Rokhaya Diallo : l’ingratitude et la haine pour la France

Publié par le 12 Nov, 2022 dans Blog | 2 commentaires

Rokhaya Diallo : l’ingratitude et la haine pour la France

J’ai souvent rendu hommage ici à ces jeunes femmes d’origine maghrébine qui sont en pointe dans le combat contre l’islamisation de la France. Elles savent, plus que d’autres, ce qu’elles auraient à perdre si elles ne se battaient pas contre ce fléau qui mine la France !

Ce sont des femmes courageuses et qui démontrent qu’en France l’assimilation est encore possible pourvu qu’on en ait la volonté.

Ces femmes très brillantes sont parfaitement reconnues par les Français qui ne voient plus leurs origines mais saluent leurs compétences et leur courage.

Rappelons encore une fois leurs visages et leurs noms :

De gauche à droite : Fatiha Agag-Boudjahlat, Sonia Mabrouk, Zineb El Rhazoui, Dana Manouchehri, Najwa El Haïté et Jeannette Bougrab

C’est en contraste avec ces jeunes femmes que je veux dénoncer Rokhaya Diallo qui ne cesse d’agresser la France qui pourtant, lui a ouvert toutes grandes les portes de la notoriété et des plateaux télé !

Oui, c’est bien d’ingratitude et de haine dont il s’agit et aussi de beaucoup d’arrogance !

Quand on ose affirmer, qui plus est dans les locaux de l’Ecole Normale Supérieure, que :

« le concept d’universalisme européen est un mythe »

il faut présenter tous les symptômes de l’hypertrophie de la tête ! D’où parle cette femme pour remettre en cause un concept forgé par des générations d’intellectuels et de philosophes français ?

Causeur, dans cet article, s’en prend à cette représentante du wokisme qui bénéficie de toute la considération des médias.

Extraits :

Lors d’une conférence à l’ENS, Rokhaya Diallo, grande prêtresse wokiste, récuse l’universalisme européen (notamment français) en faisant preuve d’une ignorance historique flagrante ainsi que d’une logique défaillante. Mais le plus grand problème est que dans ce prétendu temple du savoir académique, elle ne rencontre aucune opposition.

Rokhaya Diallo, adepte et promotrice des thèses racialistes américaines, souhaite ardemment que la France devienne un pays multiculturaliste, multiethnique et musulman. En France, la journaliste ne parle que rarement de l’islam et ne l’évoque que pour défendre mezzo voce le port du voile ou les mosquées menacées de fermeture pour propagande frériste. Aux États-Unis, elle se montre plus virulente et profite de sa tribune dans le Washington Post pour traiter sèchement la France de pays raciste et islamophobe. Elle aimerait imposer l’idée que le racisme n’est pas une exception en France mais une vérité originelle, constitutive d’une histoire honteuse. L’Occident, selon elle, ne doit sa prospérité qu’à la colonisation, à l’esclavage et au racisme – pourtant, l’Occident n’a pas attendu la colonisation (qui lui a souvent plus coûté qu’elle ne lui a rapporté) pour explorer tous les domaines – religieux, économiques, philosophiques, artistiques, techniques, politiques – qui ont fait longtemps de lui, quoi qu’en pense Rokhaya Diallo, un modèle à imiter. Régulièrement, la militante décolonialiste attaque l’universalisme français, qu’elle juge trop « masculin, blanc et bourgeois »[1].

Rokhaya Diallo en égérie de Gucci …

À l’aide de contorsions dialectiques qui ne peuvent abuser qu’un auditoire acquis à la cause ou ignorant, elle ne retient de l’histoire que les phénomènes susceptibles d’étayer sa thèse. Mme Diallo affirme que « si l’universalisme est une valeur louable, un mythe que l’Europe se raconte à elle-même, ses vertus ne trouvent pas d’écho dans aucune réalité présente ou passée », et néglige ainsi les droits politiques, juridiques, etc., nés de cet universalisme, et que beaucoup de peuples nous envient. Pour justifier cette assertion, Rokhaya Diallo réduit l’histoire européenne à ses « entorses aux principes universalistes » : la colonisation, l’esclavage, et même, dans un raccourci inqualifiable, « la naissance de l’idéologie nazie, la conception de lois raciales – dans le prolongement intellectuel des lois coloniales – et l’extermination de million de Juifs européens ». Par un retournement spectaculaire (ce ne sera pas le seul), elle affirme que ce sont les « peuples esclavagisés et colonisés qui ont su apporter à l’Europe ces principes qu’elle s’évertuait à bafouer », en s’appuyant entre autres exemples sur la « révolution algérienne ». Manipulant l’histoire pour renforcer le statut victimaire des « minorités », Rokhaya Diallo entretient le ressentiment d’une partie de la population immigrée qui refuse de s’intégrer à la société française et impose de plus en plus les pratiques culturelles et religieuses des pays d’origine : « Au nom d’un prétendu universalisme, on leur refuse le droit de penser leur condition et de désigner de manière explicite les maux qui les affectent ». Ces maux seraient le racisme et l’islamophobie systémiques de la France.

