Macron et la régression en marche …

Publié par le 31 Jan, 2021 dans Blog | 6 commentaires

Macron et la régression en marche …

Plus que jamais le Nouveau monde promis par le candidat Macron s’affiche, chaque jour un peu plus, comme aussi politicard, aussi roué et aussi peu respectueux du peuple et de ses représentants que l’ancien !

Les députés de La République en marche votent ce qu’on leur dit de voter et il ne faut pas compter sur son nouveau patron Jean-Christophe Castaner et sur le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand pour opposer la moindre résistance au mépris de l’exécutif pour le législatif.

Chantre du progressisme, Emmanuel Macron n’aura réussi qu’à faire régresser la démocratie.

La République en marche – sous contrôle de l’Elysée – vient de dissoudre unilatéralement la mission parlementaire d’information sur le Covid-19 privant ainsi le Parlement du seul outil de contrôle de l’action de l’exécutif dont il disposait.

Dans Le Figaro, Tristan Quinault Maupoil nous raconte ce coup de force de la République en marche et les réactions qu’elle a entrainées :

Assemblée: l’opposition LR dénonce le coup de force de LRE

Ils disent I’avoir appris soudainement. La mission d’information de I’Assemblée nationale sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 a pris fin ce mercredi après un vote.

C’est par ce tweet qu’Eric Ciott, député LR, a fustigé le coup de force de la République en marche :


Jusqu’au 2 décembre – date à laquelle les conclusions des travaux ont été remises – l’élu des Alpes-Maritimes était le rapporteur de la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire. Celle-ci devait ensuite être transformée en mission d’information, sans date de fin programmée, pour être en mesure de poursuivre ses auditions – sans bénéficier du pouvoir d’enquête – tout au long de cette crise qui peine à se terminer.

« Elle devait permettre dе fаіrе dеѕ rарроrtѕ d’étаре, поtamment sur la campagne de vaccination », explique le patron des députés LR, Damien Abad, qui dénonce auprès du Figaro « un verrouillage démocratique ».

« Parlement bâillonné »

Le patron des députés LR, Damien Abad, a renchéri par plusieurs tweets, alors que le Palais Bourbon a voté la semaine dernière la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, qui permet à l’exécutif d’imposer à sa guise des restrictions selon les évolutions de la crise :

 À gauche aussi les réactions sont vives :

  • « LREM abîme la démocratie. Nous en appelons au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand pour rétablir dans ses droits l’Assemblée nationale », écrivent les députés PS dans un communiqué.
  • Le député LFI Bastien Lachaud évoque un « Parlement bâillonné » sur Twitter. « Ils détruisent la démocratie parce qu’ils ont peur de rendre des comptes. Le macronisme est un autoritarisme », dit-il.
  • Pierre Dharréville (PCF) s’offusque : « La crise sévit toujours et le gouvernement décide seul. L’Assemblée nationale est entravée. »

Visée par les oppositions, la majorité présidentielle se défend. « C’est le cinéma habituel des oppositions, qui ont souvent utilisé cette commission comme une scène politicienne. Les commissions d’enquête et missions d’information sont temporaires, c’est la vie parlementaire. Nul doute qu’après quatorze ans à l’Assemblée, Éric Ciotti le sache mieux que personne », explique le président du groupe LREM, Christophe Castaner, interrogé par Le Figaro.

« La mission d’information, dotée des pouvoirs d’une commission d’enquête, a déjà rendu un rapport. Les députés LREM s’étaient abstenus pour permettre sa publication en toute transparence malgré son aspect partial et partiel », observe de son côté le député Julien Borowczyk, qui présidait la commission d’enquête.

Des explications qui ne convainquent pas le député LR Guillaume Larrivé. « Christophe Castaner commet un contresens : c’est précisément parce que je refuse le « cinéma” politicien que je déplore la dissolution de cette mission parlementaire. On ne peut pas appeler à la nécessaire unité nationale d’un côté et, de l’autre, interdire à l’Assemblée de faire son job. »

Tristan Quinault Maupoil pour Le Figaro.

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6 Réponses à “Macron et la régression en marche …”

  1.  » Parlement bâillonné »

    Tant mieux (et tant pis pour nous, encore que vu ce qu’ils votent, il vaudrait parfois mieux qu’ils se taisent!)!
    Le parlement, il était où lorsqu’on a commencé à nous bâillonner avec des masques laissant passer les virus, mais ne laissant plus passer les émotions (sourires notamment) et gardant les bactéries augmentant tous les jours un peu plus les infections de toute la sphère ORL et buccale et des problèmes cutanés?

    Le parlement il était où, lorsqu’on a commencé à nous séquestrer pour une infection pas plus létale qu’une grippe habituelle?

    Le parlement il était où, lorsqu’on a vacciné les personnes âgées allant à l’encontre du Traité de Nuremberg et des décisions de la Commission Européenne?

    Le parlement??? Rarement plus de 100 parlementaires en tout et pour tout, votant à la majorité absolue pour les bêtises (je ne parle pas comme manu -Béni soit son Nom, Oh Dieu des Imbeciles- ???

    Alors, ma foi, bâillonnés, qu’ils ne râlent pas (surtout les absents).

    Il me semble « qu’il suffit d’un dixième des députés ou des sénateurs qui doivent d’abord signer une proposition de réunion de la Haute Cour, en expliquant en quoi le président a manqué à ses devoirs.

    Puis l’Assemblée nationale ou le Sénat doit ensuite approuver à la majorité des deux tiers cette réunion de la Haute Cour. La proposition est ensuite immédiatement transmise à l’autre chambre du Parlement. Elle doit se prononcer dans les quinze jours : si elle rejette la proposition, la procédure s’arrête.

    Les parlementaires débattent puis votent
    Une fois la Haute Cour réunie, une commission est mise en place, composée de six vice-présidents de l’Assemblée et de six vice-présidents du Sénat, chargée d’élaborer un rapport sur la possible destitution du chef de l’Etat. A sa demande, l’intéressé peut être entendu et se faire assister par toute personne de son choix, ou se faire représenter.

    Après 48 heures maximum de débats, auxquels seuls le président et le Premier ministre peuvent participer, les membres de la Haute Cour doivent statuer sur la destitution, à la majorité des deux tiers. Leur décision prend effet immédiatement. »

    Donc, je ne les plaints pas.

    Je nous plaints plutôt d’être représentés par des chouineurs n’ayant aucune notion de courage, de morale, d’éthique, mais qui ne savent que chouiner!

  2. Je ne suis pas un perdreau de l’année et j’ai toujours entendu dire depuis mes vertes années que le parlement était à la botte du Président, sauf durant les cohabitations. On les appelait d’ailleurs à une époque les « godillots ».

  3. ou sont les parlementaires de l’opposition , les GRANDS ABSENTS c’est bien pour cette raison qu’ils votent ce qu’ils veulent

    RN absent, LFIM absente, les SOCIALOS absent et très peu de parlementaires LR

    alors à quoi servent tous ces élus , qui nous vident les poches ???

  4. Avez-vous vu comment Roseline Bachelot a vecu le rebond bien plus important que celui de la 2ème vague!!!

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