Quand un historien joue contre la France …

Publié par le 14 Fév, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Quand un historien joue contre la France …

Il y a quelque chose de pourri au royaume de France !

Et cela commence dès l’école, proprement sabotée depuis des décennies par les pédagogistes qui, en prônant un égalitarisme forcené, ont précipité l’institution dans un nivellement par le bas catastrophique.

Cela se poursuit à l’Université où la main-mise de l’extrême gauche est encore plus prégnante.

Il suffit d’écouter les sociologues qui sévissent sur France Inter pour mesurer la dérive de cette « science molle » pervertie par une « idéologie dure ».

L’Histoire a également été largement corrompue par l’idéologie de gauche et particulièrement par le progressisme qui exige qu’on la réécrive sous le prisme du racialisme, du néoféminisme, du transgenrisme et j’en passe !

Nous venons d’en avoir une illustration terrible avec la tournée d’un idéologue historien dans les pays arabes comme le rapporte cet article de Boulevard Voltaire .

On y voit Benjamin Stora se comporter en ennemi de l’intérieur et alimenter nos ennemis en arguments anti-français, le tout en dénonçant l’extrême droite française.

Choisissant clairement son camp, il a même encouragél’Algérie à s’opposer à la France :

J’invite maintenant l’Algérie à riposter à toutes ces escalades verbales.

Rappelons-nous que Macron avait confié à Benjamin Stora une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». On ne pouvait pas choisir historien plus partisan pour un sujet aussi sensible !

En Algérie, B. Stora s’en prend à la France,
Boualem Sansal et « l’extrême droite »

© capture d’écran Al24News

Tournée médiatique aux accents anti-droite française.

Ce 10 février, Benjamin Stora, historien spécialisé depuis sa thèse sur l’Algérie, était l’invité de l’interview exclusive sur la chaîne publique algérienne AL24News. Le même jour, Africa Radio publiait une intervention de l’historien sur son site Internet. À nouveau, il était question des relations franco-algériennes et des tensions récentes entre Paris et Alger. Outre-Méditerranée, ses propos sont applaudis.

« Mémoire » et « réparations »

Cette crise est la plus importante et la plus grave parce qu’il s’agit d’une rupture de confiance. 

Invité de AL24News, Benjamin Stora est revenu en longueur sur la crise diplomatique qui oppose actuellement la France et l’Algérie. Selon lui, cette crise trouve son origine dans la décision de Paris de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, un territoire aussi convoité par son voisin algérien. Il accuse, d’une part, des lobbys marocains « très puissants » d’avoir influencé le président de la République. Et, d’autre part, il s’inquiète « de la nouvelle puissance médiatique d’une droite dure, une droite extrême dans la société française » qui serait, selon lui, par nature plus favorable à Rabat qu’à Alger. Pour « rétablir la confiance » entre Paris et Alger, l’historien préconise donc de passer par un travail de « mémoire » – comprendre « l’application d’un certain nombre de recommandations » qu’il formulait déjà dans son rapport de 2021 remis à Emmanuel Macron, dont des « excuses de la France à l’Algérie pour les massacres commis ». Benjamin Stora souhaite également des « réparations ». Sur la question des essais nucléaires, par exemple, il considère ainsi que l’identification des lieux et le nettoyage des zones doit être réalisé par la France en guise de « réparation ». À croire que la France porterait l’entière responsabilité de la situation…

Il conclut cette interview en attaquant les propos de Marine Le Pen, qui estime que la colonisation n’a pas été « un drame » pour l’Algérie. Il accuse sans sourciller la députée du Rassemblement national de « révisionnisme ». Face à lui, la journaliste algérienne, loin de modérer ses propos, ne bronche pas.

L’extrême droite coupable

Le même jour, dans des propos retranscrits par Africa Radio, l’historien réitère ses accusations contre ce qu’il nomme « l’extrême droite ». Il explique ainsi :

On s’aperçoit qu’en France, il y a un réveil extrêmement brutal d’une extrême droite française très puissante qui a fait de l’Algérien sont ennemi principal. En France, lorsqu’on parle de l’islam, des Arabes… [Ce sont] des Algériens dont on parle, on ne parle pas des autres. 

Quelques instants après, Benjamin Stora réitère ses accusations contre « une sphère idéologique » qui encouragerait le ressentiment de la France vis-à-vis de l’Algérie. Il conclut ainsi son intervention en dénonçant :

une mémoire coloniale de la revanche tapie dans la société française portée par une extrême droite qui aujourd’hui fait 40 % des voix.

Quelques jours plus tôt, l’historien français accordait un autre entretien au journal en langue arabe El Massa. L’occasion cette fois-ci, de revenir sur son différend avec Boualem Sansal, actuellement détenu en Algérie. Benjamin Stora qui, sur France 5, blâmait l’écrivain d’avoir blessé le sentiment national algérien, réitère son propos en l’accusant, cette fois-ci, de « calomnie ». La même semaine, dans TSA Algérie, il s’inquiétait déjà :

du climat politique dans la société française qui se caractérise par une montée en puissance de ceux qui n’acceptent pas la fin des colonies. J’invite maintenant l’Algérie à riposter à toutes ces escalades verbales.

En France, les prises de position de Benjamin Stora sur l’Algérie sont parfois qualifiées de « partielles » voire « partiales ». Certains, comme son collègue Jean Sévillia, le considèrent par exemple comme un « historien de la mémoire algérienne ». En Algérie, à l’inverse, chacune de ses prises de parole est saluée. Le journal TSA Algérie, dans un article qui revient sur son débat avec Éric Zemmour sur X (anciennement Twitter), le qualifie ainsi de « plus grand spécialiste du moment de l’histoire de l’Algérie contemporaine » et se félicite de le voir « donner une leçon d’histoire » au patron de Reconquête. Il n’est donc pas étonnant de voir le président algérien féliciter Benjamin Stora pour son travail.

Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.

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