Macron : décidément, le régalien, c’est pas son truc !

Publié par le 7 Déc, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Macron : décidément, le régalien, c’est pas son truc !

Il parait que Gérald Darmanin tente de mettre ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy en commençant par se faire un nom au ministère de l’intérieur …

Mais s’ił avait fait du Sarkozy « dans le texte », il aurait immédiatement remis sa démission après l’interview d’Emmanuel Macron sur le média en ligne Brut !

Car comment accepter que les vocables prisés par l’extrême gauche « violences policières » et « contrôle au faciès » aient été repris et donc validés par le président de la République au moment même de toutes ces provocations que subissent actuellement les policiers ?

Comment rester en place quand ce même garant de la sécurité des Français propose une plateforme de délation ciblant  les policiers ?

Bien que récemment, certains médias de gauche aient essayé de dédramatiser le jet de cocktail Molotov, il s’agit bel et bien d’une tentative d’homocide. Mais la presse préfère en faire des tonnes pour la violence contre un producteur de musique !

Macron est totalement dépassé et cela confirme une chose :

Je relaye aujourd’hui un article paru sur le site Polemia créé par Jean-Yves Le Gallou :

Macron : le « Bon » le « Brut » et les « Truands »

Les émeutes gauchistes du samedi 5 novembre ont occulté la communication vers les jeunes du président le vendredi sur Brut. Pour plaire à son auditoire, le président a validé l’expression « violences policières » et entériné la suspicion de contrôles au faciès. Il a promis une plateforme pour signaler les discriminations, donnant ainsi un moyen de plus pour la dénonciation publique de l’action des forces de l’ordre.

« Journalistes militants »… à l’ultra gauche

L’entretien à Brut montre l’émergence des médias alternatifs sur les réseaux sociaux qui supplantent maintenant les médias traditionnels. Brut est une chaine qui diffuse des vidéos sélectionnées en fonction de l’intérêt d’un public jeune, bobo et antiraciste. Lors de la manifestation de samedi, on a vu des nuées de journalistes et de photographes s’interposer entre les forces de l’ordre et les Black blocks. Les vrais journalistes professionnels se tiennent, pas toujours mais le plus souvent, à l’écart. Ce n’est certes pas le cas de journalistes autoproclamés par des médias militants — on parle maintenant de journalistes militants pour qualifier les gauchistes dotés d’une carte de presse. Cela devrait poser problème à une profession très à gauche, mais débordée sur sa gauche. Il y a des gens qui veulent absolument filmer une bavure pour l’exploiter contre les policiers, ils sont là pour ça, quitte à la provoquer ; ils gênent les forces de l’ordre et aimeraient bien être bousculés pour jouer les martyrs.

Cette médiatisation militante des manifestations pose un grave problème. Les policiers n’osent plus trop bouger et leurs donneurs d’ordre encore moins. Que brûlent voitures et commerces mais que, surtout, aucun manifestant ne soit blessé ! Situation intenable. Les policiers se sentent lâchés et vont sans doute lever le pied. Ils vont arrêter les contrôles d’identité à la demande de leurs syndicats — qualifiés de « factieux », rien que ça,  par Mélenchon dont la dérive politique est de plus en plus inquiétante.

L’intervention du président sur Brut est également la confirmation de sa part d’un manque total de colonne vertébrale.

Au Puy-du-Fou, il veut rétablir le roi, dans Valeurs Actuelles, il veut lutter contre l’islamisme et sur Brut, il désarme la police.

L’homme qui voulait défendre les statues de notre histoire, sans renoncer à rien, va maintenant faire appel à des historiens issus de l’immigration, pour un catalogue de héros noirs et maghrébins. « Il y aura, a-t-il annoncé, des noms de rue à changer, des statues à refaire. » Il veut 500 noms d’ici au mois de mars. On lui soufflera celui du Bachaga Boualem, fidèle jusqu’au bout à la France.

La convergence des incohérences

Le « en même temps » veut plaire à tout le monde. Il risque de ne plus plaire à personne. Le président de la verticalité retrouvée est maintenant un président couché devant toutes les directives communautaires. Pas en même temps mais les unes après les autres. Tout ressemble de plus en plus à la gestion du Covid. Finalement, Macron réussit la convergence, celle des incohérences. Il ne lui reste plus qu’à manquer la vaccination et à retirer la loi sur le séparatisme qui a changé de nom. Une loi qui sera attaquée, on peut déjà le prévoir, comme l’article 24, et qui sera un nouveau prétexte pour provoquer des manifestations permettant à la violence d’extrême gauche de casser en toute impunité politique et judicaire. Mais deux autres séparatismes montent : celui de la police vis-à-vis d’un État, et celui d’une population vis-à-vis d’un régime incapable d’assumer ses obligations sanitaires et sécuritaires.

Il y a en France un monde de petites brutes bien éloigné du Brut médiatique choisit par le président pour parler à des jeunes…. Mais pas à tous les jeunes.

Pierre Boisguilbert pour Polemia.

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