Qui combat le mieux, aujourd’hui, la « Cancel culture » ?

Publié par le 4 Avr, 2022 dans Blog | 5 commentaires

Qui combat le mieux, aujourd’hui, la « Cancel culture » ?

Le « Wokisme » et la « Cancel culture » sont des dangers mortels pour l’Occident et la civilisation occidentale.

Déjà fortement implanté dans certaines de nos universités, ces deux idéologies mortifères trouvent des relais puissants dans les médias gangrenés par le progressisme.

Au gouvernement, on résiste mollement contre ces idéologies à l’exception peut-être de Jean-Michel Blanquer quelque peu esseulé parmi tous ces progressistes qui répugnent à condamner toute idéologie venue de la gauche.

Dans le monde, c’est à l’Est qu’il faut chercher les résistants les plus déterminés au « Wokisme » et à la « Cancel culture ».

C’est d’abord Viktor Orban qui vient d’être facilement réélu à la tête de la Hongrie avec une quatrième victoire d’affilée ! A Bruxelles, on doit être furieux !

C’est ensuite Vladimir Poutine qui dénonce régulièrement la décadence de l’Occident et condamne ces idéologies contraires aux valeurs de l’Occident et aussi du peuple russe.

Je vous propos quelques extraits d’un article de Slate qui dénonce cet activisme de Poutine en le traitant de réactionnaire à chaque paragraphe. Il se réfère aux avis d’universitaires visiblement très à gauche (pléonasme ?) et, au final,  « en creux » cela montre bien la détermination de Poutine à défendre ses valeurs.

Je sais que trouver des bons côtés à Poutine en ce moment est quelque peu iconoclaste et sera considéré par certains comme la scandaleuse défense d’un dictateur criminel de guerre, mais le manichéisme n’a pas sa place dans ce blog. L’Occident est aussi en guerre contre le progressisme et Poutine, sur ce plan, est notre allié !

« Cancel culture » :
la nouvelle obsession très française de Poutine

Pour justifier son invasion de l’Ukraine, le président russe a trouvé un nouveau registre : dénoncer une décadence menaçante de l’Occident, causée par la « cancel culture ». Cette rhétorique trouve des échos en France, à l’extrême droite et jusqu’au gouvernement.

Le 25 mars, Vladimir Poutine, flanqué de deux drapeaux russes, a accusé l’Occident d’avoir «canceled» [censuré, annulé] J.K. Rowling (Auteur d’Harry Potter) « parce qu’elle dérangeait les partisans des soi-disant libertés de genre ».

L’autrice de la saga Harry Potter, très populaire en Russie, avait été vivement critiquée en 2020 pour des propos jugés transphobes.

Dans le même discours, le président russe accuse Hollywood d’avoir « canceled » la « contribution de l’Armée rouge » dans la guerre contre le Troisième Reich. « Et maintenant l’Occident tente de cancel la Russie, un pays entier vieux de plusieurs milliers d’années, notre peuple », a-t-il ajouté en faisant un parallèle avec les autodafés des années 1930 en Allemagne. À l’inverse, « l’identité russe » aurait été préservée par sa « culture domestique » et sa capacité à sauvegarder ses « valeurs spirituelles et morales, et [sa] mémoire historique ».

Pour Kevin Limonier, maître de conférences en géographie et en études slaves à l’Institut français de géopolitique, « c’est en phase avec un discours qui accuse depuis très longtemps l’Occident de tous les maux. Cela permet à Poutine de présenter la Russie comme la dernière grande puissance conservatrice garante des valeurs morales qui auraient été abandonnées par un Occident en déclin. »

En décembre, alors qu’il amassait ses troupes à la frontière ukrainienne, Poutine désignait la cancel culture comme l’un des « principaux problèmes de l’Occident » et qualifiait la lutte pour les droits des trans de « nouvelle souche d’une pandémie » à laquelle il faudrait trouver « des antidotes ».« On dirait un phénomène de retour de voix. La Russie s’appuie d’habitude sur des relais à l’international. Là, on a l’impression que c’est le discours de ces relais qui revient en Russie, et non plus un discours qui part de Russie vers l’extérieur », analyse Kevin Limonier.

« Toute une partie des soutiens de Poutine se trouve dans la droite réactionnaire qui utilise le même genre d’argumentaire. Poutine a exactement le même type de cible », remarque Frédérique Matonti, politiste et professeure à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et autrice de Comment sommes-nous devenus réacs ?.

Une rhétorique que l’on retrouve en France à l’extrême droite, mais aussi au gouvernement. En juin 2020, Emmanuel Macron avait par exemple accusé le monde universitaire d’avoir «encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon». Vladimir Poutine ne disait pas autre chose, en octobre, quand il étrillait le dévoiement selon lui de la lutte antiraciste en «racisme inversé». En juillet, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer disait au sujet de la cancel culture qu’elle était «une profonde vague déstabilisatrice pour la civilisation».

Poutine définit de son côté la cancel culture comme «l’ostracisme, le boycott voire la disparition totale de ceux qui ne rentrent pas dans les schémas modernes, quand bien même ces schémas sont absurdes», en désignant systématiquement, lui aussi, les États-Unis comme la source de ce mal.

