Lydia Guirous, emblème d’une équipe de choc !

Publié par le 22 Déc, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Lydia Guirous, emblème d’une équipe de choc !

Sa nomination est passée quasiment inaperçue dans l’équipe du nouveau président des Républicains, Laurent Wauquiez.

Je veux parler de Lydia Guirous ! 

Pourtant, sa nomination n’est pas anodine, quand on connait le courageux combat que mène la jeune femme pour la laïcité et contre le communautarisme.

J’ai déjà publié, dans ces colonnes, plusieurs de ses articles percutants.

Lydia Guirous a déjà écrit plusieurs ouvrages comme :

  • Allah est grand, la République aussi, en 2014,
  • #Je suis Marianne, en 2016,
  • Ça n’a rien à voir avec l’islam, en 2017.

Sa nomination dans l’équipe dirigeante des Républicains a été présentée et commentée par Judith Waintraub dans les pages du dernier Figaro Magazine :

L’auteur de « Ça n’a rien à voir avec l’islam ? » attendait son premier enfant quand Laurent Wauquiez lui a proposé de devenir porte-parole au sein de l’équipe qu’il constituerait … dès que Les Républicains l’auraient élu à leur tête. C’était trois semaines avant le premier et unique tour du scrutin, le 10 décembre, qui a abouti comme prévu au sacre du président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. « Je lui avais dit que je voulais travailler avec lui, précise Lydia Guirous qui, entre-temps, a accouché d’une fille. Je trouve ridicule sa diabolisation en figure de proue d’une droite « identitaire ». La seule chose qu’il m’a demandée, c’est de ne pas perdre mes convictions. Je combattrai la vision multiculturaliste d’Emmanuel Macron. »

« Face aux ambiguïtés de l’exécutif sur le communautarisme, il faut que Les Républicains, eux, aient un discours clair, explique en écho le nouveau chef de la droite. Lydia Guirous l’incarne. Malgré toutes les menaces dont elle est victime, elle ne lâche rien et combat pied à pied l’islam intégriste. C’est une femme de courage et je veux que mon équipe ait du courage. »

Judith Waintraub

Les 13 premiers nommés à la direction de LR sont réputés pour ne pas mettre leur drapeau dans leur poche. C’est notamment le cas des deux autres porteparole, Gilles Platret et Laurence Sailliet. Le premier s’est fait connaître en 2015 en supprimant les menus de substitution dans les cantines de Chalon-sur-Saône, la ville dont il est maire – décision annulée depuis par la justice. La seconde a beau être proche de Xavier Bertrand, elle considère que « faire de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme une priorité, ce n’est pas encourager le discours de l’extrême droite, c’est le devoir de la droite républicaine ». Laurence Sailliet se serait présentée contre Laurent Wauquiez si elle avait obtenu les parrainages, mais elle ne voit aucune incompatibilité entre eux.

Virginie Calmels, numéro deux du parti, a regretté qu’Alain Juppé, qu’elle avait soutenu, se soit « laissé enfermer » dans la ligne de « l’identité heureuse ». C’est à peu près son seul point d’accord avec Guillaume Peltier, deuxième vice-président, aussi étatiste qu’elle est libérale. La promotion de l’ancien cofondateur de La Droite forte concentre les critiques. Valérie Pécresse, en particulier, lui a reproché dans Le Journal du dimanche de tenir un discours économique « dont les intonations se rapprochent de celui de Jean-Luc Mélenchon ». « Si l’équipe Wauquiez ne s’entend que sur le régalien, dans quelle surenchère va-t-elle se laisser entraîner quand le projet de loi sur l’immigration, qui s’annonce très ferme, sera publié ? » interroge un proche de la présidente de l’lle-de-France.

Judith Waintraub pour le Figaro Magazine.

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