Un écolo courageux et non sectaire, ici, on le salue !

Publié par le 23 Avr, 2023 dans Blog | 1 commentaire

Un écolo courageux et non sectaire, ici, on le salue !

En 1974, pour la première fois, un écologiste se présente à l’élection présidentielle. Il s’agissait de René Dumont qui obtiendra 0,34 % des voix (voir photo ci-contre).

50 ans après, on ne peut que constater la dérive ultra-gauchiste du mouvement écologiste qui a atteint des sommets avec cette alliance contre nature dans la Nupes.

Initialement née dans les rangs de la droite – le conservatisme prône la sauvegarde de la nature – l’écologie s’est dévoyée en étant totalement phagocytée par l’extrême gauche.

Aujourd’hui, les écolos passent plus de temps à promouvoir le transgenrisme, à chevaucher un anti-racisme à géométrie variable, qu’à défendre la planète !

Ce qui caractérise aujourd’hui, la gauche en général, mais les écolos en particulier, c’est le sectarisme comme l’a démontré les violentes réactions de la gauche après la participation d’un écolo radical, Hugo Clément, au Grand débat des valeurs organisé par Valeurs actuelles.

Geoffroy Lejeune, 
directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, en a fait un billet :

Les leçons de l’affaire Hugo Clément

Il se tient juste à côté de la scène du palais des sports. Légèrement en retrait, déjà absorbé par ce qu’il écoute – à cette heure de la soirée, c’est Tugdual Denis qui prononce son discours (un sketch, plus exactement) d’introduction. Ses bras sont croisés mais il n’a pas l’air fermé.

Je ne connais pas Hugo Clément. Je sais juste qu’il est un journaliste et militant écolo radical, qu’il pratique le « name and shame », du nom de cette pratique horrible visant à salir la réputation de quelqu’un pour faire avancer sa cause, et que certains de mes amis ont été victimes de ses cabales. Ce n’est pas pour rien que nous l’avions attaqué il y a quelques années en couverture de Valeurs actuelles; ce n’est pas pour rien non plus que nous l’avons invité ce soir. Il est aussi un puissant influenceur et un des visages les plus connus de la mouvance écolo, c’est notre Greta Thunberg à nous. Un adversaire idéologique pour un débat qui s’annonce musclé avec Jordan Bardella.

Je m’approche et le salue. Il est d’abord sympathique, nous parlons un peu de l’émission de Léa Salamé sur France 2, dont il est le producteur, de deux ou trois autres choses. Je le remercie d’être là: sans contradicteurs, il n’y a pas de débat et le palais des sports serait bien triste ce soir. C’est Tugdual qui l’a convaincu de venir ce soir. Sur scène, il s’avèrera malin et plus ouvert d’esprit que je pensais. Après la soirée, tout le monde en parle, et quelques spectateurs m’avoueront avoir été intéressés par certains de ses arguments.

Jonathan Moadab, le journaliste de VA plus qu’il l’interroge à côté de la scène, lui demande s’il est surpris par la polémique causée sur sa venue. « Ah bon, y’a une polémique ? » s’étonne-t-il en riant presque. Attends la suite, camarade …

Trois jours plus tard, il ne peut plus se gausser. Polémique il y a, polémique nationale, même. La gauche (merci Aurélien Taché), les écologistes (merci Sandrine Rousseau), l’extrême gauche (merci Sandrine Rousseau), les médias (merci Libération), s’indignent en chœur. Et posent des questions aussi pertinentes, courageuses et audacieuses que : faut-il débattre avec l’extrême droite ? Peut-on parler au Front National (c’est signe de résistance que de continuer à appeler ce parti par son ancien nom car ni oubli ni pardon) sans le légitimer ? Le service public organise un débat sur le débat.

Hugo Clément assume. Si c’était à refaire, il le referait, assure-t-il. Il porte sa croix. Avec des arguments qui, pardonnez-moi, sonnent juste :

Au nom de quoi faudrait-il renoncer à convaincre 41% de l’électorat français ? Si on croit à ses idées, et qu’on ne se renie pas, pourquoi renoncer à les porter face à une contradiction, fut-elle radicale ?

