Petite histoire du nucléaire à travers les âges

Publié par le 3 Fév, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Petite histoire du nucléaire à travers les âges

Vous serez probablement étonné d’apprendre que le débat sur l’atome et donc le nucléaire date de plus de 24 siècles., puisque 400 avant JC, les savants grecs Démocrite et Aristore s’opposaient déjà sur la composition de la matière.

En France, aujourd’hui, les débats sur le nucléaire ne sont pas scientifiques mais purement politiques et idéologiques !

La gauche et les écolos ont tout mis en oeuvre pour détruire la filière nucléaire qui était pourtant une des plus grandes réussites technologique et stratégique de la France.

On ne remerciera jamais assez le général de Gaulle et Georges Pompidou pour avoir doté la France, tant sur le plan civil que militaire, de cette filière d’excellence et de puissance.

A l’inverse, on ne conspuera jamais assez la gauche française, à partir du mandat de François Hollande, pour avoir combattu et tant affaibli le nucléaire français.

Emmanuel Macron n’est pas le dernier à blâmer quand on sait qu’il a mis fin au projet Astrid qui développait un process qui permettait d’utiliser comme combustible les déchets produit par les centrales nucléaires conventionnelles.

Le stock de déchets nucléaires que la France détient lui aurait donné une autonomie dit-on, de plus de mille ans !!! Décidément en matière de gestion de l’énergie, les mandats de Macron auront été de vrais calamités.

Voici l’article de Boulevard Voltaire qui refait l’histoire du nucléaire :

[LE GÉNIE FRANÇAIS] Nucléaire ? Oui merci !

400 ans avant J.-C., les savants Démocrite et Aristote s’opposent sur la notion de matière. Démocrite fait l’hypothèse que la matière est composée de particules élémentaires, indivisibles ; il nomme sa plus petite unité « atome » (du grec atomos : qu’on ne peut pas couper) ou noyau, d’où vient le terme « nucléaire ». Pour lui, les atomes sont éternels et immuables. Tandis qu’Aristote partage la matière en quatre éléments : l’eau, l’air, la terre et le feu. Cette dernière notion a perduré 2.000 ans.
Il y a encore deux siècles, une majorité de scientifiques pensaient qu’il n’y avait plus grand-chose à découvrir dans le domaine de la physique et affirmaient : « L’atome n’existe pas. »

La théorie atomique moderne

L’idée de l’atome va réapparaître dans les années 1800 avec le Britannique John Dalton, qui se basera sur les recherches d’un certain Français, Antoine de Lavoisier, lequel est considéré aujourd’hui comme le père de la chimie moderne. Celui-ci doute de la théorie d’Aristote et approfondit son étude de l’atome de Démocrite.
Henri Becquerel, né en 1852, fils et petit-fils de polytechniciens, est physicien. Il est influencé par le plus grand mathématicien de son temps, Henri Poincaré, qui le guide dans ses recherches. Henri Becquerel observe pour la première fois le rayonnement de l’uranium. C’est en séparant les noyaux microscopiques (ou atomes) ou en faisant éclater l’uranium qu’on produit une immense chaleur.

Trois prix Nobel de physique

Becquerel découvre ainsi, en 1896, comment, avec l’uranium, maîtriser une formidable énergie qui permet de chauffer de l’eau dont la vapeur, par l’action de turbines, produit de l’électricité. Ce sera l’énergie nucléaire.
En 1900, Marie Curie découvre le radium, un autre corps que l’uranium, mais 400 fois plus intense, avec les mêmes propriétés d’émettre des rayonnements naturels ; elle en évalue approximativement la masse atomique et invente le mot de « radioactivité ». Cette femme de génie est considérée dans le monde comme la plus grande femme scientifique de l’Histoire.
Avec son mari, Pierre Curie, et Henri Becquerel, tous les trois recevront deux prix Nobel, en 1903 et 1911. Mais ils sont peut-être loin d’imaginer la portée de leur trouvaille.
D’avancée en avancée, le développement de l’énergie nucléaire commence réellement à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la recherche se concentre sur les applications civiles.

En 2019, 250 ans de réserve d’uranium

D’autant que les réserves d’uranium ne manquent pas : 210 mines d’uranium ont été exploitées sur le territoire français, entre 1945 et 2001. Avant la guerre, nous étions déjà à la pointe de cette technologie. Mais en 1940 et 1941, les ingénieurs partirent pour Londres ou les États-Unis.
Le 18 octobre 1945, le général de Gaulle crée alors le CEA, Commissariat à l’énergie atomique, pour faire de cette science une véritable industrie qui élèvera l’économie du nucléaire français au deuxième rang mondial.

« Si tu veux la paix, prépare la guerre », dit l’adage romain

Le Général est déterminé à bâtir la force de frappe nucléaire française. Il comprend qu’elle sera un moyen de garantir la souveraineté et l’indépendance de la France et de « s’assurer une place de choix dans le concert des nations ». Les Américains font tout pour l’en empêcher. Mais le 13 février 1960, elle fait son premier essai au Sahara algérien et devient ainsi la quatrième puissance nucléaire, après les États-Unis (1945), l’URSS (1949) et le Royaume-Uni (1952).

« Nucléaire, non merci ! »

À la suite du choc pétrolier de 1973, l’accent est mis sur l’énergie nucléaire civile. Le Premier ministre français, Pierre Messmer, sous Georges Pompidou, annonce la construction de treize nouvelles centrales. La plus puissante au monde, Superphénix, devient vite le monstre à abattre pour les écologistes et les socialistes.
Deux seuls mais graves accidents se produiront, en quatre-vingts ans. Les dégâts sur la nature et la vie de nombreuses personnes se trouvent bouleversés et impossibles à chiffrer (autour de 270.000 à Tchernobyl, en Russie soviétique, en 1986, et de 150.000 au Japon, à Fukushima, en 2011).
En 2012, la centrale de Fessenheim est devenue un enjeu de négociation entre les Verts et le PS pour l’élection présidentielle. François Hollande annonce sa fermeture pour fin 2016. Mais c’est Emmanuel Macron qui décide son arrêt définitif en 2020, malgré la manifestation des habitants. Coût du démantèlement : 400 millions d’euros ! Après des années à hésiter et tergiverser, on est revenu encore plus fort au nucléaire.

La source d’énergie la plus sûre

À l’heure actuelle, le nucléaire serait une des sources d’énergie les moins meurtrières. « À production énergétique équivalente, il est trois cent cinquante et une fois moins meurtrier que le charbon, quarante fois moins que le gaz et à peine deux fois plus que l’éolien » (Le Monde, 27 mars 2022).
Quant à l’éolien, sans même parler du préjudice pour les paysages, on évoque ses dangers pour la santé humaine et animale à proximité des éoliennes : vertiges, migraines, pression dans les oreilles, déprimes, stress et autres symptômes liés aux bruits, infrasons et basses fréquences…
Alors, l’avenir est-il au solaire ? Aucune énergie n’est sans danger. L’astrophysique nous apprend que le Soleil est un gigantesque réacteur nucléaire. La boucle serait-elle bouclée ?

Antoine de Quelen pour Boulevard Voltaire.

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