« Monsieur le président » par Francis Lalanne

Publié par le 7 Fév, 2021 dans Blog | 5 commentaires

« Monsieur le président » par Francis Lalanne

Je n’apprécie pas particulièrement les prises de position dans le domaine politique des personnalités du show business ou du sport.

Je me demande toujours quelle est la légitimité à donner des leçons de morale de ces privilégiés sous prétexte qu’on leur a reconnu un certain talent dans un domaine particulier.

Et ce ne sont pas les dernières sorties des Omar Sy, des Camélia Jordana et de quelques footballeurs qui m’engagent à changer d’opinion !

Il peut y avoir des exceptions à condition que l’on sente une certaine sincérité dans leurs propos. Selon moi, c’est le cas de Francis Lalanne dont je ne suis pas fan par ailleurs de la production musicale …

Je n’avais pas relayé son appel à la destitution d’Emmanuel Macron que je trouvais un peu maladroite notamment dans l’appel à l’armée ce qui, juridiquement, pouvait lui coûter très cher.

Par contre, je trouve sa lettre au président, que Suzanne a proposé en commentaire, très intéressante et donc la voici :

Illustration du premier appel de Francis Lalanne dans FranceSoir

Monsieur le Président,

J’ai appelé à la mobilisation générale du peuple français et à celle de tous les corps intermédiaires en vue d’obtenir votre destitution.
Je persiste, et je signe. Mais peut-être ai-je tort. Considérez donc la présente comme une tentative de conciliation avant procès.

C’est à présent à vous que je m’adresse dans cet organe de presse indépendant, dont je n’oublie pas qu’il a été à sa création en 1941 ce qu’il est redevenu aujourd’hui : le journal de la Résistance.

J’entends dire ici et là que je m’adresse à vous de manière trop véhémente. Sans doute fait-on référence à l’expression de la colère légitime que vous m’inspirez ainsi qu’à un grand nombre de françaises et de français. Certes il est vrai que la colère est souvent mauvaise conseillère, mais comme le dit Voltaire : « il n’y a pas de vérité sans colère ». C’est donc au nom de la vérité que je vous adresse aujourd’hui ces paroles. Et cette fois sans hausser le ton.

Car je vois, et vous en remercie, que vous semblez « décider » de repousser l’irréparable en ajournant, chaque jour un peu plus, le nouveau confinement … Cela peut être pour vous donner le temps que la sagesse exige de la réflexion.

Vous voici devant l’alternative face à laquelle vous a conduit votre dérive totalitaire : soit reconnaître l’erreur, soit commettre la faute. Chaque être étant éminemment faillible, les Françaises et les Français dont nombre encore vous aiment, sauraient, j’en suis certain, vous pardonner l’erreur. Mais pas la faute.

Si vous persistiez dans l’erreur, ne pouvant plus ignorer aujourd’hui qu’elle a été commise, nul Française et nul Français, au regard de l’Histoire, ne pourraient justement vous absoudre. Vous auriez donc à en répondre devant le tribunal implacable de la postérité; sans oublier, bien sûr, la juridiction compétente…

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Monsieur le président,

À la lumière de ce que les plus grands spécialistes soutiennent et prouvent désormais, dans le monde entier, vous ne pouvez plus prétendre que l’on peut enrayer une épidémie en se contentant d’enfermer les biens portants au lieu de soigner les malades.

Vous ne pouvez pas non plus nier l’efficacité des traitements précoces en imposant le vaccin non testé comme unique solution, sans condamner ainsi l’évidence au bénéfice d’une hypothèse !

Vous ne pouvez pas sérieusement lâcher la proie pour l’ombre au nom du principe de précaution…

Vous ne pouvez pas continuer à mettre ainsi en danger la vie des françaises et des français.

Monsieur le président,

C’est bien à vous que je m’adresse car plus personne n’ignore en France, que vous régnez désormais en maître absolu sur tous les corps intermédiaires.
Que vous confondez en vos seules mains, contre l’esprit et la lettre de notre Constitution, les pouvoirs exécutif, législatif, administratif, judiciaire, etc… Sans doute parce que vous pensez sincèrement pouvoir agir ainsi au mieux des intérêts de la France.

En vérité, je vous le dis, car c’est bien de la vérité qu’il s’agit :
Un nouveau confinement, un port du masque obligatoire, l’obstruction faite aux traitements précoces, et aux traitements préventifs, enfin, la vaccination que vous aviez promis ne jamais imposer, et que vous voulez désormais infliger sous la contrainte, vont à l’encontre de l’intérêt des Françaises et des Français.

Les plus grandes sommités du monde scientifique vous le disent, vous le prouvent aujourd’hui : votre gestion de la crise est erronée.

N’étant pas médecin, vous ne pouvez plus feindre d’ignorer ce que le corps médical indépendant vous affirme ! Vous ne pouvez plus continuer d’avantage à privilégier la rente des élites et à favoriser les conflits d’intérêts plutôt que l’intérêt des malades. Après avoir ôté aux Françaises et aux Français, ce qui leur restait de libertés, vous ne pouvez, n’étant pas médecin, enlever désormais à ceux qui le sont, leur droit de prescrire.

Monsieur le Président,

Vous n’êtes pas médecin et vous êtes fils de médecin. Vous ne pouvez donc pas ignorer ce à quoi s’engage la médecine : d’abord à ne pas nuire. Puis, à savoir en tout, apprécier la balance bénéfice / risque.

