Pour Apolline de Malherbe, frontière est un gros mot !

Publié par le 12 Avr, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Pour Apolline de Malherbe, frontière est un gros mot !

Pauvre Fabien Roussel !

Durant les dernières présidentielles, Fabien Roussel avait déjà braqué les écolos en avouant son goût pour une belle entrecôte, un bon fromage et un bon vin rouge …

Ce faisant, il avait vu sa courbe de popularité bondir auprès des Français fiers de leur art de vivre, de leur gastronomie.

Mais le premier secrétaire du PC vient de récidiver en se mettant à dos toute la bien-pensance progressive !

Pensez donc ! Il a osé prononcer les mots souveraineté nationale et pire, le mot frontière !

Regardez ce court extrait de l’interview de Fabien Roussel par Apolline de Malherbe.

La militante progressiste et néanmoins journaliste, veut à tout prix lui faire dire que lorsqu’il parle de maitriser les frontières c’est bien de bloquer les migrants dont il s’agit !

On sent la malheureuse au bord de la nausée, prête à vomir !

Le monde semble s’écrouler autour d’elle … Elle sent qu’elle va devoir désormais classer le Parti communiste … à l’extrême droite !

Mais si l’on regarde 40 ans en arrière, on retrouve un Parti communiste qui se préoccupait encore du sort des travailleurs et qui en tirait les conséquences sur l’immigration.

Rappelons nous des discours de Georges Marchais en 1981 :

On est loin de la prudence de Fabien Roussel qui cherche des échappatoires à la seule question d’Apolline de Malherbe : «  Voulez-vous vraiment stopper l’immigration ? »

Sur le fond, je recommande la lecture de cet article paru dans Boulevard Voltaire :

Fabien Roussel « converti » à la souveraineté :
encore un effort, camarade !

dont voici quelques extraits :

Cela ne tient bien sûr pas au hasard : si la gauche a cru entendre un discours de fermeté sur l’immigration, c’est que Roussel a lancé une formule pavlovienne à gauche : « les frontières passoires ». Dans le cerveau « nupessien », le clignotant « méchant d’extrême droite » s’est aussitôt allumé, accompagné des sirènes du drame. Les lecteurs, auditeurs, internautes ont franchi le Rubicon, terminé la pensée du leader communiste et poussé jusqu’au bout la logique Roussel …/…

À tout péché, miséricorde : le communisme internationaliste bute sur le désastre de la mondialisation. Désormais, Roussel veut rétablir la souveraineté. « Les Français doivent choisir ce qu’ils veulent pour leur économie, leur famille et leurs enfants. » Un miracle, on vous dit ! Et notre communiste de déplorer que 15.000 postes de douaniers aient disparu en quelques années et que, désormais, seul un conteneur sur 10.000 soit contrôlé… On ne saurait être plus lucide sur le champ de ruine laissé par l’Union européenne, qui restera dans l’histoire du Vieux Continent comme la plus vaste entreprise de démolition jamais menée de main d’homme …/…

Mais voilà, la souveraineté de Roussel est boiteuse et il le sait. Les internautes ne l’ont pas vraiment trahi : ils ont été au bout de sa logique. S’il faut contrôler nos frontières pour les marchandises à bas coût qui nous ruinent, comment accepter l’arrivée, par les mêmes frontières et avec la même logique, de travailleurs à bas coût qui ruineront les ouvriers français ? Les frontières de Roussel seraient infranchissables pour les marchandises mais sans frein pour les migrations ? Un État souverain accepte ou non ceux qui veulent venir vivre sur son sol, sinon cette souveraineté n’a aucun sens …/…

La souveraineté, c’est, nous dit le dictionnaire, le « caractère d’un État qui n’est soumis à aucun autre État » : un État non soumis décide de sa politique industrielle, commerciale, étrangère, de défense – et migratoire. Il ne la délègue ni à l’Europe, ni aux migrants eux-mêmes, ni à leurs pays d’origine, ni aux associations d’aide aux migrants, partisanes par définition, ni à l’OTAN, ni à l’ONU. Encore un effort, camarade ! Le nouveau monde est derrière toi : le nouveau monde, c’est celui de 1981, au temps des fulgurances de Georges Marchais.

Extraits de l’article de Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.

Merci de tweeter cet article :





Une réponse à “Pour Apolline de Malherbe, frontière est un gros mot !”

  1. Represente-elle la majorité de l’opinion des français ? N’est-il pas dit, le pouvoir au peuple ?
    Alors pourquoi n’aurait-on pas droit a defendre notre pays ?

    Nos soit-disant representant du peuple n’ont-ils pas deja largement trahie le peuple ? et formatent les esprits pour l’immigration massive.

    Alors si c’est ce monde qu’elle veut, qu’elle les gardent chez elle, et nous notre liberté a choisir.

    De quel droit impose t-on une ideologie contre le peuple, son avenir, sa culture, sa religion… ?

    La colere du peuple monte avec le refus de ceder du gouvernement, cela peut finir par une revolution, assez, c’est assez, aussi, le menage risque d’etre fait meme dans les medias qui trahisse le peuple et les soit disant journaleux…le temps n’est certainement pas loin pour cela.

    Regarder la chaine video de Florian Philippot, qui vous dira ce que les medias refusent de dire, vous serez surpris.

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