Qui a dépensé, en une seule journée,
le bilan carbone annuel de Greta Thunberg ?

Publié par le 3 Août, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Qui a dépensé, en une seule journée, le bilan carbone annuel de Greta Thunberg ?

L’auteur de cet exploit, n’est autre qu’Anne Hidalgo, l’otage des écolos de la mairie de Paris et la pourfendeuse, sans pitié, des automobilistes parisiens !

Le Canard enchainé a révélé qu’elle avait osé prendre un avion privé (Falcon), pour assister, dans les Alpes, à une étape du Tour de France.

Son entourage a même menti en assurant que le Falcon qu’elle avait pris transportait aussi des échantillons liés aux contrôles anti-dopage. Il a depuis été établi que ces échantillons voyageaient … mais en voiture !

LCI nous en dit plus sur cette histoire édifiante :

L’engagement écologique d’Anne Hidalgo moqué,
après un aller-retour en Falcon pour le Tour de France

TOUR DE FRANCE… EN AVION – Depuis mercredi 31 juillet, Anne Hidalgo est la cible de railleries suite aux révélations du Canard Enchaîné sur son aller-retour en Falcon pour assister à une étape du Tour de France, le 26 juillet. La maire de Paris, connue pour son engagement écologique, peine à se sortir de cette polémique.

« Dépenser le bilan carbone annuel de Greta Thunberg en 24h ? Anne Hidalgo l’a fait ! », ironise un utilisateur de Twitter à propos de l’l’aller-retour en avion de la maire de Paris, effectué dans la même journée pour assister à la 19e étape du Tour de France, le 26 juillet. 

Un trajet de 600 kilomètres entre Le Bourget et Chambéry pour suivre la course à laquelle l’élue était invitée, mais qu’elle paye cher depuis la sortie de l’information par Le Canard enchaîné ce mercredi. Sur les réseaux sociaux, internautes et opposants politiques moquent l’engagement écologique d’Anne Hidalgo, qui milite depuis le début de son mandat pour une capitale plus verte.

Mais comment Anne Hidalgo s’est elle retrouvée dans cet avion ? La maire de Paris était invitée par la société organisatrice du Tour de France, Amaury Sport (ASO). Elle devait assister à la 19e étape, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes, dont l’annulation à cause de la grêle à provoqué son retour express à Paris. Mais contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, elle n’était pas seule sur ce vol, et ce Falcon n’a pas été affrété spécialement pour elle. 

Voilà en tout cas les principaux arguments de défense de la Mairie de Paris, qui contestait toute polémique. « Un avion est prévu par le Tour de France pour acheminer des fioles pour le dépistage antidopage. Pour éviter que l’avion ne vole à vide, l’organisation en profite pour inviter les personnalités à son bord. Dans tous les cas, cet avion fait un aller-retour quotidiennement », avait avancé dans un premier temps le cabinet d’Anne Hidalgo. 

Des propos contredits par Damien Ressiot, nouveau directeur du département des contrôles de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Comme il l’affirme auprès de Checknews, ce Falcon ne transportait en fait aucune fiole de dépistage : « Les échantillons sont acheminés chaque jour en voiture, depuis le contrôle jusqu’au laboratoire de Châtenay-Malabry, où ils sont analysés ». 

Ancien journaliste de L’Equipe, Damien Ressiot a ajouté se rappeler qu’à l’époque où il couvrait la Grande Boucle, « il y avait bien un jet privé, non pas pour les échantillons, mais pour les VIP ».

Confronté à ces apparentes contradictions, l’entourage d’Anne Hidalgo a répondu avoir été informé par ASO que l’avion contenait des instruments de mesure anti-dopage, ce dont ils n’ont pas douté sur le coup, assurent-ils. « On a appris tout à l’heure que les fioles n’étaient pas dans l’avion. On l’ignorait », a déclaré le cabinet de le maire. 

Sans éprouver de culpabilité pour autant, puisque l’équipe de l’édile a aussitôt ajouté que l’avion aurait fait cet aller-retour « qu’Anne Hidalgo soit montée ou pas ». Et de souligner : « On a répondu à une invitation, il y avait une vingtaine de personnes. La ville n’a pas déboursé un sou. »

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, était d’ailleurs elle aussi de la partie. Reste les convictions écologiques défendues par Anne Hidalgo la mette davantage en porte-à-faux. Et ce d’autant plus que la maire de Paris a profité de sa présence sur le Tour pour faire l’éloge… du vélo. 

« Depuis plus de dix ans je viens tous les ans voir le Tour de France, notamment lors de l’arrivée à Paris. (…) J’aime le vélo, je le pratique, et j’essaye de faire de Paris une ville de cyclistes (…) c’est un moyen de déplacement qu’on a un peu oublié « , déclarait-elle ainsi au Dauphiné libéré sur place. Des propos considérés par certains comme culottés après ce déplacement en Falcon. 

La rédaction de LCI.

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