Matteo Salvini tire sur des migrants …

Publié par le 27 Nov, 2019 dans Blog, Uncategorized | 0 commentaire

Matteo Salvini tire sur des migrants …

En France, les médias ont leurs bêtes noires.

Pêle-mêle les conservateurs, l’extrême droite, bien souvent la droite tout-court avec des têtes de turcs telles que Marine Le Pen, Nadine Morano ou Eric Zemmour.

En Italie, la bien-pensance habite aussi les esprits et c’est Matteo Salvini qui concentre toutes les attaques.

L’article suivant de Jany Leroy, publié sur Boulevard Voltaire, relate la polémique qui est née en Italie après la création, par Salvatore Scuotto, d’une sculpture à l’effigie de l’ex-ministre italien.

 

Armé d’un revolver, Matteo Salvini tire sur des migrants. L’un d’entre eux, plié en deux, semble avoir été touché. Le drame est là dans toute son horreur. L’artiste italien Salvatore Scuotto, auteur de cette sculpture, n’y est pas allé de main morte. D’un côté, des assassins, de l’autre des victimes. Tant de nouveauté dans le message épate le bobo rebelle en quête de causes qui ne l’engagent à rien.

Salvatore Scuotto

Souci du détail : l’ex-ministre italien tient dans sa main gauche un chapelet orné d’une croix. Le pape François, qui ne cesse de vanter l’accueil des migrants, se décarcasse en pure perte :

Les cathos sont des salauds aux yeux
du bon samaritain sans frontières.

Dans son effort d’étalage de clichés, le modeleur n’a pas oublié de représenter les migrants, dépenaillés, décharnés, comme tout droit sortis d’un champ de coton du XIXème siècle.

Des Soudanais en jeans et tee-shirt avec smartphones rivés sur l’oreille n’auraient produit aucun effet sur la clientèle.

Sans doute victime d’un coup de fatigue, l’artiste engagé à omis de placer un fouet à la ceinture de Salvini. La boulette.

Cette « œuvre », qui mériterait d’être en pâte à sel tant son simplisme est navrant, pourrait s’intituler « Voyage dans la tête d’un gauchiste ». Le cerveau des « Welcome Refugees » tout entier disséqué. Des migrants assimilés aux esclaves de l’Amérique de 1810, un Blanc odieux bénéficiant d’un droit de vie ou de mort sur eux. À la sortie de l’expo, des voitures à cheval sont-elles mises à la disposition des visiteurs afin que le choc avec la réalité ne soit pas trop violent ?

L’Amérique du XIX ème siècle et l’Allemagne des années 30 sont les deux dadas du bien-pensant.

Du progressisme comme s’il en pleuvait, mais saupoudré d’épouvantails vieillots laissant à penser que nous vivons des heures merveilleuses. À ce sujet, le hululement du gauchiste, les soirs de pleine lune, est glaçant : « Plus jamais çâââââ… Plus jamais çâââââ… » Les mères de famille rentrent les enfants.

Mais rassurons-nous sur le sort du migrant visé par Salvini. Au canon de l’arme qu’il tient en main pend un panneau game over. Ouf ! C’était pour de faux. Mais pourquoi le pauvre esclave des champs de coton semble-t-il hurler de douleur ? Il feint ? Il simule ?

Eh bien, bravo, Monsieur Scuotto, pour le message. Vous répondrez de votre œuvre odieusement raciste devant les tribunaux !

Jany Leroy pour Boulevard Voltaire.

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