En matière d’émancipation, l’Afrique, selon Rokhaya Diallo, n’a pas de leçons à recevoir de l’Europe. « Bien des modes de pensée, des outils d’émancipation ont été produits intellectuellement en dehors du continent européen. La charte du Manden édictée en 1222 dans l’empire du Mali sous le règne du Soundiata Keita énonce dans son premier article que “une vie est une vie” et fait à travers ce principe équivaloir toutes les vies humaines », déclare-t-elle. Le public de l’ENS a paru subjugué par cette révélation – qui nécessite néanmoins quelques éclaircissements:

  • Cette charte, qui se décline en « sept paroles » et ne peut en aucun cas se comparer à l’impressionnant corpus qui a conduit à l’élaboration des constitutions des pays occidentaux. Cette « constitution » n’a aucun fondement historique et est en réalité une charte apocryphe composée d’éléments oraux disparates et incertains réécrits par des historiens et des chercheurs maliens au XXe siècle.[2]
  • Deuxième point. Quand bien même cette charte serait, comme l’écrit Rokhaya Diallo, un « outil d’émancipation », nous nous étonnons que cette intention déclarée au XIIIe siècle dans l’empire du Mali n’ait pas été suivie de plus d’effets, c’est le moins qu’on puisse dire, pour ce qui concerne l’esclavage.
  • Troisième point. Malheureusement, aujourd’hui encore, une forme d’esclavage appelée « esclavage par ascendance », c’est-à-dire l’assignation au « statut d’esclave » pour des personnes dont l’un des ancêtres a été réduit en esclavage par le passé, se perpétue au Mali sous couvert de domesticité, de mariage, etc.  Ce type d’esclavage continue d’exister dans de nombreux pays africains, du Nigéria à la Mauritanie, de la Libye au Tchad.[3] Mme Diallo n’en parle jamais –comme elle n’évoque jamais les pourtant très documentées traites d’esclaves intra-africaine et arabo-musulmane.

Rokhaya Diallo est sur tous les fronts et ne rencontre quasiment aucune résistance. Après celui de l’ENS, c’est le pont-levis de l’ESSEC qui s’abaisse et laisse l’idéologue multiculturaliste et wokiste prêcher la bonne parole dans son enceinte. La journaliste décolonialiste est en effet cette année la marraine du programme « Égalité des chances » de cette école prônant, comme tout le monde, « l’égalité, la diversité et l’inclusion ». Mme Diallo peut se réjouir : nos écoles et nos universités sont devenues des lieux ouverts à tous les vents mauvais, ceux de la propagande wokisto-progressiste, immigrationniste et racialiste, dont elle est sans conteste la plus fervente et efficace représentante.

[1] Rokhaya Diallo : « Le concept d’universalisme français est un mythe ». Entretien donné à Jeune Afrique le 18 avril 2017. Rokhaya Diallo : « La France n’est pas universaliste ». Entretien donné au Télégramme le 2 mai 2021.

[2] «La charte du Manden ou l’instrumentalisation du passé africain», réflexions de Francis Simonis, spécialiste de l’histoire des sociétés mandingues en Afrique de l’Ouest, publiées dans Libération le 15 avril 2015.

[3] «Pourquoi « l’esclavage par ascendance » subsiste encore au Mali»,The Conversation, 11 mars 2021.

Didier Desrimais pour Causeur.

Merci de tweeter cet article :





2 Réponses à “Rokhaya Diallo : l’ingratitude et la haine pour la France”

  1. Elle est là pour saper les fondations de la france…avec la complicité des politiciens qui l’ont placés et qui savent tres bien ce qu’elle est.

  2. Tous ces gens qui n’assument pas leur couleur de peau en France métropole devraient envisager d’aller vivre dans des territoires où ils pourraient se fondre dans la masse.
    Mais ils n’auraient peut-être pas le même niveau de vie, sauf faire partie de l’élite qui sait comment recevoir les subventions des pays racistes.
    Ils ne sont pas heureux chez nous, mais ils n’envisagent pas d’en partir.
    A force de voir les publicités qui nous conditionnent à la différence, je regrette d’être devenue intolérante.
    J’acceptais le voile de la vieille femme marocaine, mais je m’irrite de ces jeunes filles et femmes qui me narguent.

Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *