L’intolérance et le fascisme se déchainent à gauche !

Publié par le 18 Nov, 2021 dans Blog | 1 commentaire

L’intolérance et le fascisme se déchainent à gauche !

On se demande comment on a pu classer pendant des années le fascisme à droite et en exonérer la gauche.

Sans doute une des plus grandes escroqueries du siècle !

Mais aujourd’hui, la vérité éclate au grand jour !

En effet, qui interdit Sylviane Agacinski de donner une conférence sur la PMA pour toutes ? Qui interdit une pièce de théâtre d’Eschyle pour cause de black Face ?

La gauche et particulièrement les étudiants de gauche !

Plus récemment, c’est Geoffroy Lejeune empêché de tenir une conférence à Sciences Po comme nous le rapporte cet article du Club de Valeurs actuelles :

Geoffroy Lejeune interdit à Sciences Po :
la dérive idéologique de la formation des élites

La semaine dernière, la direction de Sciences Po a refusé la tenue d’une conférence de Geoffroy Lejeune rue Saint-Guillaume. Interrogée sur les raisons de cette censure, l’institution se cache derrière une justification au mieux maladroite, au pire hypocrite.

Au mois d’octobre, la toute récente association Génération Z de Sciences Po Paris indique à l’administration de l’école son souhait d’organiser une conférence avec Geoffroy Lejeune. La date est déjà arrangée avec ce dernier qui a accepté l’invitation des jeunes militants. Ne manque plus que la validation de la direction, une formalité. Enfin, une formalité, si tant est que l’intervenant en question rentre dans les petites cases idéologiques autorisées par Sciences Po. C’est peu dire que ces dernières se sont réduites à peau de chagrin. Déjà en 2019, après l’appel du syndicat étudiant Solidaires, le “néo-fasciste” François Hollande se voyait refuser l’accès à Sciences Po Toulouse. Si même un ancien président de la République n’a plus voix au chapitre dans l’institution, l’organisation de conférences avec des invités politiques risque de devenir un véritable casse-tête chinois pour les associations de débat. Alain Finkielkraut, Charles Consigny, François Hollande, Geoffroy Lejeune, la liste des persona non grata s’allonge chaque année, sans que la direction semble s’en émouvoir.

Dans le même temps, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou n’éprouvent pas de difficultés pareilles pour s’exprimer dans l’école des élites. Reçu en février 2017 à Sciences Po Bordeaux et il y a quelques semaines à Sciences Po Paris, Philippe Poutou est chez lui dans les IEP de l’Hexagone. Et que dire de Jean-Luc Mélenchon, véritable coqueluche des étudiants de Sciences Po. Le 6 octobre 2021, le chef de file insoumis donne une conférence rue Saint-Guillaume. Visiblement l’heure et demie de questions-réponses n’avait pas suffi à rassasier les élèves de l’école. Le 13, sur le campus de Saint-Germain-en-Laye, Jean-Luc Mélenchon tient de nouveau le crachoir pendant plus de deux heures. En une semaine, l’élu insoumis est reçu en grande pompe par deux fois dans l’école parisienne, quand Geoffroy Lejeune se voit empêcher d’y parler deux fois en deux ans.

Contactée par Valeurs actuelles sur ce deux poids, deux mesures, la direction de Sciences Po se cache derrière son petit doigt avec des explications plus que discutables : 

Sciences Po n’a subi aucune pression de la part des syndicats étudiants, nous avons refusé la venue de Geoffroy Lejeune au seul motif de sa condamnation du mois de septembre 2021 pour injure raciste envers la député de la nation Danièle Obono.

 Une justification qui soulève plusieurs problèmes. En effet, Geoffroy Lejeune en tant que directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, porte bien la responsabilité pénale de la publication du journal. Sauf que, sauf que… la rédaction de Valeurs actuelles a fait appel dans le cadre du procès Obono et que l’appel possède un effet suspensif dans le droit français. Autrement dit, tant que la décision de la Cour d’appel ne sera pas rendue, ni Valeurs actuelles, ni Geoffroy Lejeune ne sont juridiquement coupables des chefs d’accusation qui pèsent sur eux. Une subtilité juridique qui aura sans doute échappé aux juristes de Sciences Po …

En revanche il y a une condamnation qui, elle, ne bénéficie pas d’un effet suspensif, c’est celle de Jean-Luc Mélenchon. Rappelez-vous, il est un peu plus de 10h30 ce mercredi 16 octobre 2018, les locaux de la France Insoumise sont perquisitionnés par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales. Jean-Luc Mélenchon perd ses nerfs et décide de forcer le passage des policiers : « Allez, enfoncez-moi cette porte ! On va voir si on va m’empêcher d’entrer dans mon local ! » hurle le chef de parti aux insoumis qui se sont joints à lui. Et de lancer son désormais célèbre : « La République c’est moi !! » Un an plus tard, en décembre 2019, le chef de file des insoumis est condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bobigny et 8 000 euros d’amende pour « rébellion » et « provocation ». Sous les conseils de son avocat, il refuse de faire appel. Une condamnation qui ne lui a pas valu d’être ostracisé de Sciences Po, d’HEC, de l’ESSEC ou de l’ESCP…

Geoffroy Lejeune s’inquiète :

Moi je ne suis pas spécialement triste, en revanche je me permets de saisir cette occasion à chaque fois que ça m’arrive pour le dénoncer parce que ça dit énormément sur le sectarisme qui règne dans les directions et chez  les étudiants de ces établissements qui sont censés préparer les élites de demain. Surtout ça me fait très peur sur l’état du débat public. Moi je ne suis jamais aussi heureux que lorsque l’on reçoit une personnalité de gauche dans Valeurs actuelles et que l’on peut confronter nos opinions. Et je constate qu’à gauche on préfère ne pas écouter ce que le camp d’en face a à dire. 

Nicolas Le Hors pour le Club de Valeurs actuelles.

Oui l’intolérance est à gauche et elle s’accroit de jour en jour sous l’influence des progressistes qui importent des Etats-Unis les idéologies dévastatrices du wokisme et de la cancel culture.

Rachel Khan

Je termine en citant cet article de Marianne qui dénonce la pétition qui vise l’essayiste Rachel Khan qui, noire elle-même, a eu l’outrecuidance de dénoncer les dérives du militantisme antiraciste :

« Ne pas être d’accord, c’est être facho » : visée par une pétition, Rachel Khan se défend.

Merci de tweeter cet article :





Une réponse à “L’intolérance et le fascisme se déchainent à gauche !”

  1. Plus le temps passe, plus le « camp du bien » ce révèle le camp du mal dont elle accusait l’extrême droite ou entre temps elle s’est servi d’une image de façade qu’elle a imposés grâce à la totale complicité des médias qui fait que la vérité sort tardivement ou ceux qui sont contre ces idées qu’elle veut imposer, sont ostracisées.

    Un bel exemple d’irrespect des personnes, de la démocratie et de tolérance.

    Alors non, la gauche se situe bien dans le camp du mal.

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