Un car LGBT attaqué par des cathos intégristes !

Publié par le 22 Jan, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Un car LGBT attaqué par des cathos intégristes !

La nouvelle est tombée hier soir !

Sur une aire de l’autoroute A1, un car de membres de la communauté LGBT en route vers la Gay Pride de Knokke-le-Zoute, a été attaqué par des catholiques intégristes cagoulés.

Ces derniers ont obligés les occupants du bus gay à descendre et à traverser une haie « d’honneur » constituée de militants qui insultaient copieusement les homos déjà en partie déguisés pour la Gay Pride.

Deux Drag Queens auraient été en partie déshabillées …

Depuis, le monde médiatique est en totale ébullition.

Les chaines d’infos sont en éditions spéciales permanentes depuis tôt ce matin. Les micros se tendent vers les porte-paroles de la communauté gay qui dénoncent un véritable pogrom et exigent des sanctions exemplaires.

8 églises ont été taguées au couleur arc-en-ciel du drapeau gay et deux autres ont été totalement incendiées.

Le pouvoir macronien a vivement réagi !

A 10H ce matin, Emmanuel Macron a pris solennellement la parole depuis la salle d’honneur de l’Elysée pour dénoncer cette atteinte inacceptable à la liberté sexuelle, et pour assurer la communauté LGBT de sa proximité et de sa compréhension.

Christophe Castaner  a déclenché des arrestations dans les milieux connus de l’intégrisme catholique. C’est ainsi que Monseigneur Lefebvre a été interpellé en pleine messe en latin dans son église de Saint Nicolas du Chardonnet.

C’est menotté dans le dos que le prélat a dû traverser toute l’église avant d’être poussé sans ménagement dans un fourgon du RAID. Devant la résistance des fidèles (intégristes) la police a dû lancer quelques grenades lacrymogènes dans l’église.

La presse de gauche se déchaine

Mediapart a ressorti en urgence son enquête sur les fonds secrets le d’Eglise catholique et sur quelques scandales qui avaient précédemment atteint le Vatican.

Libé a titré sur toute la largeur de sa une :  les intégristes cathos ont encore frappé !

Tandis que Nouvel Obs renchérissait : Non, le terrorisme n’est pas qu’islamique !

Je vous prie de m’excuser pour cette fiction que j’ai imaginée suite à une sorte de « car jacking » qui s’est réellement passé dimanche matin.

Il y a juste deux différences entre cette fiction et la réalité :

  1. Ce sont des militants LGBT qui ont agressé un car de pèlerins normands !
  2. Et dans ce cas, tout le monde s’en fout !

Vous trouverez en effet dans la presse peu d’échos de ce fait divers.

Cet article illustre, une fois de plus, le deux poids, deux mesures qui règne dans le milieu politico-médiatique.

Rappelons-nous le tollé qu’avait provoqué l’élu du Rassemblement national, Julien Odoul, en demandant à une femme de retirer son voile dans l’enceinte du Conseil général.

Voici alors quelques titres d’articles de la presse bien-pensante :

  • L’Express : « Ils ont détruit ma vie » : la femme voilée prise à partie par Julien Odoul témoigne,

  • Le Parisien : Qui est Julien Odoul, l’élu RN qui s’en est pris à une mère de famille voilée ?

  • Libération : Est-il vrai que la mère voilée agressée par Julien Odoul a été prise à partie …

Et la faible couverture médiatique de cette attaque de militants LGBT !

Pour en revenir à l’attaque du car de pèlerin, elle nous est racontée par cet article de l’Incorrect :

Des LGBT attaquent un car de pélerins

Des militants LGBT cagoulés ont agressé dimanche matin un car de pèlerins normands. Ces activistes l’ont brillamment confondu avec un véhicule qui transportait des manifestants caennais en route pour Paris pour manifester contre le projet de loi de bioéthique

Ces militants encagoulés, vraisemblablement des membres de l’association « l’Aqueerium » de Caen – « qui veulent faire se rencontrer féministes et queers » et dont le premier étage du local du 4, rue du 11 novembre héberge la permanence d’une antenne du centre LGBTI de Normandie –  n’en sont certes pas à leur coup d’essai. Habitués à perturber les actions locales d’Alliance Vita depuis plusieurs années, ils étaient déjà passé à la vitesse supérieure le 6 octobre lors de la première mobilisation contre la loi de bioéthique en agressant des malades de retour de Lourdes dont ils avaient déjà pris le car pour celui de manifestants.

Maxime, membre des AFC présent sur place lors de cette agression du 6 octobre, nous raconte qu’« une vingtaine d’individus, dont certains étaient cagoulés » s’en sont pris ce jour-là « vers 8 heures du matin » devant la maison diocésaine de Caen à ces malades « qui avaient roulé toute la nuit ». Les médecins présents ont dû descendre du bus pour « négocier avec les militants LGBT pour qu’ils les laissent passer ». Le bus affrété par les AFC pour se rendre à la manifestation parisienne est ensuite arrivé lui aussi à la maison diocésaine. « Ils nous ont insultés et empêchés de monter dans le véhicule », selon Maxime. « Ils nous ont même craché dessus », ajoute-il. Ce n’est finalement qu’« avec l’aide de la police » que le départ a été possible.

Ces militants LGBT ont encore fait preuve de leur perspicacité à toute épreuve en reproduisant leur erreur ce dimanche matin. Cette fois, ce sont des pèlerins en route pour Pontmain qui ont été pris pour cible, encore une fois à 8 heures du matin, « exactement au même endroit » que la première fois. Des enfants se trouvaient dans le véhicule. Hier, les agresseurs avaient au moins pris la peine d’être « tous cagoulés ». Ils ont ensuite « bombardé le car de boules de peinture » et l’un des audacieux de la bande a même essayé de monter sur le car, mais sans pouvoir empêcher cette fois son départ. Les manifestants caennais ont, eux, pu se rendre à Paris sereinement en partant non pas à 8 heures mais à 10 heures du matin

Certes, plus de peur que de mal. Mais ce qui « apparaît grave », comme l’a expliqué à France 3 région le Père Laurent Berthou, présent dans le car pour Pontmain, « c’est cette montée de violence ». Il poursuit en lançant un appel « à la paix sociale et au respect des opinions des uns et des autres » et, pour le moment, refuse de porter plainte. Si personne n’a été blessé physiquement, les répercussions ont été réelles sur les occupants du bus. Également contacté par France 3 Région, Laurent De Graw, le directeur d’Alizé Voyages, la compagnie de bus qui transportait les pèlerins vers Pontmain, a déclaré que son chauffeur a été choqué « psychologiquement ». Ces agressions de groupes LGBT sont à mettre en perspective avec celle qu’a subie Alliance Vita à Rennes le lundi 13 janvier. À quand la fin de l’impunité ? 

Ange Appino pour l’Incorrect.

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