On n’arrête pas le progrès !

Publié par le 4 Jan, 2020 dans Blog | 0 commentaire

On n’arrête pas le progrès !

Une grande avancée pour la civilisation !

au Royaume-Uni, un homme transgenre et son compagnon non-binaire donnent naissance à un enfant issu du sperme d’une femme transgenre !

Je vous laisse quelques secondes (minutes ?) pour digérer l’information précédente !

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J’essaye de traduire pour vous, bande d’hétéros binaires bornés, probablement en majorité blancs, et qui ne comprennent rien à rien aux attraits du progressisme :

C’est l’histoire d’une femme qui s’est transformée en homme (l’homme transgenre) et rencontre un homme-femme qui n’a pas encore bien choisi son genre (le compagnon non-binaire). Jusque là vous suivez ?

Ce serait vraiment dommage que ce petit monde ne se reproduise pas ! Ne sachant pas trop comment pratiquer eux-mêmes – on les comprend, anatomiquement parlant ! – ils recherchent un géniteur. Donc, un homme !

Mais non, vous n’y êtes pas ! Ils trouvent plus simple et plus raccord avec la « nature complexe » de leur couple de trouver une femme transgenre donc un « homme » !

Benoît Rayski, n’en revient pas encore et nous narre toute cette histoire dans cet article paru dans Causeur :

Deux transgenres, une donneuse de sperme et un couffin

Le Daily Mirror, qui relate cette belle histoire, salue « la famille la plus moderne du Royaume- Uni ».

Si c’est ça être moderne, alors autant revenir à l’âge de pierre.

Lisez-ça, vous autres pathétiques cisgenres ! Et prenez-en de la graine. Depuis que l’homme est sur Terre, il se reproduit de façon on ne peut plus monotone et banale. Toujours les mêmes mouvements du corps, même si parfois les positions varient. Toujours, et hélas, la même chose.

Reuben, homme avec utérus

Mais le progrès est là et il faut vivre avec son temps. Lisez donc le Daily Mirror et vous comprendrez qu’il vous faut changer, qu’il vous faut innover. Que l’amour en 2020 ne se décline plus comme à l’époque du Néandertal. Voici donc le nouveau bréviaire amoureux relaté par le journal anglais.

A lire aussi: Transsexuels : l’irrésistible ascension des conversions précoces en Amérique

Reuben, 39 ans, était une femme, puis est devenu(e ?) un homme. Ce qui ne l’a pas empêché de garder son utérus. Il y a 6 ans, il a éprouvé le désir de connaître les joies de l’enfantement. Reuben a donc arrêté de prendre de la testostérone et a entamé un traitement contre la stérilité qui a été efficace. Vous suivez toujours, misérables cisgenres ? Reuben a décidé de tomber enceinte. Dans son cas précis, le mot « tomber » prend tout son sens.

Cherche inséminatrice sur Facebook

Impossible de demander à son compagnon, Jay, une femme non-binaire. Comme tous deux s’aimaient d’amour tendre, il était hors de question de s’adresser à un vulgaire donneur de sperme. Ils ont donc cherché un être qui leur ressemble. Et ils l’ont trouvé sur Facebook.

Une femme transgenre, mais toujours capable de produire du sperme, a accepté de faire don de sa précieuse semence. Et c’est ainsi que Reuben a accouché d’un beau bébé (sa photo est sur le Daily Mirror). Félicitations aux heureux parents. Et ils veulent avoir d’autres enfants.

Jay, femme non-binaire, s’est portée volontaire pour une prochaine grossesse. Fera-t-elle appel à la personne qui a aidé à fabriquer le premier bébé ? Le Daily Mirror ne le précise pas. Quoiqu’il en soit, soyons assurés que le bébé de Reuben, de Jay et de la charitable inconnue sera élevé avec tendresse. Un jour, on l’habillera en fille, un autre en garçon. Et quand il grandira, il sera transgenre comme ses parents. Et aura des enfants aussi transgenres qu’eux. La reproduction de l’espèce est garantie !

Et après ça, vous autres les cisgenres, vous voulez continuer à forniquer ? En copiant bêtement les positions du Kamasutra ? Les acrobaties de Reuben et de Jay sont autrement plus modernes et plus complexes.

Sur Twitter, un fieffé réactionnaire se gausse et commente ainsi l’article du Mirror :

« Qui dit mieux ? »

Benoît Rayski pour Causeur.

Pour ceux qui se perdraient dans le vocabulaire particulier associé au genre, un « ABCD LGBT » est disponible dans cet article.

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