J’ajoute pour lui que, ce faisant, Hugo Clément a fait mentir Valeurs actuelles et s’est révélé, même s’il a des convictions plus que contestables, beaucoup moins sectaire que prévu.

De rares pisse-froid venus de la droite ont dit qu’il était indigne qu’on se mette à ce point à plat ventre devant un adversaire politique.

Il me semble plutôt qu’en invitant des gens avec qui on n’est pas d’accord, on prouve que le sectarisme existe surtout à gauche et que c’est la droite qui permet a l’air du temps de rester vaguement respirable.

Et je n’ai pas l’impression qu’inviter un adversaire et ne l’insultant pas à la tribune et en lui reconnaissant du talent ne revient pas à valider ses thèses. Pour preuve : une semaine à passé depuis le 13 avril et j’ai toujours envie de défendre les chasseurs, les éleveurs d’animaux sauvages, la hiérarchie entre l’homme et l’animal et je n’ai pas prévu de me mettre tout de suite au régime quinoa.

Reste un constat, un peu triste !

La gauche politique, médiatique et intellectuelle est en train d’orchestrer la mort du débat en France. Elle ne supporte plus l’idée de la contradiction, préfère ostraciser, ignorer, accabler. Elle censure les intellectuels qui l’ont quitté en leur interdisant l’accès aux universités. Elle ne pratique plus le pluralisme dans ses médias. Elle n’argumente plus, mais invective. Je dis la gauche car rien de tel ne peut être observé sur l’autre rive. L’été dernier, Rachida Dati était invitée à la tribune de l’université d’été de la France insoumise et il ne s’est trouvé personne à droite, Dieu merci, pour s’en offusquer. Personne.

Nous voulions prouver en organisant ce grand débat des valeurs, volume 2, que cette défaite de la pensée trouve quelques opposants sur son chemin. Nous continuerons donc: rendez-vous très vite pour un grand débat des valeurs, volume 3.

Geoffroy Lejeune, 
Directeur de la rédaction de Valeurs actuelles.

En bonus, je vous livre la dernière sortie de Sandrine Rousseau :

« L’extrême droite, c’est un mouvement suprémaciste blanc ! »

Elle parlait devant les étudiants de Sciences PO. On ne sera donc pas étonné qu’elle ait été applaudie !

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Une réponse à “Un écolo courageux et non sectaire, ici, on le salue !”

  1. La gauche ne veut pas de démocratie, c’est pourquoi elle tient tous les postes clé, médias et justice, et a une grande influence sur la droite et n’est pas à une contradiction près et emploie selon ses intérêts du moment le deux, poids deux mesures.

    Un jour Marine Le Pen est la bienvenue pour contrer Zemmour par exemple, le lendemain, son parti est diabolisé et caricaturé aussi à l’extrême et faussement.

    Comment expliquer ce 2 deux, poids deux mesures ?

    C’est un parti qui ne respecte rien, impose des idéologies mortifères, condamne le peuple au grand remplacement, supprime sa liberté d’expression pour mieux imposer cette politique immigratoire suicidaire et tout est basé sur nombre de mensonges.

    En quoi sont-ils crédibles ?

    Les Français qui défendent l’avenir qu’on leur arrache sont devenus des extrémistes, un mouvement suprémaciste blanc, et aucun media ne cherche à corriger ce mensonge.

    Le peuple se réveille et en a assez de toute cette manipulation, de payer constamment. Il devra aller jusqu’au bout pour tout nettoyer car son avenir en dépend.

    C’est une question de vie ou de mort.

    Les menteurs et manipulateurs, fausse justice et faux représentants du peuple de tout bord devront prendre la valise s’ils ne veulent pas avoir affaire à la vraie justice.
    Celle du peuple…

    A un moment le nettoyage doit être fait car c’est allé beaucoup trop loin.

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