photo ancienne d’un mauvais plaisant grimé en juif orthodoxe déplaisant.

Dernier exemple, dans un registre autrement plus tragique: le meurtre de Théo, 19 ans, tué par balles à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen. Un suspect a déjà été mis en examen pour homicide et écroué, d’autres complices auraient pris la fuite en Algérie. Selon la juge instruction:

« Il semblerait que le mobile dans cette affaire soit un mauvais regard. »

En dehors du Parisien, cette nouvelle « affaire Théo » intéresse infiniment moins l’église cathodique, le Comité des droits de l’homme de l’Onu et la présidence de la République que la précédente dont on sait maintenant qu’elle ne correspond en rien à la version initialement fournie à une opinion mystifiée. Il est vrai qu’elle ne met pas en cause la police française et qu’il ne s’agit que de la mort d’un jeune Français qui n’avait rien fait de mal.

François Hollande s’était précipité au chevet de Théo, soi-disant victime de violences policières.

À se demander si, dans l’inconscient tourmenté de la gauche médiatique encore en activité, une journaliste de droite et catholique, le peuple français qui ne vote pas correctement, ou un jeune homme de la France périphérique font vraiment partie d’une humanité à défendre ou à plaindre.

Gilles-William Goldnadel, avocat et chroniqueur, pour Valeurs actuelles.

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