« Sauvons l’hôpital public ! »

Publié par le 8 Avr, 2022 dans Blog | 5 commentaires

« Sauvons l’hôpital public !  »

Comment un pays moderne comme la France a t-il pu :
– Confiner toute sa population,
– Interdire aux médecins de soigner leurs patients,
– Confisquer une grande partie des libertés de ses citoyens,
– Obliger la population à se faire injecter un vaccin expérimental
– Pire obliger les jeunes sans aucun bénéfice pour eux
pour une seule et unique raison :

Le manque de lits de réanimation !

Les Français vont élire leur président de la République et les sondages prédisent que le principal responsable de la calamiteuse gestion du covid va être reconduit … Misère !

L’association La lettre alternatif bien-être lance une pétition pour sauver l’hôpital public :

Madame, Monsieur,

Mars 2020. L’épidémie de coronavirus commence à sévir en France.

Le 17 mars, le gouvernement d’Emmanuel Macron confine 67 millions de Français.

Que justifie cette soudaine privation massive de liberté ?

Le nombre de morts ? Non.

Le nombre de contaminations ? Non plus.

La vraie raison de ce confinement, c’est la situation de l’hôpital.

Parce qu’en mars 2020, l’hôpital public français :

  • n’a pas assez de masques pour ses soignants ;
  • manque de blouses pour le personnel hospitalier au point que certains doivent travailler vêtus de sacs-poubelle ! 
  • ne dispose pas d’assez de gel hydroalcoolique pour tous ;
  • est à court de respirateurs ; 
  • est saturé en quelques jours ;
  • est limité en nombre de lits de réanimation.

Privés de liberté, pour 2 % des patients !

Dans un rapport de l’ATIH, l’agence qui gère les systèmes d’information des hôpitaux, publié en 2020, on apprend que  :

  • 2 % SEULEMENT de l’ensemble des hospitalisations sont dues au covid 19 ;
  • 5 % SEULEMENT des réanimations sont dues au covid 19 ;
  • les séjours  à l’hôpital liés au covid 19 sont un peu plus longs que les séjours normaux à l’hôpital.

Même si le temps de séjour lié au covid 19 est plus long que les séjours normaux, la vérité des chiffres reste entière.

Les hôpitaux en France n’étaient pas capables en 2020 d’encaisser une augmentation de 5 % du nombre de patients en réanimation.

En réalité, cela fait 10 ans, que tous les hivers, ils se trouvent saturés ! 

Des lits d’hôpitaux sont supprimés même pendant la crise sanitaire !

Croyez-vous que le gouvernement a mis l’accent sur l’augmentation des lits à l’hôpital ?

Pas du tout. C’est même exactement l’inverse qui s’est produit.

Le désastre de 2020 n’est pas entièrement la faute du gouvernement actuel.

Entre 2003 et 2014, sous les Présidents Sarkozy et Hollande, 60 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés.

Mais l’exécutif, malgré la crise sanitaire, a continué dans cette direction :

  • En 2020, 5 700 lits d’hôpitaux ont été supprimés ;
  • En 4 ans entre 2017 et 2021 près de 18 000 lits d’hôpitaux ont été fermés.
  • Le total depuis 2000, s’élève donc à près de 80 000 lits supprimés ! 

Le nombre de soignants en chute libre !

Si les lits sont supprimés, c’est aussi parce que les soignants partent. Depuis des années, ils demandent une revalorisation de leurs salaires. Ils travaillent souvent dans des lieux vétustes. Ils n’ont généralement pas le matériel nécessaire pour faire leur travail correctement au quotidien.

Leurs manifestations, leurs revendications depuis 10 ans n’ont JAMAIS arrêté les coupes franches opérées par les gouvernements qui se sont succédés depuis les années 2000.

Résultat : l’absentéisme a augmenté de 10 % en moyenne et le nombre de départs également. 

Si les choses continuent à ce rythme, aucun hôpital public ne pourra plus vous soigner d’ici 20 ans. 

L’hôpital public est moribond

L’hôpital public apparaît incapable de faire face à une éventuelle pandémie à l’avenir.

Une telle situation mènerait à nouveau à des confinements et des couvre-feux dont le coût social est gigantesque et l’efficacité sur les épidémies limitée.

Nous devons empêcher cela. 

Nous devons reconstruire une politique de santé publique digne de ce nom !

Le futur Président de la République, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, doit remettre de l’ordre, de l’argent et de l’espoir dans l’hôpital public !

Aidez-moi à convaincre nos candidats de s’y engager. Signez notre pétition ! Faites-la signer autour de vous.

Il en va de votre santé, de celle de vos parents, de celles de vos enfants !

Un grand merci,

Florent Cavaler.

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5 Réponses à “« Sauvons l’hôpital public ! »”

  1. Toujours moins de lits et la fonction publique hospitalière compte encore plus de monde. Moins de soignants et plus d’administratifs ? Il faut m’expliquer. Que la baisse des soignants soit corrélée avec la baisse du nombre de lits serait logique, mais que nenni. Comment explique t-on cette dichotomie ?

    • Comme je vous l’ai répondu sous un article précédent, j’en ai parlé à des anciennes collègues hier, car j’étoas surprise par ces chiffres (je vois bien le manque d personnel tant soignant qu’administratif), il est vrai « officiels » donc faux.

      Il est possible que l’on y ai mis tous ceux qui ont été embauchés pour vérifier les pass nazitaires.
      Chez nous, il y en avait entre 2 et 3 par bâtiment/service, fumant allègrement en attendant le chaland, ne sachant pas , par exemple qu’une seule injection Jansen suffisait (maintenant il est obligatoire d’avoir le poison Burla/mackinsey.PFizer) et donc refusant l’entrée du service à certains médecins.

      Si on tente, vu la quantité d’embauches de ces petits crétins dans notre petit hôpital provincial, de calculer, par rapport à la taille des hôpitaux français, combien il y a eu d’embauches en France, effectivement, on arrive à un certain nombre d’embauches dans la fonction publique hospitalière!!!

      Un peu comme es chiffres du chômage auxquels on fait « dire » n’importe quoi!

      Donc pas dichotomie mais magouilles habituelles en démocrassie

      • Je doute que ces vérificateurs de passes aient été embauchés définitivement, ce n’est pas cohérent. Il y a là un mystère qui demande des recherches que je vais essayer de mener à bien. Il faut peut être rechercher du côté de l’absentéisme qui expliquerait une partie du problème.

        • Oui, un mystère sur lequel nous ne nous sommes pas penchés, voyant seulement avec nos vrais yeux le manque de personnel évident (tant d’ailleurs dans les hôpitaux que dans les maisons de santé qui ont des difficultés à recruter médecins et infirmières entre autres)

          Ceci dit, le pass « nazitaire » est toujours d’actualité en ce jour, et ces jeunes crétins sont toujours en poste.
          (le pass vaxxinal n’étant lui, plus d’actualité, tant que les élections ne seront pas bouclées, sachant que seul M Dupont Aignan a bien dit qu’il le supprimerait, Zemmour ne supprimant que le pass sanitaire et les autres n’en parlant pas)

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