Quand la Macronie s’allie à l’Europe
pour tuer l’agriculture française

Publié par le 10 Déc, 2022 dans Blog | 1 commentaire

Quand la Macronie s’allie à l’Europe pour tuer l’agriculture française

Chaque jour qui passe, chaque négociation entre la France et l’Union européenne, prouve qu’Emmanuel Macron est d’abord européen avant d’être français !

Chacun a pu juger, tout récemment, de la véritable catastrophe entrainée par la politique énergétique de l’Europe totalement guidée par le lobby antinucléaire.

Au nom de la sacro-sainte concurrence, l’Europe oblige aujourd’hui EDF à vendre à des entreprises concurrentes de l’électricité au prix de 45 € alors que la France importe de l’électricité au prix de … 400 € !

Une totale aberration économique destinée à tuer EDF !

Par ailleurs, l’Europe impose un prix de l’électricité aligné sur celui du gaz qui à cause de la guerre en Ukraine flambe !

L’Espagne et le Portugal ont obtenu des dérogations pour sortir de cet accord mais, Macron, en européiste forcené, refuse de demander cette sortie pour la France !

Mais il y a bien d’autres domaines – immigration, wokisme, politique agricole – dans lesquels l’Europe joue contre la France !

Voici un article paru dans Boulevard Voltaire qui montre la nocivité de l’Union européenne pour l’agriculture française et pire, la complicité passive du pouvoir macronien :

Macronie-Europe : danse macabre
sur ce qui reste de l’agriculture française

C’est un symbole, un exemple, une illustration de l’impuissance volontaire et organisée de l’État français appuyé sur le rôle destructeur d’une Union européenne ouverte aux vents empoisonnés de la mondialisation. Les victimes, une fois de plus, sont ceux qui nous nourrissent : nos agriculteurs.

Le 19 octobre 2021, Emmanuel Macron promulguait la loi EGalim 2 (Équilibre des relations commerciales dans le secteur agroalimentaire) votée par le Parlement : elle complète et perfectionne la loi EGalim votée en 2018. Une loi made in LREM, pleine de bonnes intentions : il s’agit de protéger les revenus de nos agriculteurs en incitant les Français à acheter leurs produits.

Enfin ! Encore faut-il que le Français qui fait ses courses sache différencier le produit venu de France des produits d’importation. Parmi les mesures de cette loi, une obligation si simple qu’on se demande comment on n’y avait pas pensé avant. Les trois logos tricolores sur l’étiquette sont réservés à des aliments produits … en France. Magnifique ! La modernité en marche.

On applaudit ? Pas vraiment !

Car les décrets d’application de cette loi n’ont … toujours pas été pris. Et pourquoi cette loi prend-elle la poussière ? Parce que le ministère de l’Agriculture ne veut pas les prendre, craignant que le Conseil d’État ne les retoque pour non-conformité aux textes européens, en l’occurrence avec le règlement INCO de 2011 sur l’étiquetage en Europe. C’est en tous cas ce qu’a répondu le ministère de l’Agriculture lors de la mission, une position du ministère confirmée et réitérée le 21 septembre dernier. Fantastique !

L’Assemblée a donc débattu et voté une loi. Le Sénat a fait de même. Le gouvernement et le ministre ont communiqué sur cette grande avancée pour les agriculteurs, sauf que la France est soumise à la tutelle bruxelloise. On rentre à la niche. On oublie les rêves d’indépendance.

Qui a promené les députés français ?

Ainsi. vous pouvez touiours en toute légalité acheter en grande surface un pot de confiture de fraises muni d’un avantageux drapeau français mais empli de fraises venues d’Espagne. Il suffit que ces fruits aient été mis en pot à la frontière, côté français. C’est la fête pour les agriculteurs du monde entier, excepté pour ceux de France !

Merci Macron, merci l’Europe !

Chargé de la mission de contrôle de l’application d’EGalim 2 en juillet dernier, le député RN de GirondeGrégoire de Fournas, corapporteur du texte et viticulteur du Bordelais tout juste élu, le confie à Boulevard Voltaire : On est assez perplexe. L’étiquetage des produits français est-il une compétence exclusive de la Commission européenne ? Bonne question !

En attendant d’avoir une vue précise sur la peau de chagrin des compétences de nos députés après la censure européenne, nos élus doivent donc « faire évoluer la réglementation européenne INCO », explique-t-il. Autant gravir l’Europe par la face nord. « Le pouvoir se proposait de sauver l’agriculture, or, ces articles ont été votés en connaissance de cause, accuse-t-il. Déjà, deux tentatives de solutions se sont écrasées sur le mur de Bruxelles. »

Pourtant, Dieu sait si le Président français, tapant sur les épaules des autres chefs d’État européens, a su mettre en scène son mandat de président du Conseil de l’Union européenne ! « Dommage que la France n’ait pas profité de cette présidence pour aborder le sujet », regrette Fournas qui stigmatise « une soumission aveugle aux directives nuisibles de Bruxelles ». Les agriculteurs attendront que leur Président militant de l’Europe se penche sur l’intérêt de la France. L’étiquetage n’est pas le seul dossier. Impossible, par exemple, de contraindre les collectivités publiques ou les cantines d’acheter français ou d’acheter local. Certains maires en sont réduits à trouver des astuces pour acheter local : ils inscrivent dans le contrat avec leurs fournisseurs que les élèves doivent pouvoir visiter facilement l’usine de conditionnement ou la ferme productrice. Tous ces produits débarquent chez nous sans taxes, sans frontières et sans difficultés, aussi libres qu’un sans-papiers algérien, marocain ou soudanais.

Et c’est Grégoire de Fournas qui tance :

L’agriculture française n’a plus le temps ni les moyens de payer le prix de l’idéologie,

Marc Baudrier, journaliste à Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “Quand la Macronie s’allie à l’Europe
pour tuer l’agriculture française”

  1. Je cite :
    « Quand la Macronie s’allie à l’Europe pour tuer l’agriculture française »

    C’est tout a fait cela, une forme de mafia nous controle, alors ne vous etonnez pas de toutes ces aberrations…

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