Ces deux engagements vous obligeraient, si vous étiez médecin,

  1. à délivrer les traitements précoces dont l’efficacité n’a plus à être démontrée.
  2. à ne pas reconfiner.
  3. à ne plus imposer le port du masque aux populations civiles, et à laisser l’autorité médicale en définir l’usage selon les protocoles en vigueur dans les milieux hospitaliers.
  4. à ne pas imposer un nouveau vaccin comme étant la seule manière d’enrayer l’épidémie.

Cela surtout quand nul ne peut véritablement estimer sur le plan scientifique, le degré d’efficience et de nocivité des vaccins envisagés …

Monsieur le Président,

Vous n’êtes pas médecin; mais en tant que fils de médecin, vous ne pouvez ignorer non plus que vous obstiner à contraindre le peuple de France au confinement, au port du masque, au vaccin et à une carence de traitements précoces, contre l’avis de la grande majorité du corps médical français, pourrait s’apparenter à un exercice illicite de la médecine.

En plus des pouvoirs exécutif, législatif, administratif, judiciaire, financier, (et je ne dirai rien du pouvoir de la presse): est-ce le rôle du chef de l’Etat de s’arroger le pouvoir médical ?

Vous voici donc à l’heure du choix monsieur le Président : Soit reconnaître l’erreur, soit commettre la Faute.

C’est l’honneur d’être humain que de savoir reconnaître ses erreurs. Seuls celle ou celui qui n’a jamais commis l’erreur pourrait vous jeter la première pierre. Mais si par peur ou vanité, vous vous entêtez à commettre la faute, vous devrez alors, je vous le promets, reprenant la devise de l’enfer de Dantes : abandonner ici toute espérance…

Libérez la France, Monsieur le Président !

Vous en avez le pouvoir puisque vous vous l’êtes donné !

Rendez-lui ses libertés, son égalité, et sa joie fraternelle ! Assez de détresse !

Ne mettez plus les Françaises et les Français en prison !

Ré-ouvrez les théâtres, les cirques, les cinémas, les musées, toutes les salles de spectacles ! les lieux de réunions ! Les restaurants, les bars ! Les écoles ! Les universités ! Tous les commerces désignés au noms de principes arbitraires comme n’étant pas essentiels à la vie !

Qui peut dire aujourd’hui ce qui n’est pas essentiel à la vie ?! Vous, monsieur le Président ?

Notre République a aboli ce genre de discriminations en faisant valoir les principes de liberté et d’égalité ! En affirmant pour l’éternité avec les droits humains, que les femmes et les hommes doivent tous être libres et égaux en droit. Croyez-vous vraiment pouvoir imposer l’idée que risquer de mourir justifie qu’on s’empêche de vivre ?

Ayez l’intégrité de reconnaître votre erreur car il est encore temps ! Ne persévérez pas dans l’erreur ! Ce serait une faute. Et si vous commettez délibérément la faute !

Alors n’espérez pas, monsieur le président, le pardon de celles et ceux qui, dans notre pays, avaient mis en vous et vous seul, leur foi et leur confiance. C’est à vous qu’il appartient puisque vous l’avez initiée, de mettre un terme à cette folie ! Faites-le avant qu’il soit trop tard pour éviter une dérive vers la violence ! N’hypothéquez plus le futur des enfants pour le présent des anciens ! Ne prolongez plus le chaos dans lequel vous avez plongé notre pays ! Ne prolongez plus cette souffrance !

Pour que vive la République et revive la France.

Francis Lalanne.

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5 Réponses à “« Monsieur le président » par Francis Lalanne”

  1. Un pervers manipulateur ne reconnait jamais ses erreurs… Ce sont les autres qui se trompent toujours.
    Chapeau tout de même vous avez bien du courage Mr Lalanne d’affronter ces démons ivres de pouvoir et d’argent.

  2. La faute est depuis longtemps commise, plus tout les mensonges pour apaiser d’abord les français puis insensiblement, exprès, imposer aussi des lois liberticides derriere ce virus qui ne sert que d’épouvantail pour imposer une nouvelle societé, car meme apres le vaccin, il faudra garder le masque et la distanciation sociale, probablement a vie comme dénoncé par Florian Philipot.

    Ce sera une société a dictature sanitaire permanente, car le pouvoir ne lachera pas tant que le peuple ou les protestations en masse dirons que cela suffit.

  3. Qui peut dire aujourd’hui ce qui n’est pas essentiel à la vie ?! Vous, monsieur le Président ?
    je réponds : Macron oui vous n’êtes pas essentiel ou vous nous empêcher de respirer, vu mon age de vivre mes dernières années en me privant de LIBERTÉ

  4. Nouveauté vaccinale!

    Véreux vient de se faire vacciner (on ignore si le sérum physiologie contenanit le vaccin).

    Oui, sous les deux de la rampe!

    Avec le vaccin Pfizer…

    Allons, voyons, non.

    Avec l’Astra Zenica!!!!
    Bon, si j’ai des doutes sur le contenu de la seringue reçue par M Véreux, c’est simplement que ce vaccin est à ADN, donc, toujours sans recul, avec des risques quasi similaires…..

    J’espère que M Lallane arrivera à convaincre un nombre conséquent de personnages politiques, d’avocats et que Véreux, Bouzin, Macreux, Castresex, Cachalot, Dardmalin, Lemère (ou Lapère, je l’ignore), Defraichi et autres mon Salau/mon seront engoudronnés et plumés avant de trouver un réconfort à Fresnes par exemple… Dans cet hôtel 5 étoiles que tout le monde connait…

  5. Forcement nous contre des fascistes surarmés, on ne pourra pas. Il est très lucide , moi qui le croyais un peu perché je m’aperçois qu’il fait ce qu’il peut, et c’est tout en son honneur.

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