« Macron n’aime rien tant que s’écouter parler ! »

Publié par le 24 Fév, 2024 dans Blog | 1 commentaire

« Macron n’aime rien tant que s’écouter parler ! »

Oui, Macron aime s’écouter parler et
se regarder débattre … seul avec lui-même !

Le problème, pour lui, c’est qu’il n’y a plus guère que la Macronie pour l’écouter et que plus personne, et surtout pas les agriculteurs, ne veulent débattre avec lui !

Y avait-il, la moindre raison logique à lancer un débat au salon de l’agriculture alors que le premier ministre discutait avec les agriculteurs depuis des semaines ?

C’était d’ailleurs afficher un certain mépris pour Gabriel Attal !

Quant à l’invitation des écoterroristes des Soulèvement de la Terre à ce débat, on se demande si ça relevait de la provocation volontaire ou de la psychatrie !

Il y a une seule chose dans laquelle Macron excelle, c’est dans les commémorations ! Il aurait été à sa place dans la IV ème République où le président inaugurait régulièrement les chrysanthèmes et nos héros ! Et il aurait fait moins de dégâts !

Mais pour l’entrée de Manouchian au Panthéon, Macron a sévèrement dérapé en instrumentalisant l’histoire de ce résistant avec un message sous-jacent mais très clair :

La résistance, c’était les communistes …
et les collabos, c’était l’extrême droite !

Dans cet article, Boulevard Voltaire dénonce ce détournement d’hommage indigne d’un président de la République :

Emmanuel Macron ou le « livre rose du communisme »

Le vent a tourné. Cette semaine, il souffle de l’Est : notre girouette nationale est dans sa phase d’ostalgie [néologisme désignant la nostalgie de l’ancienne Allemagne de l’Est, terme étendu aux autres pays de l’Est ; nostagie du système communiste, NDLR]. De l’interview au quotidien L’Humanité à l’invitation des Soulèvements de la Terre au Salon de l’agriculture en passant par l’éloge de « l’idéal communiste », Emmanuel Macron roule pour la gauche extrême, parti de l’amour et de la tendresse.

L’homme Macron n’aime rient tant que s’écouter parler.

Trois hommages nationaux en quinze jours et le voilà aux anges. Se laisser aller à son style ampoulé, se vautrer dans le lyrisme, se fabriquer un visage grave, lever les yeux au ciel, prendre un ton inspiré … c’est tout ce qu’il aime. Alors, mercredi soir, recevant dans la crypte du Panthéon le couple Manouchian et les mânes de leurs amis morts en résistance à l’occupant nazi, il a vanté « l’idéal communiste » qui les animait.

Après 1789, après 1793, il rêve l’émancipation universelle pour les damnés de la Terre,

dit le Président, qui ajoute, parlant de Manouchian et de ses camarades fusillés :

Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la révolution universelle.

Ah … le communisme, les purges, les famines, le goulag, le KGB et la Stasi, les assassinats politiques, le camarade Staline, le pacte germano-soviétique … Finalement, tout ça, c’était le bon temps, inspiré d’une Révolution française dont Macron oublie sans doute qu’elle sombra dans « le Grand Soir » de la Terreur.

L’outrage aux victimes

Les réactions d’une droite indignée face à ce révisionnisme amoureux n’ont pas manqué, toutes rappelant le chiffre, aujourd’hui incontesté, de 100 millions de morts dus à cette idéologie si généreuse. Parmi celles-ci, la sénatrice LR Valérie Boyer a d’ailleurs rappelé la proposition de loi déposée au Sénat en avril 2023 pour instituer une « Journée nationale d’hommage aux victimes du communisme ».

S’il est une autorité pour remettre l’Histoire à sa place, c’est bien Stéphane Courtois, qui a dirigé le fameux Livre noir du communisme paru en 1997 (Éd. Robert Laffont). Dans un long entretien au Figaro, où il retrace précisément le parcours d’Issak Manouchian, il souligne ainsi que :

Cette célébration repose sur une héroïsation résistantialiste construite par le Parti communiste dès l’après-guerre. Si sa mort précoce face à l’ennemi ne peut qu’émouvoir et susciter l’admiration, en réalité, Missak Manouchian fut un modeste résistant.

Stéphane Courtois ajoute :

Pour lui-même et son épouse Mélinée, comme pour tout cadre communiste de cette époque,  la vraie patrie était l’URSS.

Et de rappeler d’ailleurs que :

Mélinée Manouchian, partie en 1945, est devenue apparatchik à Erevan, n’a quitté l’Arménie soviétique qu’en 1963, tout en restant sous le contrôle d’agents soviétiques et en nourrissant le mythe du grand résistant Manouchian.

Si Emmanuel Macron s’intéresse à l’Histoire, c’est toujours pour la tordre à son profit. Du moins l’espère-t-il.

Dans sa guerre obsessionnelle contre le Rassemblement national, sans cesse ramené aux « heures sombres de notre Histoire », tout est bon, y compris réécrire le livre rose du communisme.

Marie Delarue pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “« Macron n’aime rien tant que s’écouter parler ! »”

  1. momo macron l roi de l’immigration, n’aime pas le debat, mais le monologue,
    dans lequel tout un cirque est monté pour faire croire a un debat.

    macron aime bien mentir, les francais peuvent avoir confiance en lui pour cette qualité essentiellement de goche.

    Quand au parti communiste, il a toujours ete sous l »influence russe, qu’en est’il maintenant… mystere.

    Ce parti, comme toute a goche a toujours su manipuler parfois jusqu’a la caricature, l’histoire… et les individus.

    Les progressistes s’en inspirent.

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