Pourquoi l’apocalypse n’aura pas lieu (1/2)

Publié par le 2 Nov, 2021 dans Blog | 4 commentaires

Pourquoi l’apocalypse n’aura pas lieu (1/2)

L’écologie, c’est comme la crise du Covid-19 !

Bien malin qui peut se vanter d’être capable, dans les deux cas, de faire le tri entre les vrais informations et les Fake News, entre la réalisme et le catastrophisme.

Concernant l’écologie et particulièrement le réchauffement climatique, la presse dans sa majorité a choisi de dramatiser pour sensibiliser. Pour elle, les Français sont incapables de se responsabiliser seuls si on leur sert une information mesurée et vérifiée. Elle se sent légitime à charger la barque en prédisant la catastrophe absolue afin de bien marquer les esprits.

A contre-courant des médias, Valeurs actuelles se fait l’écho d’un ouvrage publié par Michael Shellenberger sous le titre : Apocalypse Zéro. L’auteur y décrypte toute la propagande qui se fait autour de la crise climatique et démonte quelques idées reçues erronées.

J’ai choisi de ne pas résumer cet article assez long que je publierai en deux fois.

Partie 1

Les discours alarmistes sur le climat, l’environnement ou la biodiversité sont faux. Les chemins qu’il nous faudrait suivre à pour échapper à la supposée catastrophe sont des impasses. A condition de ne pas se renier, l’humanité a toutes les cartes en main pour faire face aux défis qui sont les siens. Telle est la thèse d’Apocalypse zéro, le best-seller de Michael Shellenberger. Un ouvrage aussi réjouissant que nécessaire.

Militant de la cause écologique, parti à 25 ans travailler aux côtés des paysans pauvres d’Amérique du Sud, nommé « héros de l’environnement » par le magazine Time en 2008, Michael Shellenberger dirige aujourd’hui une association de défense de la nature qui promeut vertement l’énergie nucléaire. Son livre, qui s’est classé en tête des ventes aux États-Unis et qui est aujourd’hui publié en français, revient sur son parcours, sa prise de conscience de ce que l’écologie radicale se fourvoyait et sur toutes les raisons qu’il y de croire au « potentiel positif de l’humanité ». En une douzaine de chapitres précis, factuels et très vivants, il explique surtout pourquoi les choses vont beaucoup mieux que ce que certains s’évertuent à faire croire.

En guise d’introduction

Bien des discours que l’on inculque aux gens sur l’environnement, y compris le climat, sont faux, et il est primordial de les rectifier. J’ai décidé d’écrire Apocalypse zéro parce que j’en avais assez des exagérations, de l’alarmisme et de l’extrémisme qui sont les ennemis d’un environnementalisme positif, humaniste et rationnel.

Cet ouvrage entend explorer comment et pourquoi tant d’entre nous en sont venus à confondre des problèmes environnementaux importants mais gérables avec la fin du monde, et pourquoi les commentateurs les plus catastrophistes sur les questions écologiques ont tendance à s’opposer aux solutions les meilleures et les plus évidentes pour les résoudre.

En cours de route, nous comprendrons comment les humains ne détruisent pas seulement la nature, mais la sauvent. À travers des histoires d’individus du monde entier, des espèces et des environnements qu’ils ont sauvés, nous verrons à quel point les progrès environnementaux, énergétiques et économiques se conjuguent, dans le monde réel, en un processus unique.

Des milliards de victimes ?

Quand un ouragan frappe la Floride, il peut ne tuer personne, mais quand ce même ouragan frappe Haïti, des milliers de personnes peuvent mourir instantanément par noyade ou plus tard du fait d’épidémies de maladies comme le choléra. La différence est riche avec des bâtiments et des routes résistants aux intempéries, un système de prévision météo et de gestion des urgences sophistiqué. Haïti, en revanche, est un pays pauvre qui manque d’infrastructures et d’équipements modernes.

« Considérez que depuis 1940 aux États-Unis, 3 322 personnes sont décédées du fait des 118 ouragans qui ont touché terre, écrit le politologue américain Roger Pielke. Quand « un tsunami a frappé l’Asie du Sud-Est en 2004, plus de 225000 personnes sont décédées »

Quiconque croit que le changement climatique pourrait tuer des milliards de gens et provoquer l’effondrement de civilisations sera peut-être surpris de découvrir qu’aucun des rapports du Giec ne contient le moindre scénario apocalyptique. Aucun rapport du Giec ne dit que des pays développés comme les États-Unis deviendront un « enfer climatique » semblable au Congo. Nos systèmes de protection anti-inondations, nos réseaux électriques et infrastructures routières continueront à fonctionner même à des niveaux de réchauffement potentiellement extrêmes.

Quand les forêts brûlent, les militants n’y voient que du feu

Le paysage que nous considérons aujourd’hui comme un décor naturel agréable, soit une prairie herbeuse entourée d’une forêt et traversée d’une rivière, est souvent un paysage façonné par les hommes pour chasser le gibier en quête d’eau potable. Le déboisement d’un bosquet incendié pour créer une prairie dans laquelle on abattait aisément des animaux est l’un des plus fréquents usages du feu par les chasseurs-cueilleurs du monde entier. Les prairies des forêts de l’est de l’Amérique du Nord auraient disparu si elles n’avaient pas été brûlées annuellement par les Indiens pendant cinq millénaires. [..]

Partout sur la planète, la déforestation par le feu a donné naissance à l’agriculture en fertilisant les sols, en favorisant la prolifération des baies, noisettes, céréales et autres cultures utiles. Aujourd’hui, de nombreuses espèces d’arbres ont besoin du feu pour que leurs graines deviennent des arbres. Le feu est également essentiel, comme on l’a vu en Californie ou en Australie, pour éliminer la biomasse ligneuse du sol forestier.

