« Sus à la droite ! » Mot d’ordre de la bien-pensance !

Publié par le 16 Fév, 2024 dans Blog | 2 commentaires

« Sus à la droite ! » Mot d’ordre de la bien-pensance !

Cela panique grave dans les milieux bien-pensants !

Tétanisés par les sondages, ils sonnent l’alerte.

L’heure est à la mobilisation contre la droite et surtout contre les médias de droite ! La gauche sait qu’elle a perdu le combat des idées et comme le débat lui fait peur ce qu’elle veut c’est faire taire la droite !

Les premières salves contre la droite avaient été tirées par ces ministres hyperprogressistes qu’étaient Pap Ndiaye et Rima Abdul-Malak qui ciblaient les chaines de télé C8 et CNews.

Le relais est pris aujourd’hui par Reporters sans frontières qui vient d’obtenir un jugement du Conseil d’État contre la seule chaine CNews accusée de manquer de pluralisme (voir ce précédent article).

Mais la Macronie, bien soutenue par le gouvernement des juges, agit également dans l’ombre. Gérald Darmanin a demandé et obtenu la fermeture de boucles Telegram, supposées d’extrême droite. Ces derniers jours de nombreuses autres boucles ont été fermées dans la mouvance pro-russe (voir cet article).

Ce que la gauche appelle la fachosphère et que nous nommons, nous, à droite, presse de réinformation, est également dans le viseur du pouvoir.

Les sites Web de Boulevard Voltaire, Causeur, Atlantico et l’Incorrect sont particulièrement haïs des progressistes.

Boulevard Voltaire, vaisseau amiral de la réinformation, nous le rapporte dans un de leurs articles :

La participation de Boulevard Voltaire refusée
par les États généraux de l’information

En s’effondrant, en direct, dans l’émission de Pascal Praud sur CNews, le patron de Reporter sans frontières, Christophe Deloire a révélé le vrai visage des États généraux de l’information, dont il est le délégué général. Ce visage, BV l’avait démasqué.

C’était en octobre dernier. À BV, nous avions lu avec intérêt l’invitation du président de la République au débat dans le cadre des États généraux de l’information :

L’accès à une information libre, indépendante et à laquelle on peut se fier est bien l’une des conditions de la démocratie : elle permet à chacun d’exercer pleinement et en toute lucidité sa citoyenneté dans un cadre pluraliste.

Une information libre, indépendante, fiable ? À BV, on en tremblait d’émotion. Enfin !  Le Président avait poursuivi :

En toute transparence et dans le cadre d’un processus ouvert et contradictoire, les Etats généraux devront associer toutes les parties prenantes ainsi que les citoyens.

Comment refuser cette main tendue ?

Évidemment, le comité de pilotage indépendant, choisi avec soin par le même Emmanuel Macron ou ses conseillers, rassemblait :

  • Bruno Patino, ancien patron de Télérama et actuel patron de la chaîne Arte, réputé proche du pouvoir ;
  • le fameux Christophe Deloire, opposant compulsif et obsessionnel à Vincent Bolloré. « Bolloré accapare des médias et réduit le journalisme », lançait-il au micro amical de France Inter, le 24 juillet dernier ;
  • Nathalie Collin, ancienne dirigeante de Libération et de L’Obs,
  • ou encore l’économiste Anne Perrot, qui avait eu la bonne idée de signer, en avril 2017, « l’appel de quarante économistes : « Pourquoi nous soutenons Emmanuel Macron » », dans Le Monde.

Mais il ne faut préjuger de rien, n’est-ce pas ?

Le 5 octobre 2023, notre directeur adjoint Marc Baudriller postule donc officiellement :

Chers confrères, je viens ici poser ma candidature et celle du média en ligne BV pour une participation aux travaux des États généraux de l’information lancés le 3 octobre 2023.

Notre journaliste ajoute quelques mots plus personnels pour légitimer cette demande.

