Quand la gauche fait son cinéma …

Publié par le 26 Nov, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Quand la gauche fait son cinéma …

Etre dans le Camp du bien peut vous monter à la tête !

Comme le dit si bien Fabrice Luchini : « j’aimerais bien être de gauche mais ça demande tant d’effort, tant d’élévation d’esprit, tant d’altruisme que j’en suis incapable ! »

Ce qui pose un problème de co-existence droite-gauche en France, c’est que la gauche qui sait (ou qui croit) qu’elle est le camp du bien, ne parvient pas à comprendre comment certains peuvent être dans un autre camp !

Et cela débouche forcément sur le sectarisme qui atteint son apogée avec le progressisme !

En effet, qui peut être contre le progrès ? Personne !

Ce sectarisme débouche sur une incapacité à admettre que, dans une presse largement marquée à gauche depuis des décennies, de nouveaux médias « divergents »  voient le jour.

Il suffit d’observer la haine qui a prévalu à la naissance, puis au succès populaire, de la chaine CNews ! Même les ministres Pap Ndiaye et Rima Abdul-Malak sont montés au créneau pour stigmatiser la « bollorisation » des médias et menacer de fermer cette chaine qu’ils exècrent !

La culture, et notamment le cinéma, sont largement aux mains de la gauche et la désaffection du public pour le cinéma s’explique en grande partie par les thèmes – immigration, racisme, islamophobie, féminisme, LGBT, etc …. – qui y sont imposés par la gauche.

Mais parfois, le peuple de droite se rebiffe !

On en a vu un exemple lors de la sortie d’un film dédié à la gloire d’Assa, la soeur du délinquant Adama Traoré, du haut de ses Louboutin.

A la provocation de proposer un tel film, après que les policiers aient été totalement innocentés par la justice, a répondu une réaction de certains à droite et un bide monumental dans les salles obscures !

C’est ce que nous rapporte cet article de Boulevard Voltaire :

Des raids d’extrême droite sur AlloCiné ?

Stupeur et tremblements dans le petit monde du cinéma. Comme nous le disait hier Jany Leroy, la Société des réalisateurs de films français (SRF) tire la sonnette d’alarme : la menace fasciste plane sur le septième art.

Association fondée en juin 1968 (moi, j’dis ça, j’dis rien !)

Nous assistons à une offensive résolue, massive et coordonnée de l’extrême droite sur le terrain culturel, dont le cinéma, art populaire par excellence, est une cible privilégiée.

Pour illustrer son propos, la SRF évoque le bide du film Avant que les flammes ne s’éteignent, de Mehdi Fikri, ode militante et caricaturale à Assa Traoré.

Le film est actuellement l’objet d’une violente campagne de dénigrement relayée par la chaîne CNews et les réseaux sociaux, en particulier sur la plate-forme AlloCiné où sa « note spectateur » a brutalement chuté à 1,4, le mercredi 15 novembre au matin, jour de sa sortie en salles, avant même la première séance de 9 h[…] Nous dénonçons ces manœuvres d’intimidation car elles cherchent en réalité à pratiquer une censure de fait qui ne dit pas son nom. Elles portent ainsi atteinte à la liberté de création des cinéastes et à la libre diffusion des œuvres.

 Autrement dit : si vous n’aimez pas les pires bouses décoloniales, vous êtes un dangereux fasciste d’extrême droite.

Une victimisation malhonnête et borgne

Analysons plus en détail ce communiqué teinté de complotisme. Pour commencer, la SRF reproche aux internautes d’avoir détesté le film avant même de l’avoir vu. C’est parfaitement hypocrite. Pourquoi devrait-on absolument s’enfiler les 96 minutes du film avant d’avoir le droit d’en critiquer le parti pris idéologique et le violent propos anti-police quand ceux-ci sont revendiqués par le réalisateur dans toutes ses interviews ainsi que dans sa bande-annonce ? Le public est également en droit d’émettre un avis sur le thème choisi (les pseudo « violences policières ») lorsque celui-ci a déjà fait l’objet, récemment, de plusieurs autres longs-métrages tout autant dispensables.

Passons maintenant à la « campagne de dénigrement » qu’aurait lancée CNews contre le film.

Faut-il comprendre que la SRF est opposée à la liberté de la presse, l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques ?

Cela constituerait une position digne des pires chemises brunes… Si nos chers amis metteurs en scène s’indignent de voir un film étrillé par les médias, pourquoi ne se sont-ils pas indignés lorsque le film Vaincre ou mourir , inspiré d’un spectacle du Puy du Fou, a été la cible des flèches empoisonnées de Libération, Télérama et L’Humanité ? S’ils s’inquiètent d’une « censure qui ne dit pas son nom », pourquoi ne se sont-ils pas inquiétés quand des élus d’extrême gauche ont remis en cause le financement public accordé au même film ?

La propagande gauchiste ne passe plus

En réalité, la SRF ne défend pas sa « liberté de création » mais son entreprise de rééducation. La critique virile d’un film ne l’indigne que lorsque celui-ci est de son bord politique. Le cinéma français veut continuer son œuvre de propagande et vit très mal la contestation de son magistère moral. Ce qu’il ne comprend pas, c’est que ce n’est pas « l’extrême droite » qui se mobilise dans l’ombre, c’est le peuple français qui n’en peut plus et qui commence à le faire savoir.

Ce dernier en a assez de payer 10 euros la séance pour se faire cracher au visage et s’entendre dire que sa police est raciste, que ses ancêtres sont esclavagistes, que son pays doit tout à l’immigration.

La meilleure preuve en est l’échec patent du film Avant que les flammes ne s’éteignent : malgré une intense promotion assurée par le service public, le navet subventionné n’a pas dépassé les 2.200 entrées le jour de sa sortie, soit une moyenne de … 18 spectateurs par cinéma. Une gifle.

Et comme on dit dans le métier, le public a toujours raison.

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “Quand la gauche fait son cinéma …”

  1. Les artistes ont eu des mots pour nahel, voyou et non le « petit » ange » pour mbapé.

    Les artistes n’ont eu aucun mots pour Thomas, innoncent, et casier vierge, donc « petit ange »

    On voit comment se comporte la goche depuis des decennies, l’hypocrisie totale, la selection des victimes bonne ou mauvaise,
    le deux poids deux mesure… et j’en passe.

    La goche montre son racisme passif et intellectuel, mais continue de donner des lecons de morale au monde entier, alors qu’elle s’est toujours trompé.

    La goche hait ceux qui ne sont pas des leurs… d’ou le deux poids deux mesure.

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