Le toxique « Sévice public de l’odieux visuel » !

Publié par le 18 Mai, 2023 dans Blog | 4 commentaires

Le toxique « Sévice public de l’odieux visuel » !

Mon titre reprend le surnom donné au service public de l’audiovisuel par Gilles-William Goldnadel, brillant avocat et chroniqueur de plusieurs émissions de CNews.

CNews, la chaine que la ministre de la culture et la sinistre patronne des Verts, Marine Tondelier, veulent faire taire !

Oui, toxique, le service public de l’audiovisuel l’est à au moins deux titres :

  • Ses émissions d’informations sur une radio comme France Inter et des télévisions comme France 2 et France 5, sont honteusement partisanes et déversent sans interruption une propagande progressiste proche de l’extrême gauche.
  • grâce à son financement étatique, et son cahier des charges peu contraignant, le service public fait une concurrence déloyale vis-à-vis des chaines privées.

C’est ce second point qu’aborde cet article paru sur le site de l’IREF :

Delphine Ernotte oublie que les français, même s’ils ne les regardent pas, sont obligés de payer pour les chaînes de France télévisions !

Celle qui a purgé sa télévision du surplus de Blancs de plus de 50 ans !

Dans une interview accordée au Figaro, Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, soutient que les chaînes privées « se trompent de combat et d’époque ». Sa réaction intervient après que TF1, M6, Canal+ et Altice ont envoyé un courrier à Elisabeth Borne, dans lequel ces chaînes privées réclament « une clarification des règles du jeu pour le service public ». Selon elles, « le service public jouit, depuis plusieurs années, d’avantages compétitifs – importants par rapport aux groupes privés – qui interrogent sur la clarté de ses missions et de son financement ». Le système actuel permet au service public de « développer une programmation étonnamment commerciale sur ses grandes chaînes, en particulier sur France 2 », ce qui aboutit à une forme de concurrence déloyale avec les chaînes privées, en particulier en ce qui concerne le sport, la fiction et le cinéma américain.

Mme Ernotte nie toutes ces accusations – une véritable « agression » – et insiste sur les missions de service public qui seraient, cela va de soi, au cœur des chaînes de France Télévisions. Pour elle, le reste – cinéma américain, fiction, rencontres sportives – n’est que marginal dans les programmations. Elle oublie néanmoins une chose essentielle : l’Etat lui verse 2,4 milliards d’euros par an, ce qui représente plus de 80 % de ses ressources. Même s’ils ne regardent jamais les chaînes publiques, les Français paient pour elles avec leurs impôts. Plus encore, France Télévisions a été épinglée plusieurs fois par la Cour des comptes dans des rapports portant sur sa « mauvaise gestion, son manque de rigueur et parce que l’entreprise ne s’est pas assez réformée pour faire face à la révolution numérique qui modifie profondément l’environnement dans lequel elle évolue, ses métiers et les usages des téléspectateurs. »

C’est plutôt France Télévisions qui se trompe de combat et d’époque, pas les chaînes privées.

Nicolas Lecaussin pour l’IREF.

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4 Réponses à “Le toxique « Sévice public de l’odieux visuel » !”

  1. Et vous oubliez ARTE, avec son émission « 28 minutes » !

    • ARTE, ce n’est que pour le cinéma.
      En plus, on peut voir les films sans se taper deux pages de pub interminables, sur des chaînes commerciales..

  2. devant autant d’arrogance de la part de Mme Ernotte, je ne trouve plus de mots, heureusement Golnadel lui en a …

  3. Nous ne sommes plus dans une veritable democratie, ils veulent imposer la bien pensance partout, et ce n’est qu’une étape, car ils veulent le pouvoir absolu.

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