En bref, le feu et la déforestation pour la production de viande sont des facteurs essentiels de ce qui a fait de nous des êtres humains. La seule raison plausible pour laquelle Paulo Adario, le responsable de Greenpeace Brésil), le top-modèle brésilien Gisele Bündchen et d’autres écologistes jugent si choquante la production de viande en Amazonie est qu’ils ne savent rien de cette histoire.

Le plastique a sauvé les tortues

La grande majorité des déchets plastiques présents dans le milieu marin provient de sources terrestres, déchets abandonnés, matériaux de fabrication ou déchets associés à des activités récréatives côtières. Le reste se compose de débris intraocéaniques comme les filets et les lignes de pêche. Filets et lignes de pêche représentent la moitié de tous les déchets du tristement célèbre vortex de déchets du Pacifique nord. […]

Entre 2007 et 2013, une équipe de neuf scientifiques a lancé vingt-quatre expéditions à travers le monde pour tenter d’évaluer la quantité totale de plastiques présents dans la mer. Ils se sont rendus sur l’ensemble des cinq gyres subtropicaux, ces courants circulaires océaniques qui piègent les déchets plastiques. […]

Les scientifiques ont semblé stupéfiés par ce qu’ils ont découvert: « Le poids global de la pollution plastique à la surface de la mer, toutes catégories de tailles confondues, ne repréte que 0,1 % de la production annuelle mondiale. » Encore plus étonnant, ils ont trouvé cent fois moins de microplastiques qu’ils ne s’attendaient à en découvrir. […]

En Californie, l’interdiction des sacs plastique a entraîné leur remplacement par des sacs en papier et d’autres sacs plus épais, ce qui aggrave les émissions de carbone en raison d’une fabrication très énergivore. Les sacs en papier devraient être réutilisés quarante-trois fois pour avoir un impact moindre sur l’environnement. En outre les sacs plastique ne constituent que 0,8 % des déchets plastiques dans les océans. Les bouteilles en verre peuvent être plus agréables à boire, mais leur leur recyclage nécessitent aussi davantage d’énergie. […]

Et parce que les bioplastiques proviennent de cultures plutôt que de sous-produits (résines) de l’industrie pétrolière et gazière, ils ont un impact plus important sur l’utilisation des sols, tout comme les biocarburants de l’éthanol de maïs aux États-Unis, à l’huile de palme en Indonésie et Malaisie. […]

Pour les pays pauvres, créer des infrastructures modernes pour la distribution de l’énergie, le traitement des eaux usées et des eaux de crue sera une priorité plus urgente que les déchets plastiques, tout comme ce fut le cas pour les États-Unis et la Chine avant eux. L’absence d’un système de collecte et de gestion des déchets humains par le biais de canalisations, égouts et systèmes d’épuration représente une menace bien plus grave pour la santé humaine.

Extraits sélectionnés par Mickaël Fonton pour Valeurs actuelles.

A suivre …

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4 Réponses à “Pourquoi l’apocalypse n’aura pas lieu (1/2)”

  1. Je n’ai jamais cru à l’origine anthropique du réchauffement climatique. L’Histoire nous apprend que le climat a toujours varié et que l’homme s’en est toujours accommodé. L’exemple le plus récent de refroidissement se situe au tournant du XIVème siècle qui vit les descendants des Vikings évacuer la « Terre Verte », le Groenland, les Anglais abandonner la culture de la vigne , ce qui favorisa le commerce des vins de Bordeaux, le changement des pratiques culturales dans les pays du nord. L’homme a toujours su s’adapter, nous ne sommes pas plus bêtes que nos ancêtres. Quoique….

    • Moi non plus.
      En effet, faisant partie d’une assoce de jardiniers bio (mais non écolos en ce qui concerne nombre d’entre nous), je me posais la question du pourquoi je ne pouvais plus avoir d’aubergines dans mon jardin.

      Un de nos copains jardiniers me dit :
      -« allons Suzanne, vous avez regardé votre thermomètre ces jours ci? »
      -« Oui, » dis-je.
      – « Alors », rétorque t-il »
      – Eh bien entre 9 et 11° C le matin, et 24 l’après midi.
      Nous avons eu des pics de chaleur à 30°C 3 jours cette année en toua, avec des températures de nuits souvent inférieurs à 12°C
      – « Voilà la réponse » s’exclame t-
      « C’est simple, nous n’avons plus de climat assez chaud pour avoir des légumes du soleil?
      Il faut couvrir les aubergines (sans fermer les bouts de cette protection pour l’aération, car elles n’aiment pas avoir cette tombée de froid de la nuit.
      Il va, si cela continue, falloir faire de même pour nos tomates et nos melons »

      Ce que nous avons fait (pas pour les tomates ni les melons à tort, cette année fraîche)
      J’habite dans la région de Poitiers

      Je me rappelle, de plus, que dans les années 1960, on nous faisait peur avec un refroidissement qui allait devenir très fort et provoquer des tas de problèmes…
      Il est vrai que vu mon âge à l’époque, hormis la peur de ne plus pouvoir manger (comme les copines), je ne me suis pas inquiétée plus que cela, une fois que mes parents m’aient rassurée sur ce sujet.

      N’ouyblions pas non plus les trous de la couche d’ozone, dus aussi aux humains…
      Où sont donc passé ces trous?

      Alors leur comédie, basta.
      Cela semblerait dire qu’il devient de plus en plus difficile de nous faire peur avec le covid???

  2. Les idiots utiles ecolos fous, degainent leur rengaines alarmistes pour faire monter les impots, et faire gagner des milliards a des entreprises dont les interets sont evidents.

    Les ecolos fous ont donc la possibilitée de faire entendre leur discours a deux balle, pour raconter n’importe quoi.

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