Martin Hirsch, la double erreur de casting

Publié par le 30 Juil, 2021 dans Blog | 4 commentaires

Martin Hirsch, la double erreur de casting

C’est le regretté Patrick Devedjian, victime du Covid-19, qui avait critiqué la politique d’ouverture de Nicolas Sarkozy en 2007 en déclarant :

« Je suis pour aller très loin dans l’ouverture,
y compris jusqu’aux sarkozystes, c’est dire ! »

Parmi les personnalités de gauche entrées au premier gouvernement Fillon figurait Martin Hirsch, nommé Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté. Quand il eut quitté le gouvernement, il retrouva ses réflexes gauchistes et se mit à cracher dans la soupe en critiquant Sarkozy. C’était la première erreur de casting le concernant !

La seconde erreur de casting fut signée François Hollande. Elle fait encore des ravages aujourd’hui puisque Martin Hirsch est toujours directeur général de l’Assistance publique- de (AP-HP).

On lui doit, au début de la pandémie, l’exclusion quasi-totale du privé du dispositif de lutte contre le coronavirus. Ce furent les cliniques privées puis les médecins de ville à qui il fit comprendre que la santé était exclusivement l’affaire du public … avec les résultats désastreux que l’on connait.

L’homme est un provocateur-né et l’on peut résumer sa mentalité à sa déclaration suivante :

La vraie intégration, c’est quand les catholiques appelleront leur enfant Mohamed !

Georges Michel, dans Boulevard Voltaire, démonte la dernière déclaration de Martin Hirsch au micro de RTL :

Les bienfaits secondaires du vaccin selon Martin Hirsch

Il fallait y penser : « Le vaccin aujourd’hui, il est celui qui nous permet de faire vivre la devise républicaine » (double sujet obligatoire en langage moderne républicain comme le « celles et ceux », désormais incontournable). Il fallait y penser. Oserai-je dire, il fallait oser. On débat actuellement sur les éventuels effets secondaires du vaccin, mais on ne nous avait encore rien dit sur ses bienfaits secondaires.

Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), vient de le faire sur RTL. Martin Hirsch n’est pas médecin. Certes, sa biographie nous apprend qu’il a, jadis, commencé des études de médecine mais il s’est vite orienté vers la biologie puis l’ENA pour entrer, ensuite, au Conseil d’État. Disons qu’il n’est pas plus compétent ou incompétent en épidémiologie que tous ceux qui parlent doctement, aujourd’hui, du vaccin sur les plateaux télé, mais, en tout cas, je ne me risquerai pas à aller sur ce terrain qu’il connaît sans doute mieux que moi. En revanche, en « républicanologie », j’ai la prétention d’en connaître tout autant que lui, les citoyens étant égaux devant la loi, si j’ai bien tout compris. Donc, il serait intéressant de savoir en quoi le vaccin « permet de faire vivre la devise républicaine ».

Content de sa trouvaille, Martin Hirsch use de pédagogie, comme il convient de le faire dans un pays habité par de grands enfants.

  • Liberté ? « Liberté d’aller et venir plutôt que de se confiner. » À condition d’avoir son laissez-passer.
  • Égalité ? « Le virus déteste l’égalité », affirme Martin Hirsch. On sait, depuis plus d’un an et demi, que ce virus est « beaucoup plus intelligent qu’on ne le pense » (dixit le professeur Delfraissy). « Diabolique », même, avait-il lâché, goupillon et seau d’eau bénite à la main. Le voici donc antisocial. « Il va chercher les pauvres, les gens fragiles. Le vaccin en France est disponible pour tous, on est égaux devant le vaccin. » Doit-on en déduire que les riches ne sont pas touchés par le Covid ? En revanche, le directeur général de l’AP-HP se garde bien de dire qu’à compter de fin septembre, nous ne serons plus égaux devant les tests, puisqu’ils ne seront plus remboursés par la Sécurité sociale.
  • Quant à la fraternité, c’est évident, « car le vaccin permet en se vaccinant soi-même de protéger tous les autres ». On pourrait évoquer comment l’on a fait « vivre la devise républicaine », notamment la fraternité, lorsqu’il s’est agi d’appliquer des protocoles d’une parfaite inhumanité face à la mort de malades prétendument atteints du Covid. On se souvient, notamment, du combat de ce fils de chirurgien carpentrassien racontant comment son père est mort seul, pour ne pas dire plus, dans une clinique d’Aix-en-Provence. Ou encore du récit de cette mère d’une gamine de 16 ans, morte dans un hôpital parisien, au plus fort de la pandémie. Ces parents n’avaient pu récupérer que sa chaîne de baptême et la jeune fille avait été déposée dans le cercueil, « ni maquillée, ni habillée », raconta sa sœur. La fraternité, c’est bien, c’est joli sur les frontons de mairie. L’humanité, c’est pas mal aussi.

Martin Hirsch qui, par ailleurs, est expert en intégration expliquait, en mars dernier, que :

La vraie intégration, c’est quand les catholiques appelleront leur enfant Mohamed.

On attend avec impatience sa prochaine intervention sur les vertus intégrationnistes (on dit plutôt « inclusives », je crois, dans leur sabir) du vaccin.

Georges Michel pour Boulevard Voltaire.

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4 Réponses à “Martin Hirsch, la double erreur de casting”

  1. Avec les tests payants, je parie que le nombre de cas détectés va être en chute libre. Déjà que j’ai un gros doute sur la fiabilité de ces tests…

    • Quand il n’y avait pas de tests, cela ne servait à rien, puis « on a été le pays qui testait le plus (mal), dorénavant, il faudra débourser pour en faire.

      Les vaccinés ne font déjà plus de test, ils ne font plus les gestes barrières car la vaccination, c’est le graal pour la vie d’avant (nouvelle promesse de Gascon), les masques ressortent, les couvre-feux approchent à pas de géant.

      L’hydroxychloroquine, l’ivermectine et autres traitements, ne marchent pas et pour certains interdits d’être prescrits, puisqu’ils ne cessent d’être les meilleurs de la planète et de vous répéter qu’ils maîtrisent la situation (ou leur risque judiciaire uniquement).

      C’est un panier de crabe sans pince, un seul et même panier avec tous les oeufs dedans, c’est « la 7ème compagnie » de la politique. « Si je tenais le con qui a fait sauté le pont… »

      Comment les français ont pu élire un tel zozo comme « presqu’sident » et lui offrir une si large majorité!!!

  2. Avec le recul, on se rend compte que Sarko a fait une belle boulette, pour le dire gentiment, quand il a pratiqué l’ouverture. Il l’a d’ailleurs payé en 2012 …

    • Et pourtant il insupporte tous les gõchistes français, à commencer par ceux de la justice…

      Fais du bien à un vilain (chien), il te chiera dans la main!!!

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