Journaliste spécialisé dans l’actualité des médias durant plus de dix ans à Stratégies, puis chef de rubrique et grand reporter à Challenges avec la même spécialité durant plus de 17 ans, je connais bien ces problématiques pour les avoir longuement travaillées. J’ai par ailleurs été élu à deux reprises à la présidence de la Société des journalistes de Challenges. C’était avant de rejoindre Boulevard Voltaire. Je compte travailler en toute transparence et en toute objectivité, sans sous-estimer les risques graves qui pourraient naître de ces conversations pour la liberté de la presse.

Dans sa missive, BV insistait sur la nécessaire participation de médias alternatifs, de médias nouveaux et de médias d’opinion de tous bords :

 pour que le mot pluralisme ne soit pas un vain mot.

C’est à ces conditions que les travaux pourront déboucher sur « des propositions concrètes afin d’anticiper les évolutions à venir dans le champ de l’information », l’objectif écrit de ces États généraux, ajoutions-nous. Et que ces propositions pourront être légitimement prises au sérieux à la fois par le pouvoir et par les Français.

Enfin, nous le disions tout net :

Grand site d’actualité de droite, BV souhaite que les États généraux de l’information ne rejoignent pas le vaste cimetière des comités Théodule coûteux et sans lendemains, voire les dispositifs dangereux pour la liberté d’opinions.

La réponse tombe le 17 octobre. Très civilement, un représentant des États généraux nous remercie par courriel pour notre candidature. Mais voilà, « après un examen attentif par le comité de pilotage et par les présidents des groupes de travail, elle n’a pas été retenue ». Non ? Ça alors ! Le correspondant des États généraux nous propose d’envoyer une contribution écrite sur le site Internet. Autant dire une lettre à Tombouctou, poste restante.

La réponse de Marc Baudriller part le jour même par courriel :

Cher Monsieur, je vous remercie pour votre réponse. J’aimerais savoir comment ont été constitués les comités de pilotage, qui en fait partie et quels sont les critères précis de sélection. Je ne puis croire que le choix des participants à ces travaux soit effectué de manière subjective.

La missive est restée sans réponse à ce jour. C’est que l’exercice est exigeant : que disait Macron, déjà ?

En toute transparence et dans le cadre d’un processus ouvert et contradictoire, les États généraux devront associer toutes les parties prenantes ainsi que les citoyens.

Merci de ne pas réveiller le confortable ronron des censeurs qui se cooptent entre eux. CQFD.

Boulevard Voltaire.

Juste pour rire, jetons un coup d’oeil au Comité de pilotage des Etats généraux de l’information. J’ai recherché, dans le CV de ses membres, les points qui pourraient indiquer la couleur politique des participants (figurés en rouge pour la gauche et en bleu pour la droite).

  • Bruno Patino : président d’Arté, président du Monde interactif, président de Télérama et vice-président du groupe Le Monde, directeur de France Culture, directeur général en charge des programmes des chaînes, de la stratégie et du numérique de France Télévisions.
  • Christophe Deloire : secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) et ennemi déclaré de Vincent Bolloré et particulièrement de CNews !
  • Nathalie Collin : Directrice de la branche numérique et de la Communication du Groupe La Poste, présidente du directoire du journal Libération, présidente et directrice générale du Nouvel Observateur.
  • Camille François : pas de couleur politique avérée.
  • Anne Perrot : pas de couleur politique avérée.

Sur 5 membres, 3 sont très marqués à gauche. Vous aurez noté que mon stylo bleu n’a été sollicité à aucun moment !

C’est mal parti pour le pluralisme des travaux de ces Etats généraux !

Le détail des CV des membres du comité de pilotage est disponible sur le site des Etats généraux de l’information.

Merci de tweeter cet article :





 

2 Réponses à “« Sus à la droite ! » Mot d’ordre de la bien-pensance !”

  1. je recommande l’écoute de Pascal Praud, l’odieux journaliste d’extrême droite, et surtout vers 19 mn 30 les hallucinants propos de Geoffroy de Lagasnerie qui réclame une censure envers les mal pensants – ceux qui ne sont pas de son avis – très révélateurs de ce que pensent les gens de gauche.
    https://youtu.be/MWFMA6UmfDs

  2. 3 membres tres a goche et 2 sans parti pris, aucun a droite…

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