Tout le mépris du « camp du bien » pour la droite !

Publié par le 1 Mai, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Tout le mépris du « camp du bien » pour la droite !

Oui, la droite a mauvaise presse en France !

Depuis des décennies, la gauche s’est imposée, notamment dans les médias, comme la seule représentante du camp du bien.

Les médias ont depuis longtemps adopté un vocabulaire orienté imposé par la gauche. On oppose des (affreux) conservateurs aux (modernes) progressistes.

Quand la gauche arrive au pouvoir et démonte ce qu’a fait la droite, la presse trouve ça normal, mais quand la droite revient sur des lois de gauche, elle est qualifiée de réactionnaire !

Une des figures les plus typiques de cette culture de gauche, est campé par Nicolas Domenach qui sévit, trois jours par semaine, au micro de RTL.

Hier matin, sa chronique fut un modèle du genre ! Une chronique d’où ruisselle ce mépris pour tout ce qui est de droite. Vous noterez que sa diatribe ne fait que lister les positions et les combats de la droite sans jamais leur opposer le moindre argument de contestation.

Pour un homme de gauche comme Domenach, le seul fait d’énoncer les idées de droite suffit à les déconsidérer ! Nul besoin d’argumenter puisqu’il sait qu’il appartient, lui, au camp du bien !

Jugez par vous-même :

Yves Calvi : A Notre-Dame-des-Landes, les zadistes rentrent dans le rang, mais d’autres zadistes se révèlent et ceux-là ne sont pas masqués …

Nicolas Domenach : Ils préfèrent tenir le haut du pavé plutôt que de le lancer ! Ceux-là, ce sont des in-tel-lec-tuels qui ne veulent pas se contenter d’occuper quelques parcelles de terre et de marécage avec grenouilles agiles et campagnols amphibie. Certes, ils peuvent, certains matin, comme Eric Zemmour, émerger, coiffé tel le triton crêté, sans doute par solidarité, mais leur vision est plus large et plus élevée. Ces grands esprits qui sonnent plus que jamais l’alarme et même le tocsin, et bien veulent défendre le pays en son entier, car c’est la France qui serait, dans son ensemble, devenue une ZAD, une zone à défendre.

Oser comparer des zadistes qui occupent par la violence un territoire malgré 160 décisions de justice et un référendum citoyen, à des personnalités, comme Eric Zemmour, respectueuses de l’ordre républicain, est en soi une insulte à la démocratie et à la liberté d’opinion.

C’est Ivan Rioufol, le chroniqueur du Figaro, qui l’a formulé aussi clairement, ce week-end, face à l’ennemi extérieur qui nous gangrènerait désormais de l’intérieur, face à l’islam, dominateur, bien sûr, qui, je cite : « colonise notre banlieue, disloque notre nation », il faudrait se réarmer intellectuellement, identitairement, retrouver ses frontières en même temps que sa culture, ses racines, se replier, se barricader, comme l’ont fait, symboliquement, les extrémistes du mouvement Génération identitaire, ces schtrumpfs bleus qui sont allés bloquer le col de l’Echelle dans les Hautes-Alpes, pour stopper les migrants. Cette spectaculaire opération fait parfaitement écho à cette pensée-barbelés, cette obsession du repli qui fait son retour.

La « pensée-barbelés » … Certes un bon mot mais une caricature de la pensée de droite ! Mais à gauche, toute imprégnée de rejet du passé (parfois glorieux) de notre pays, de la négation de son identité propre, toute pétrie de repentance et pour tout dire pleine de haine de soi, défendre la France n’est qu’un repli sur soi.

Laurent Joffrin : un autre exemple de la gauche méprisante !

