Macron n’a pas voulu de NKM. Et on le comprend !

Publié par le 2 Juil, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Macron n’a pas voulu de NKM. Et on le comprend !

Décidément, Nathalie Kosciusko-Morizet se sera avérée calamiteuse pour la droite !

Cette « bobo de droite » n’a vraiment plus rien à faire dans nos rangs. Elle a tout raté. Elle nous a fait tout rater !

Mais que fait-elle donc à droite ? Qu’elle ait au moins le courage de rejoindre le centre gauche où elle aura toute sa place !

Elle se voyait d’ailleurs probablement en ministre de l’écologie dans la République en marche mais même Emmanuel Macron n’en a pas voulu !

  • Elle a échoué à prendre la mairie de Paris à Bertrand Delanoé en la laissant à la falote Anne Hidalgo,
  • Elle n’a même pas su garder le poste de député du 7 ème arrondissement pourtant acquis à la droite depuis des décennies !
  • Et maintenant, elle saborde le groupe Les Républicains au Conseil de Paris !

 

Mathieu Quiret, dans cet article des Echos, rapporte cette nouvelle avanie que fait subir NKM à la droite (extraits) :

La patronne du groupe LR au Conseil de Paris démissionne et participe à la création d’un nouveau groupe face aux tenants de la droite classique. Un troisième groupe d’élus LR se distingue déjà.

On la disait en partance pour l’Amérique, direction le privé ou prête à traverser le désert quelques années avant de réapparaître. Nathalie Kosciuko-Morizet (NKM) a joué ce mardi le contre-pied en annonçant sa démission de la présidence du groupe LR du Conseil de Paris. Quelques heures plus tard, l’un de ses plus proches fidèles Pierre Auriacombe annonçait la création d’un nouveau groupe municipal de droite, s’appuyant sur « le refus d’un positionnement politique trop idéologique et le refus de certaines alliances ». Un groupe souhaitant travailler à un « Paris plus juste, plus écologique, ouvert sur le monde, sensible aux enjeux d’avenir comme le numérique. »

Du NKM dans le texte !

Contacté, son entourage confirme qu’elle participera à la création du groupe lors du prochain Conseil de Paris le 3 juillet prochain. « La droite canal historique nous a fait perdre les élections municipales depuis 15 ans, la dernière présidentielle et les législatives », martèle l’un de ses proches. (Note du blogueur : « Qui croit-il tromper avec ce genre de contrevérités !« ) La poignée de conseillers derrière l’intitiative, fidèles de la patronne de la droite parisienne depuis 3 ans, espère le ralliement d’un maximum d’élus de droite et du centre. Souhaitant rompre avec « la vieille droite », elle promet une gouvernance tournante de la présidence du groupe.

La droite « canal historique »

NKM était pourtant sortie affaiblie des législatives, ayant perdue dans une circonscription sensée être imperdable pour la droite, celle que lui avait laissée François Fillon contre son soutien à la présidentielle. Balayée par les dissidences de droite, l’ancienne ministre a échoué de 10 points au second tour face au concurrent du candidat En Marche.

La droite traditionnelle incarnée par Claude Goasguen et Brigitte Kuster avait au contraire sauvé les meubles grâce aux victoires de ces deux maires du 16e et 17e arrondissement. De quoi relativiser les défaites de Philippe Goujon et Jean-François Lamour. Voilà pourquoi Brigitte Kuster est la plus solide candidate à la réélection de la présidence du groupe LR, prévue le 5 juillet. Une perspective contestée par plusieurs élus LR plaidant pour le renouveau de la droite comme François-David Cravennes ou Jean-Baptiste Menguy, cités lundi par « Le Parisien » ou encore Pierre-Yves Bournazel, élu parisien et député fraîchement élu dans le Nord de Paris.

L’initiative de NKM complique justement les discussions engagées ces derniers jours par plusieurs conseillers. L’un d’eux, influent, ne décolère pas en apprenant la sortie de Pierre Auriacombe  :

« Quelle maladresse, NKM est minoritaire, on ne construit rien de la sorte. »

« Prenons quelques heures ou quelques jours pour monter un deuxième groupe qui porte une ligne politique gagnante pour les municipales de 2020. »

Une chose est sûre, la droite parisienne est depuis mardi éclatée en trois blocs.

Mathieu Quiret pour les Echos.

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