« On a merdé …» Non ! Vous avez merdé !

Publié par le 14 Oct, 2022 dans Blog | 2 commentaires

« On a merdé …» Non ! Vous avez merdé !

Je relaye, avec jubilation, un article de Georges Michel, ancien colonel, dans les colonnes de Boulevard Voltaire.

Au cours du premier quinquennat, la Macronie s’est caractérisée par une arrogance rarement égalée dans les annales de la V ème République.

Rappelez-vous de ces promesses du candidat Macron qui nous promettait un Nouveau monde radieux débarrassé des vicissitudes et des politicailleries de l’Ancien

A la place on a eu une cohorte impressionnante de collaborateurs (conseillers ou ministres) mis en examen, de nombreux scandales, et une violation répétée des libertés individuelles !

Et sur le plan de la compétence, c’est pire !

Dans les conflits sociaux, trois domaines représentent des risques majeurs pour la quiétude – parfois la survie – des gouvernements :

  • Les transports publics avec les bastions syndicaux de la SCNF et de la RATP,
  • Les routiers par la puissance de leur capacité à bloquer le pays,
  • Les carburants dont la pénurie peut rapidement perturber l’économie.

Depuis toujours, on sait – les gouvernements savent ! – qu’il faut surveiller ces trois nuisances potentielles comme le lait sur le feu !

Même si la claque magistrale reçue par la Macronie aux législatives et les batailles qu’elle perd tous les jours à l’Assemblée nationale a quelque peu réduit son arrogance, l’actualité sociale montre que Macron et son gouvernement ne sont pas assez vigilants et n’ont rien vu venir du mouvement social déclenché dans les raffineries. Erreur de débutant !

C’est le sujet de cet article de Georges Michel :

Crise de la pompe à essence :
« On a merdé ». Sans blague !

« On a merdé… » Sans blague ! Franceinfo rapporte les confidences d’une conseillère ministérielle à propos de la gestion de la pénurie de carburant par le gouvernement. « Retard à l’allumage », « un train de retard », manque d’anticipation, mauvaise appréciation de la situation sur le terrain, communication mal gérée, etc. Bref, sous couvert de l’anonymat, ça se lâche dans les coursives du pouvoir pendant que le capitaine pérorait sur France 2, mercredi soir, exposant son beau profil aux embruns de la grande histoire et des du monde.

Le « on a merdé » est révélateur. « On », comme on dit, est un c…

Pardon de raconter mes campagnes, mais ça me rappelle farouchement une histoire personnelle remontant à un quart de siècle. Alors en opération extérieure, venant d’apprendre par hasard qu’une bonne centaine de militaires avait été oubliée dans la prise en compte de leur solde OPEX et que cela allait entraîner de sérieux retards dans le paiement de ce qui leur était dû, je déboule un beau matin dans le bureau de l’administratif, responsable de ce raté. Le brave officier des détails, benoîtement, me répond en haussant les épaules et levant les yeux au ciel, un peu résigné : « Désolé, on a merdé ! ». Et je lui réponds tout de go, un peu agacé, d’autant que j’étais dans la centaine d’oubliés :

« Non, c’est pas ‘‘ON a merdé’’ mais ‘‘VOUS avez merdé’’ ».

C’est un peu le même problème avec ce gouvernement, comme avec les précédents du règne Macron : c’est jamais leur faute. D’ailleurs, Emmanuel Macron a vraiment trouvé le job qui lui convient à la perfection : président de la République, vu que le chef de l’État est irresponsable. Constitutionnellement parlant.

Mais chez Emmanuel Macron, vous l’aurez noté, politiquement aussi. Quand il y a des erreurs, il a une fâcheuse tendance à passer à un « nous » qui n’a rien de majesté et qui permet de diluer sa part de responsabilité. Cela dit, sur cette affaire du blocage des raffineries, il n’y est pas pour grand-chose. Que l’État n’ait pas vocation à résoudre tous les conflits sociaux, comme l’a dit, en gros, Emmanuel Macron, dans son interview, mercredi soir, on peut le comprendre. Mais il y a tout de même des secteurs stratégiques qu’il convient peut-être de surveiller plus particulièrement et pas le nez sur l’obstacle. Cela s’appelle justement l’anticipation. Heureusement que nous ne sommes plus, ou pas encore, en guerre, car, paraît-il, les chars ne fonctionnent pas encore à l’énergie éolienne…

Autre confidence d’un conseiller ministériel, toujours révélée par franceinfo :

On ne retient pas les leçons. Dès que ça touche l’essence, il faut se saisir du sujet à la seconde.

Encore une fois, sans blague ! La crise des Gilets jaunes n’aurait donc pas servi de leçon. Nous ne ferons pas les mêmes erreurs – ou presque -, nous en ferons d’autres ! Effectivement, il reste quelques Gaulois dans ce pays qui sont obligés de prendre leur bagnole pour aller bosser et conduire leurs enfants à l’école. On ne leur a pas dit ?

Georges Michel pour Boulevard Voltaire.

PS : l’image de tête : les sous-doués en col roulé a été reprise de la couverture du dernier numéro de Valeurs actuelles.

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2 Réponses à “« On a merdé …» Non ! Vous avez merdé !”

  1. https://www.youtube.com/watch?v=obd-mo9gQeA

    Gaz, armée : l’incroyable trahison de Macron !

    FLORIAN PHILIPPOT

    La grande braderie de la France par Macron vers les États-Unis mais aussi l’Allemagne doit cesser !

    « On a merdé  »
    Vous en etes sur ?
    quand les gouvernements continuent et accentue le grand remplacement civilisationnel et religieux avec le traité de Marrakech en Dec 2018, empeche le français de ce defendre a cause de la bien pensance et du mensonge mediatique et que l’on brade la france, impose des lois liberticides, croyez vous que la france les interessent au point qu’ils s’attachent a regler rapidement cette histoire pour le bien des français qu’ils ont rayés de leurs coeurs, quand eux passeront l’hiver au chauds et sans problemes de penurie …?

    Ils faut comprendre qu’ils ce foutent des français, completement.

  2. Ils ont merdé, grave. Mais qui est dans la merde ? Pas eux, nous !

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