Ne nous serions-pas trop amollis ?

Publié par le 6 Mai, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Ne nous serions-pas trop amollis ?

Avant ce satané virus, certains d’entre nous, les plus à droite, fustigaient les excès de l’Etat-providence et plus encore la culture généralisée de l’assistanat.

Mais nous-mêmes, les Français actifs (ou retraités, je n’ai pas de raison de m’exclure !) n’attendons-nous pas trop de l’Etat considéré comme une véritable mère nourricière.

Nous, Gaulois supposés réfractaires, nous acceptons de rester enfermer chez nous sur injonction d’un gouvernement dont nous contestons vigoureusement et majoritairement la compétence !

Alors que nous savions, qu’avant le virus, la France économique allait très mal, nous trouvons tout à fait normal qu’on nous paye pour rester à la maison pour garder nos enfants !?!?!?

Pire, 60 % des parents refusent de remettre leurs enfants à l’école à partir du 11 mai !

Les chiffres du chômage partiel sont  édifiants :

La comparaison avec les autres pays d’Europe est terrible pour la France. L’économie française est la plus frappée :

  • Nous avons déjà perdu 5,8 % de PIB alors que la moyenne de la zone euro est de 3,8 % !
  • Notre industrie fonctionne à 60 % alors que celle de l’Allemagne tourne à 90 % !

Mais les Français ne semblent pas être conscients des conséquences de cette « mollesse » qui s’est emparée de nous, et du déclassement prévisible de la France.

A notre décharge, il faut dire que le gouvernement, par ses errements, et surtout les médias par une overdose d’infos anxiogènes diffusées dans une édition spéciale qui dure depuis 2 mois sans interruption, nous ont tétanisés et ramenés à un stade proche de la petite enfance.

Et quand Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, se permet de dire qu’il faudra se relever les manches pour redresser la France, il est cloué au pilori !

Pauvre France !

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