Non, moi, je ne pardonne pas !

Publié par le 26 Juil, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Non, moi, je ne pardonne pas !

C’est aujourd’hui le triste anniversaire de l’assassinat sauvage du père Hamel dans son église de Saint-Etienne du Rouvray.

Je m’associe à la douleur de ses proches, et notamment à celle de sa soeur de qui il semblait être extrêmement proche.

Le président de la République a fait le déplacement et cela a dû être bien ressenti et apprécié de la population locale.

Quelques jours avant la cérémonie de commémoration, sa soeur, Roselyne Hamel, s’était confiée à des journalistes. Elle avait notamment déclaré :

« Pas de colère, pas de haine, ce n’est pas dans notre vocabulaire, dans notre esprit. Mais j’imagine Jacques là-bas étendu avec ses blessures ».

Evidemment, dans les médias, on a relayé ces paroles qui collent tellement bien avec les mots d’ordre de « padamalgam » et du « vivrensemble ».

Le président Macron, lui-même, dans son discours, s’est inscrit dans cette doxa :

« En assassinant le père Hamel au pied de son autel, les deux terroristes ont certainement cru semer parmi les catholiques de France la soif de vengeance et de représailles. Ils ont échoué. […] Je remercie l’Eglise de France d’avoir trouvé dans sa foi et ses prières la force du pardon ».

Tout en respectant les paroles de cette femme durement touchée, des paroles toutes empreintes de foi chrétienne et en comprenant que le président ne peut pas appeler à la vengeance, je ne peux m’empêcher de penser qu’on en fait trop dans le pardon et pas assez dans la colère.

Assassainat du Père Hamel : non, moi, je ne pardonne pas

« Pas de haine« , admettons … Et encore … Mais « pas de colère » ?

Un homme âgé de plus de 80 ans est égorgé, dans un lieu sanctifié, pendant la messe, devant des paroissiens également âgés. Et les terroristes obligent l’un d’eux à filmer la scène!

Et nous devrions ne pas avoir de colère !

Il s’agit d’un acte d’une extrême lâcheté. C’est un acte symbolique qui s’en prend directement à la religion catholique, dans son sanctuaire. C’est donc une provocation caractérisée !

Mais voilà, nous nous interdisons de nous mettre en colère contre les islamistes terroristes de peur de stigmatiser les musulmans « pacifiques » !

Mais que faudrait-il que l’on nous fit pour justifier notre colère ?

  • Tuer des enfants ? Ça été fait sur la promenade des anglais de Nice !
  • Tuer de nombreux jeunes ? Nous n’avons pas oublié le massacre du Bataclan !
  • Tuer un couple de policiers à leur domicile ? Nous avons subi ça à Magnanville !

Je ne sache pas que  même dans ces circonstances dramatiques, on se soit beaucoup mis en colère !

Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, assassins du père Hamel

Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, assassins du père Hamel

Et si l’on transposait cet acte odieux de Saint-Etienne du Rouvray

Imaginons que deux Français de souche choisissent la prière du vendredi pour envahir une mosquée et égorger un imam en plein prèche …

Les médias s’empresseraient-ils de dédramatiser l’événement et d’appeler à ne pas faire d’amalgame entre ces deux assassins et les français en général ?

Non, ça ne se passerait pas comme ça ! Libération ferait sa une avec une photo de Marine Le Pen en titrant : « Voici le résultat des discours de haine du Front national ! » Le quotidien en profiterait pour égratigner le droite républicaine qui « passe son temps à courir derrière le FN! » avec une photo de Laurent Wauquiez !

C’est tout l’Occident qui a capitulé …

Quand on en est à s’interdire la colère après des actes aussi odieux, c’est que, dans sa tête, on a déjà intégré que « quelque part on est coupable et qu’on n’a que ce qu’on mérite … »

Toute cette repentance qu’entretient la gauche témoigne de cette culpabilité du monde occidental !

Comment l’occident pourra t-il survivre devant cet islam sûr de lui, qui ne voit en plus en face de lui que des mécréants qui ont honte d’eux mêmes ?

Plus on se civilise, plus on met en place une morale contraignante, et plus on est se fragilise face à des civilisations encore moyenâgeuses … Là, j’ai dû énerver plus d’un gauchiste ! Mais que feraient-ils sur un blog « A droite, fièrement ! » ?

Tant pis si j’ai été excessif mais aujourd’hui, j’étais très en colère, moi !

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