«L’Amérique qui est toujours visée ici, c’est bien l’Amérique progressiste: le féminisme, les mouvements civiques, Black Lives Matter, etc. Ce n’est pas l’Amérique de Trump, d’ailleurs Poutine n’en dit jamais de mal», observe Frédérique Matonti. Et cette Amérique-là, d’ailleurs, le lui rend bien: l’ancien conseiller de Trump, Steve Bannon appelle par exemple à soutenir Poutine car il serait «anti-woke»et contre les LGBT+.

L’hebdomadaire Franc-Tireur qui compte plusieurs membres du Printemps républicain dans sa rédaction et qui entend combattre tout ce qui s’opposerait à « l’universalisme républicain »– le reconnaissait à demi-mot en janvier dernier, dans un article intitulé « Cancel culture: la double peine ».

L’autrice y notait que le « sujet de la “cancel culture” et du wokisme” fait depuis environ un an l’objet d’une intense récupération par plusieurs régimes illibéraux, qui se sont saisis de cette occasion en or pour étriller le frère ennemi (les États-Unis) et, plus largement, cibler tous les régimes démocratiques». Mais elle y voyait surtout une « raison de plus pour combattre la cancel culture, qui démontre encore une fois, sous un nouvel angle, la menace qu’elle représente pour nos sociétés démocratiques ».

Même chose pour Rachel Khan, également membre de la rédaction de Franc-Tireur et autrice de Racée, un essai sur la «pensée victimaire» des «nouveaux antiracistes» qui avait tapé dans l’œil de Marine Le Pen. En mars, elle était l’invitée de la chaîne franco-israélienne i24NEWS. Dans un débat intitulé «Wokisme et dictature, frères jumeaux?», Rachel Khan était alors appelée à commenter un discours de Poutine.

« Le combat pour l’égalité et contre la discrimination s’est métamorphosé en dogmatisme agressif », pérore le président russe. Soit peu ou prou justement la thèse du livre de Rachel Khan, pour qui «la lutte dite “antiraciste” des identitaires racialistes est un danger profond». Pourtant, l’autrice rétorque simplement que le président russe aurait en fait « des origines wokistanaises » puisqu’il se sentirait « offensé par l’Occident ».

« Cette sortie est totalement absurde, mais elle montre que le terme “woke” ne sert qu’à dévaluer un adversaire », tranche Frédérique Matonti.

Poutine, lui, l’a bien compris.

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5 Réponses à “Qui combat le mieux, aujourd’hui, la « Cancel culture » ?”

  1. Raisons pour lesquelles je suis Vladimirophile.
    Il est oublié dans cette liste le fait qu’il n’accepte pas que nos gouvernements occidentaux s’assoient sur les traités internationaux.

    C’est cela aussi qui me font l’admirer.

    Car j’aimerai que les gens se rendent compte que, depuis de nombreuses années, nos gouvernements s’assoient sur les traités, quels qu’ils soient.
    Détournements des traités sur la santé (Nuremberg, Oviedo, Helsinki et tant d’autres), au niveau politique (traité de Minsk, et tant d’autres), le détournement du non au référendum fait par Sarkosy en faisant voter le traité de Lisbonne, l’OMS qui lui aussi s’assoie sur ses contraintes….et j’en passe.

    Alors j’ai honte d’être française, européenne, occidentale, pays faisant partie de groupes malsains tels que l’OMS (qui recherche non pas la santé mais tous les moyens de mettre en place l’eugénisme pour du fric), de l’ONU qui estime que certains sont plus égaux que d’autres, l’OMC qui estime que les riches ont plus de valeur que les pauvres, l’OTAN qui estimer que certains pays doivent être plus libres de décider par eux mêmes que d’autres…..

    Oui, malgré leurs défauts (tout le monde en a), Vladimir Poutine et Viktor Orban sortent de la vase dans laquelle tous les autres gouvernants aiment patauger avec les cochons.

  2. Je n’arrive pas à lire « autrice » « cheffe » « woke » « cluster » « cancel » liste non exhaustive.
    Et je ne parle pas de « tou.te.s » « étudiant.e.s » ou « indigné.e.s »!!!!

    Ce n’est pas avec ce nouveau vocabulaire que le niveau des petits français va s’améliorer.

  3. Le wokisme n’est jamais que du marxisme revisité. Vous remplacez le prolétariat par des minorités censées être opprimées, vous changez la bourgeoisie par l’homme blanc hétérosexuel, vous gardez peu ou prou les mêmes éléments de langage et le tour est joué.

    Il n’est donc guère étonnant que ce soient les pays où cette sinistre pensée fut en vigueur qui soient les plus réfractaire à cette idéologie.

    Le wokisme veut réussir là ou le marxisme a échoué, et comme lui, il échouera.

  4. L’occident, l’empire du mensonge, comme le dit V Poutine, contient tous les ingredient a la perte de son peuple car entretenu par les pseudo elite et merdias grace a des eternels mensonges.

    Les lavettes elites de l’occident sont pretes a faire n’importe quoi pour remplacer notre culture, notre civilisation, les peuples pour y mettre n’importe quoi a la place.

  5. Une video qui demontre la propagande ukrainiene
    https://t.me/boriskarpovblog/425

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