La victoire d’Emmanuel Macron, c’était leur défaite. Macron a gagné l’élection majeure en pariant sur l’optimisme et non sur le déclinisme, sur l’ouverture et non la fermeture, sur le sursaut national et non sur la peur du suicide. Il a célébré la France souverainiste avec l’Europe et non contre l’Europe. L’idée de progrès humaniste l’a emporté contre la xénophobie populiste. Mais ce succès du positivisme macroniste n’a pas fait disparaitre, comme par enchantement, les bardes qui pleurent les splendeurs de l’ancien temps. Certains ont toujours leur talent fiévreux et angoissés comme Alain Finkielkraut qui prétend avoir le monopole du coeur de la langue française, sinon de son âme.

Toujours la caricature ! D’un côté le bien suprême : le progrès humaniste, et de l’autre le mal absolu : la xénophobie populiste. Et les affirmations gratuites : où et quand Alain Finkielkraut a t-il jamais prétendu avoir le monopole du coeur ?

Natacha Polony ne manque pas un bal masqué pour se déguiser en Jeanne d’Arc et notre Eric Zemmour y porte volontiers la redingote de Bonaparte et son bicorne célèbre, même si l’original a été racheté par le roi du poulet sud-coréen !

Quant à Philippe de Villiers, il sonne les cloches des églises de peur qu’on entende la voix des muezzin, et il en appelle à Marion Maréchal-Le Pen et rappelle à la droite qui consonne volontiers que sa mission, c’est l’enracinement, la préservation de notre identité tricolore et de nos paysages intimes, face à l’islamisation.

Avec cette dernière phrase, on a l’exemple typique du fait que le seul énoncé des principes défendus par la droite vaut condamnation. Nul besoin d’argumenter !

Ces zadistes de luxe, cousins, à la mode de Bretagne des Black Blocs, ne sentent pas la sueur ni le fromage de chèvre. Ils ont d’ailleurs comme bible le Figaro Magazine, un journal très class up, super classe … Nouvelle formule mais super tradi ! On y encense régulièrement « et con dios », ce que signifie d’ailleurs son prénom, Jean-Michel Blanquer, ce super ministre, enfin autoritaire, qui va faire écrire et tenir droit les sacripants et purifier l’éducation mortifère des miasmes de l’esprit soixante-huitard.

Pour un homme de droite, la description des actions de Jean-Michel Blanquer est très positive mais on devine que Domenach croit qu’elle sonne comme une condamnation sans appel de son action.

Dans le Fig Mag, les maîtres-penseurs de droite sont à l’honneur et les grands chefs d’oeuvre de la littérature française sélectionnés par le défunt Jean d’Ormesson, voisinent avec les pubs à rêver pour l’Alfa Romeo Guilia Z (vitesse 307 kmh – puissance 510 cv). Ça n’empêche pas de consacrer une page au philosophe Michel Omfray qui, lui, vante, dans le Figaro papier, les bienfaits de la réclusion monastique. 

C’est ça la France à défendre !

Et aussi les croisières, car les zadistes du Figaro adorent se faire promener en bateau très au loin. Croisières paradisiaques en Polynésie française, croisières polyphoniques au Portugal, entre sensualité, émotion et passion, croisières théâtre et gastronomie dans les îles grecques,  croisières-golf aux Caraïbes.

Les zadistes du Figaro, c’est pas Zazie dans le métro !

Le Figaro, c’est la bête noire des gauchistes. Ils ne parviennent pas à comprendre comment certains Français peuvent lire ce « torchon réactionnaire ».  Quant au Figaro magazine, c’est encore pire ! C’est le « magazine des bourgeois, des riches ! »

La lutte des classes n’est pas morte dans le cerveau marxo-lénino-formaté de cette gauche obsolète ! Elle transparait violemment dans cette saillie agressive : « C’est ça la France à défendre » La France des riches, la France des nantis, la France des croisières !

Pour Domenach, la France à défendre, ce doit être celle des syndicats arc-boutés sur les avantages acquis qui font injure à la justice sociale, celle d’une fonction publique pléthorique ruinant les chances de redressement de la France, celle d’une justice partisane, d’une éducation nationale aux mains des pédagogistes sectaires, et plus grave, la France ouverte à tout vent à l’altermondialisme et au communautarisme.

Une seule réponse à faire à Domenach : « A droite, fièrement ! »

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