Mitterrand a fait entrer la gauche dans les médias …
40 ans après, elle n’en est pas encore ressortie !

Publié par le 13 Mai, 2021 dans Blog | 2 commentaires

Mitterrand a fait entrer la gauche dans les médias …  40 ans après, elle n’en est pas encore ressortie !

Après Mitterrand et le marché aux Beurs, je relaye aujourd’hui un autre article extrait du grand dossier que le magazine l’Incorrect a consacré à Mitterrand.

Après la récupération politicienne de l’antiracisme, L’Incorrect traite là l’emprise de la gauche sur la culture et les médias.

A coup de noyautage du service public de l’audiovisuel, et de gavage aux subventions du théâtre, du cinéma et des maison de la culture, François Mitterrand a mis en place une formidable entreprise de propagande des idées de gauche.

Il est fascinant de constater que la droite au pouvoir, sous Chirac et Sarkozy n’a jamais osé touché à ce pré carré de la gauche !

On se demande si c’est par incompétence ou par lâcheté !

Voici l’article de L’Incorrect :

La culture dans les griffes de la gauche

Les années Mitterrand ont notamment été celles du verrouillage de la culture par la gauche, verrou encore en place à l’heure actuelle.

Après avoir nommé Jack Lang au poste à la Culture, avec un budget doublé dès 1982, jusqu’à représenter 1 % du budget de l’État (de 2,6 milliards de francs en 1981, il sera à 13,8 milliards de francs en 1993), il faut bien dépenser tout ce pognon : créations de centres artistiques nationaux, aides à la création, mise en place de journées dédiées (fête de la musique, journée du patrimoine, fête du cinéma), de fondations (les fonds régionaux d’art contemporain, le centre national des arts plastiques), mise en oeuvre de chantiers plus extravagants les uns que les autres ; tous les copains de la mitterrandie se font arroser : l’Art Officiel est né, ce sont les potes, ils sont de gauche. Ils sont placés à la tête des fondations, ainsi les places et les distributions d’aides ne se font plus que par copinage ou par cooptation.

Parallèlement, la télévision publique met en branle une machine de propagande : le début des années 90 voit notamment la création d’Arte, qui est depuis la chaîne officielle de l’Antifrance, mais surtout la diffusion de séries télévisées imposant une vision fantasmagorique de la vie typique du socialisme, qui se poursuivra bien après la disparition de François Mitterrand, ouvrant la porte au lavage de cerveau permanent diffusé par nos téléviseurs. On peut penser à la très anecdotique  Seconde B, qui suit les aventures de cinq adolescents d’un lycée difficile de banlieue parisienne, leurs peines de coeur, et traite des problèmes de société, du multiculturalisme. Bien entendu, les élèves sont tous adorables, métissés, et veulent régler les problèmes du quartier.

On peut aussi évoquer L’Instit, série dans laquelle on se prend d’affection pour un professeur remplaçant qui aide les élèves en difficulté sur fond de problèmes de société (encore et toujours les mêmes), et qui préparait les parents aux changements à venir dans l’Éducation nationale : le professeur n’est plus celui qui transmet le savoir, mais un « grand-frère », un éducateur là pour régler les problèmes des jeunes.

Les enfants de ces deux séries seront P.J, qui illustre la vie d’une police judiciaire fictive dans le X ème arrondissement (l’un des plus mal famés, déjà à l’époque), où les problèmes peuvent se régler en « battle de danse », et où une vilaine cliquette blonde et raciste finira par faire un enfant avec un policier noir, et aussi, mais surtout, l’inénarrable Plus belle la vie, qui aura diffusé, au moment où sont écrites ces lignes, 4 286 épisodes d’un Marseille fantasmé où des skinheads blancs agressent les Arabes. On trouve au casting notamment le prêtre Christian Delorme, à l’origine de la Marche des Beurs, mais aussi Matthieu Kassovitz. Tout un programme!

Et comment ne pas évoquer la mainmise sur la culture héritée de la mitterrandie en omettant la radio qui en porte l’étendard, France Culture ? Circonscrivant la culture à sa face de gauche, cette fréquence se pare de son nom pour distiller une  propagande de gauchisme culturel permanent, au risque parfois (souvent) de tordre absolument la réalité, comme lorsqu’ils attribuent à Ibn al-Muqa$a, auteur persan de Kalila wa-Dimna (recueil de fables dans lequel on retrouve des animaux aux caractéristiques humaines) l’inspiration des Fables de La Fontaine … omettant tout à fait Ésope !

Aujourd!hui, le milieu culturel est, semble-t-il, irrémédiablement verrouillé à gauche : toutes les institutions sont aux griffes de la gauche, toute entrée se fait par cooptation. Ainsi seuls les projets allant dans le sens de la doxa peuvent être subventionnés. Ce sont ce que Philippe Muray appelait « les artistocrates ». Une sorte de Versailles maléfique où les courtisans restent entre eux et produisent un art endogame, qui se prétend subversif alors qu’il n’est rien de plus consensuel.

Soyez heureux de savoir que vos impôts subventionnent le CNC
ou Radio France pour pouvoir vous cracher dessus, braves gens !

Joseph Achoury Klejman pour L’Incorrect.

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2 Réponses à “Mitterrand a fait entrer la gauche dans les médias …
40 ans après, elle n’en est pas encore ressortie !”

  1. Richard Mauden dit:

    Les années Mitterrand ont notamment été celles de la fin de la culture par la gauche mercantile et corrompue, où la culture a été remplacée par la propagande et par la médiocrité des assistés intermiteux gauchistes du pestacle, tous ces inutiles qui coûtent un pognon de dingue, qui ne font rien pour la vraie culture et qui sont encore en place avec Macron à l’heure actuelle.

  2. L’instit, d’une connerie finie comme tant d’autre serie de gochiste…

    La goche doit remettre les clés de la culture a la droite car elle n’y entend rien a la vraie culture, de plus, elle est corrompue.

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